IL Y A 100 ANS débutait la 1ere guerre mondiale je demande aux lecteurs du blog 1 mn de silence ou 1 prière en l’honneur de nos grands-pères ou ascendants qui y étaient, ceux qui y sont morts comme les autres, ce 1er aout 1914, presque 4 millions d’hommes fr sont mobilisés et vont rejoindre les 800 000 qui sont déjà sous les drapeaux (des effectifs que n’arrivent pas à imaginer nos merdias des tv lorsqu’ils annoncent consternés la mort d’un soldat par mois dans les opex actuelles très économes du sang de leurs engagés / à cette époque où les généraux bien planqués dans leur état major n’hésitaient pas à sacrifier 2 ou 3 régiments complets en pantalons rouges dans des initiatives inutiles, c’était pas grave,hein? Ce n’était que de la valetaille agricole!
Avertissement: ce blog alterne actu militaire, histoire de l’armée fr, exposés techniques, prospective futuriste, analyse géo-politique, anecdotes, témoignages d’anciens + DES RÉCITS de SN d’appelés dont le mien (vous pouvez m’envoyer vos récits, je publie tout!).……..etc sur l’armée du contingent surtout mais aussi sur l’armée pro actuelle, je me base concernant les récits sur notre bonne vieille armée du peuple qu’était celle du service militaire obligatoire mais la fiction se mélange à la réalité surtout pour ne pas mettre en cause des personnages de ma génération qui pourraient se reconnaitre…L’objectif 1er étant d’ordre nostalgique et visant aussi à rétablir un monde souvent décrié!
RUBRIQUE PRIMORDIALE destinée à ceux qui veulent se construire une ossature doctrinaire de combat, bien sur cela ne remplacera pas un stage commando de 2 mois en Guyane mais le livre est le 2e fondement après l’expérience de la vie et nous avons la chance d’être issus d’une civilisation qui a produit de grands esprits , voici donc une bibliothèque de livres téléchargeables en PDF et de très bonne qualité, certains ouvrages sont même assez récents : https://soldatducontingent8308.wordpress.com/2014/01/24/bibliotheque-de-combat/
Le 2e classe du contingent B….. , fils d’un vétéran de la campagne de 1940 (prisonnier de guerre, 4ans et demi de stalag, évadé ) et petit fils d’un fantassin de 14/18 , petit neveu d’un caporal mort en 1914 à la bataille de la Marne (Mon identité ne représente aucun intérêt mais elle est divulguée dans plusieurs articles contenant mes papiers militaires et aussi dans le récit) , 2e section commando, 3e Cie de combat du 126e Régiment d’Infanterie (Fier et vaillant) au camp de la Courtine montant la garde devant l’hélico du général chef d’état major des grandes manœuvres. (baïonnette au canon et 3 cartouches réelles dans le FAMAS).
La pucelle symbole de mon régiment (bison sur fond de croix de Lorraine) le 126e RI (régiment d’infanterie), un des 4 ou 5 derniers régiments d’infanterie encore en activité désormais constitué de militaires professionnels et d’équipement ultra-moderne alors qu’à mon époque, il était constitué à 96% d’appelés et d’équipements datant de l’après guerre , il fait partie des rares qui qui n’ont pas été dissous à cause de la misère en effectif actuelle de l’armée de terre française ( problème de budget que j’aborde plus bas). Régiment au passé glorieux basé à Brive , il était des campagnes napoléoniennes (Bérézina) , guerre de 1870, 14/18, 39/45, Liban, Cote d’Ivoire, Bosnie, Afghanistan……etc. La pucelle est attribuée avec la fourragère au bout des 2 mois de classe et elle se mérite après 1 marche dite « marche de la fourragère« , la devise du régiment; « Fier et Vaillant« ….Toutes ces choses ont plus ou moins changé dans l’actuelle armée pro: délivrance du béret au bout de 2 mois et de la fourragère au bout de 4, normal, l’engagement est pour au minimum 3 ans!
Stage commando au camp de Caylus…….. Citation tirée du film « Un taxi pour Tobrouk » de Audiard Michel: . « Deux intellectuels assis iront toujours moins loin qu’une brute qui marche ». (Maurice Biraud parlant à Aznavour de Lino Ventura) . Et pour insuffler aux lecteurs la tonalité de ce modeste blog sans ambition ce postulat de Michel Houellebecq (Le plus grand écrivain de la charnière fin du 20e, début du du 21e siècle) : Si on n’a plus le droit d’écrire (et de lire) ce qu’on veut en république démocratique française, il ne nous reste plus qu’à aller se coucher ……………………..
Vu que ce blog est qualifié de misogyne, des femmes militaires pornstars comme on les aimait du temps du contingent où les seules femmes de la caserne qu’il y avait étaient en photo placardées dans nos armoires……..
DONC …..Ce blog présente en vrac des photos, vidéos et un récit sur l’ancien service militaire du contingent et les conséquences de sa suppression par Mr Jacques Chirac en 1997. Il s’adresse à ceux qui l’ont accompli en son temps et à d’éventuels jeunes que ça intéresse. Les photographies proviennent de mon service long effectué à la 2e section de la 3e compagnie de combat du 126e régiment d’infanterie ainsi que d’anciens de l’amicale qui me les ont transmises. Le blog est aussi agrémenté de vidéos et le récit ( niveau d’écriture très médiocre car il s’agit d’un brouillon ) qui n’est encore pas totalement achevé raconte de manière romancée mais reste fondé sur mon vécu à 90% de mon aventure au sein de ce régiment où j’ai pu rencontrer des personnages de grande envergure (anciens militaires de la régulière mais aussi quelques légionnaires et anciens combattants de la guerre d’Algérie et d’Indochine, du Tchad et du dernier grand saut des paras sur Kolwezi ) qui ont effectué les dernières grandes opérations de l’armée française de la fin du 20e siècle.
Une section de la 3e Cie posant devant la »semaine »
NOTA BENE: Le récit repose sur mon vécu à disons 90% légèrement romancé pour ajouter une note à la fois « grande gueule » et surtout humoristique car je ne me la joue pas, je reste un simple appelé issu de la paysannerie qui ne cherche pas à se mettre en valeur mais je ne peux raconter ce qu’était le service militaire qu’à travers ma propre expérience ; il n’est pas sous sa forme définitive et est constamment modifié, retravaillé, les phrases sont souvent à l’état d’ébauche, pas achevé car j’hésite à le faire publier malgré les propositions, je le ferai peut être après ma mort si elle ne précède pas celle programmée ( et souhaitée par une majorité de soi-disant français de souche autant que pas de souche ) de la civilisation française….La qualité littéraire est médiocre mais car c’est gratuit, toutefois les anciens qui l’ont lu y retrouvent nostalgiquement l’ambiance truculente et conviviale de la vie à la caserne et sur le terrain. Et pour l’instant je n’ai eu quasiment que des bons retours; voici ce livre (cliquez sur le lien) :
AVIS AUX ANCIENS DU CONTINGENT : Je lance une nouvelle idée ce 22 mai 2014 ; J’invite ici tous les anciens du contingent à m’envoyer le récit de leur service militaire, je publierai sans réserve , ce serait bien que l’histoire soit accompagnée de quelques images et certificats si possible; envoyez au format word ou pdf , qu’importe la longueur, vous pouvez garder l’anonymat en utilisant un pseudo ou utiliser votre vrai patronyme…..c’est parti , contactez moi à l’adresse mail: g.berthou767@laposte.net …… Joignez y fichier word ou pdf avec des photos et papiers militaires si vous le souhaitez:
Nous avions encore en 1983 les bonnes vieilles jeeps increvables!
En raison de la demande et comme il s’agit d’un blog qu’il faut actualiser (donc tenir compte de l’actualité de l’armée fr), j’aborde aussi certaines problématiques modernes comparatives entre l’armée pro actuelle et l’ancienne du contingent , problématiques que j’illustre avec nombre de vidéos reportages et témoignages , n’hésitez pas à faire défiler jusqu’au bas de la page même si la manœuvre parait fastidieuse vous ne le regretterez pas car beaucoup de témoignages sont « explosifs »…………………..
Soldats appelés « service long » en Bosnie (Bihac) .
Lien du site du para- légionnaire de 1ere classe Rozes , combattant au Tchad au 2e REP, notre top régiment d’élite, les meilleurs des meilleurs des meilleurs, qui m’a beaucoup inspiré et auprès duquel je me sens bien minable: http://www.2emerep.com/ (+ un livre racontant ses 7 ans de légion ,années 70)
NOTA: Si vous êtes choqué par l’aspect trivial du récit ou l’orientation non antimilitariste; n’allez pas plus loin, ce blog ne vous est pas destiné, je me satisfais des nombreux bons retours que j’ai des anciens du contingent, de jeunes qui auraient aimé » faire l’armée » et qui me contactent ou viennent me voir pour des renseignements ainsi que de ceux de beaucoup d’engagés et même ce qui m’a surpris bon nombre de sous/off et officiers y compris des légionnaires qui eux y retrouvent avec nostalgie l’ambiance de la caserne, quant au langage truculent, grossier voire vulgaire, je ne fais que retranscrire ce que j’ai vécu, vu de mes yeux, senti de mes narines et entendu de mes deux oreilles et encore j’en ai laissé beaucoup de côté. Si j’avais voulu être publié avant de « bloguer » , j’aurai du me plier à la doxa antimilitariste et déféquer sur notre armée, il y en a assez qui l’ont fait pour satisfaire le mondemerdiatique 68tard devenu hégémonique culturellement dans les années 70 et qui a pris conséquemment le pouvoir politique en 1981 (voire avant) et participer à la lobotomisation consistant à la dévirilisation de notre jeunesse française ce en quoi ils ont parfaitement partiellement réussi. ( J‘ai confiance en bon nombre de la jeunesse française métropolitaine , d’outre-mer et de beaucoup d’origine immigrée , ces derniers pour avoir servi avec beaucoup d’entre eux eux)
LA QUILLE, BORDEL! L’objectif ultime de chaque appelé du contingent , un décompte lui était attribué, le nombre de jours qui restaient à tirer était+important qu’un grade de caporal, de 360 à ZÉRO. Tous les 2 mois (période d’un contingent) , les 2 premiers mois nous étions bitards/bleu-bites, les 2 suivants bleus puis anciens, quillards et enfin les 2 derniers LIBÉRABLES, période bénie où nous étions quasi intouchables…..Voici la mienne . Cette quille , vieille tradition, permettait à tout bidasse de rentrer gratuit gratuit aux bals et de se saouler à l’œil le lendemain de sa libération.
LE GÉNÉRAL BIGEARD , j’adore cette image évocatrice de ce dernier héros français, seul les puristes l’aimeront aussi!
Quant aux actuels militaires pro, je les invite amicalement à ne pas trop se foutre de la gueule de l’ancienne armée du contingent car si nous étions encore habillés et équipés quasi comme l’armée US sans gilets pare balle qui nous a libérés en 44 ; nos armes même si elles n’étaient pas équipées robocop électronisées de partout comme dans les années 2000, je peux vous assurer qu’elles faisaient les mêmes dégâts sur un corps humain à l’arrivée et elles tuaient autant, d’autres parts du temps de la conscription , l’armée d’Algérie qui étaient constituée majoritairement de soldats appelés ( 2 ans) est celle de nôtre dernière victoire sur le plan purement militaire, l ‘effectif des trois armées devait presque avoisiner le million d’hommes toutes armées confondues alors qu’actuellement la pauvre petite armée française dépasse à peine les 180 000 (dont à peine la moitié en unité combattante) tout personnel compris et elle est en constante réduction, autrement dit nous disposons d’un effectif mobilisable rapidement qui est inférieur à celui de l’armée suisse et 4 fois moindre que celui de l’armée turque, je dis cela car j’ai des retours de militaires engagés récemment qui se marrent en découvrant à travers mes images que l’armée française des années 80 était équipée « rustique » et certains jeunes militaires engagés n’hésitent pas à se foutre de notre dégaine d’alors en comparaison de leurs superbes tenues camouflées robotisées avec Famas à lunettes, caméra sur le casque et gilets pare-balles, je suis d’autant plus fier d’avoir été parmi les derniers à pouvoir conduire une Jeep authentique Hotchkiss ,un Dodge ou un GMC, à avoir porté le vieux treillis tout kaki, à avoir utilisé le vieux PM ou FSA (mas 36/49 modernisé) , à avoir campé sous une simple toile de tente à même le sol gelé, à être aéroporté dans un Noratlas , transall ou un vieux hélicoptère Sikorsky et même à avoir fumé les vieilles gauloises de troupes……… Pour l’ensemble: « Garde à vous!…..Repos! Vous pouvez fumer! »
LA DIVISION: une composante d’une armée censée regrouper plusieurs régiments afin de lui fournir 1 certaine autonomie sur le terrain, de la notre, la 15 D I (années 80) ne subsiste plus que le 126e RI et le 22e RIMA, elle atteignait un effectif de plus de 10 000 hommes! Actuellement et ceci est abordé dans d’autres articles de ce blog, l’effectif TOTAL de l’armée fr est pauvre et tend à n’atteindre qu’un effectif de 2 divisions voire d’une division de …….. …. 15 000 hommes opérationnels………………..
En RFA du temps de la guerre froide, du coté de Baden Baden.
Autre chose! Il existe en France ce qui s’appelle la liberté d’expression et ce blog en est l’illustration, les pisse-froid du politiquement correct qui ont du mal avec devraient se rappeler que nos ancêtres se sont battus ( les leurs également d’ailleurs, enfin peut être pas, ça expliquerait cela…………….. ) , ont été emprisonnés, torturés ou sont morts à des guerres , Je suis issu d’une longue lignée de serfs agricoles; mon père est un ancien combattant de la campagne de 40 , a fait 4 ans de stalag et s’est évadé , mes ascendants sont tous des valets de ferme sortis de leurs champs pour aller combattre à toutes les guerres déclarées par des gouvernements socialistes que ce soient les 2 guerres mondiales comme celles d’Indochine et d’Algérie, ils ont combattu, ont été emprisonnés ou sont morts pour que le citoyen de base que je représente puisse encore par le biais d’internet essayer d’utiliser ce droit pour informer d’autres citoyens dans une société néo-totalitaire dont les médias ne servent plus que de relayeurs de la PUTe, Pensée Unique Totalitaire empapaoutée (où il n’existe plus AUCUNE liberté en raison de la robotisation , pas besoin de goulags car ils sont dans les cerveaux malades des crétins lobotomisés qui se fliquent entre eux ne serait ce que du point de vue langagier, Orwell l’avait prédit avec son roman 1984 que je vous livre ici dans son intégralité: orwell_1984) de même que Huxley dans le ‘Meilleur des mondes »……. « Je déteste votre idéologie, vos opinions mais je me battrai pour que vous ayez le droit de vousexprimer! ». VOLTAIRE.…………Autrement dit , je ne me coucherai pas devant les lobbies qui nous dirigent , les pauvres français lobotomisés à l’esprit cafteur où ceux qui dans leur condition de petits bourgeois refusent de regarder la réalité en face c’est à dire tous ceux quiveulent nous faire taire , nous les grincheux, les mêmes qui en 1939 étaient emprisonnés pour défaitisme parce que nous savions que les teutons allaient nous la mettre profond vu notre impréparation militaire et combattante, l’oisiveté imprégnée par le front popu, l’incompétence de l’état major incarnée par le fantoche Gamelin dont le seul nom évoque la défaite à venir face aux blases des généraux de la Wermacht (Von Gudérian, Von Stupnagel, Sepp Diétrich, Erwin Rommel, des noms qui sentent bon le feu, la poudre et le sang!). Les soldats eux se sont battus dans leur grande majorité avec abnégation, pour preuve en 40 jours nous avons eu presque 100 000 morts!
Dans la piaule lors du court passage (4 mois planqués) à la CCS, la Cie dénommée celle des « crapauds » vu qu’elle regroupait les »services d’intendances » (cuistot, transmission, matériels, secrétaires..etc, tous les gros culs qui après leurs classes ne touchaient plus un fusil) plutôt bien installés. A l’image de la fonction publique française au sein d’un régime économique libéral, la mentalité y était pourrie et la délation y régnait car tous ceux qui y étaient n’avaient qu’une peur que le capitaine agitait sans cesse: » Toi tu tires trop au cul, tu vas être muté en Cie de combat! »….Ce qui m’est arrivé et à mon plus grand bénéfice car chez les couillus des Cie de combat ( recrutés pour être déjà des bœufs à la base car il en faut pour se jeter face aux à la mitraille ennemie vu qu’un intellectuel a trop tendance à réfléchir) , nous étions tous solidaires comme des frères comme c’est le cas dans une »société »où on en bave!
.………. Ce qui nous arrive est de notre faute, ce qui arrive n’est jamais de la faute des autres, nous sommes toujours une minorité qui gardons les yeux ouverts , toujours, mais ce pays tant qu’il n’est pas définitivement mort a toujours su se relever et il suffit d’une situation qui empire (et elle empire la situation, tous les jours elle empire! ), d’un moment et d’un chef. ………LIBERTÉ D’EXPRESSION! Aurai-je tant souffert en vain pour te défendre ? Ce ne sont pas de vains mots , ce qui nous attend , ce ne sera pas de la tarte, j’ai un très jeune fils et je discute grâce à mon métier et mes activités avec beaucoup de jeunes, beaucoup me rendent ESPOIR…….. si, si grâce à internet et à une éducation patriarcale traditionnelle virile ; ils ne sont pas tous lobotomisés! Nombreux sont les blogs comme le mien, celui-ci étudie la décadence occidentale, sa mort programmée et voulue par des élites corrompues , par l’observation de l’évolution de nos forces armées notamment par l’évolution d’une armée du peuple (celle du contingent) vers une armée pro , je reçois de nombreux mails de soutiens de militaires (obligés de se taire) comme de civils qui me demandent de ne surtout pas arrêter bien que je pourrai me complaire dans une vie de vieux bourgeois, je n’ai jamais su vivre comme un insecte, si tu n’as pas d’idéal, tu ne sers à rien, tu es un insecte ou une fourmi qui construit la fourmilière sans connaitre le but de son travail d’esclave! Sans idéal tu es un consommateur/mateuse, un automobiliste et un téléspectateur!……. L’avenir est proche ou cessera cette inversion des valeurs qu’on affuble du nom de progrès social et nombreux seront ceux qui auront des comptes à rendre pour avoir trahi la mémoire de leurs ancêtres en dilapidant un héritage durement construit, une terre mélangée au sang de nos anciens ! DISSIDENT et persécuté politique pour oser m’exprimer sans cacher mon identité dans mon blog mais fidèle à mon idéal , une certaine idée de la FRANCE qui n’est pas née en 1789 mais avec Clovis……..
La 3e Cie de combat du 126e RI défile sur les champs Élysées le 14 juillet. Insigne honneur qui nous est fait après le retour du Liban.
Je remercie au passage la population parmi laquelle je vis et qui est bien plus tolérante qu’en France métropolitaine car elle ne juge pas un homme sur sesopinions mais pour « ce qu’il a entre les jambes » comme aurait dit leur compatriote feu maitre Verges, chose que ne comprennent pas certains staliniens délateurs à l’esprit étroit qui officient bien content d’être des agents d’un système totalitaire de moins en moins soft (du moment qu’il les paye grassement ou moyennement avec sécurité d’emploi, « faut pas cracher dans la soupe qu’on me dit même si elle est dégueulasse ) . Vive la France! Et la France charnelle, ce n’est pas la république qui n’est qu’une forme de gouvernement
Nord Congo 1964/65 , mercenaires franco/belges , surnommés les affreux ces hommes ont pourtant sauvé du massacre de nombreuses populations civiles. J’aime cette image que m’a communiquée un ancien (FC dit Benoit) car il est facile de lire sur ces visages durs ce qu’ils vivaient au quotidien c’est à dire une guérilla impitoyable (pas de prisonniers de parts et d’autres) dans la jungle équatoriale et face à de pauvres indigènes embrigadés par les communistes et à qui on faisait croire que des potions magiques+ 1 consommation importante de chanvre les rendaient invulnérable meme face aux balles de mitrailleuses lourdes!
Pour me contacter: laissez un commentaire, aucune censure ici, liberté totale d’expression ,insultes permises, je ne porterai pas plainte car je n’ai pas été éduqué comme ça, cafter ne fait pas partie de mon vocabulaire de fils de serf agricole ayant grandit dans une France encore traditionnelle, patriarcale, à l’abri de la dégénérescence post 68tarde et presque quasi-autarcique !
Janvier 1984, votre serviteur 2e classe grenadier voltigeur de la 2e section de la 3e Cie de combat du 126e RI de garde au dépôt de munition de La Courtine…………...Un beau jour, l’avenir s’appelle le passé. C’est alors qu’on se retourne et qu’on voit sa jeunesse……Aragon .
En 2013 le nouveau livre blanc commandé par le gouvernement socialo-communiste-verdatre(en lien plus loin dans ce blog au format PDF) prévoit de diminuer essentiellement les effectifs et le matériel de l’armée de terre. La France qui glisse lentement mais surement vers les pays moyens pauvres de cette planète n’a plus les moyens d’assurer une armée digne de son passé glorieux, il faut dire que les dernières générations qui sont les enfants et petits enfants de la défaite de 40 ne semblent plus posséder la fibre patriotique , je me rappelle qu’étant enfant dans la France du général De Gaulle puis de Pompidou , je rêvais encore devant les exploits des aviateurs Tanguy et Laverdure ou ceux d’OSS 117 . Actuellement notre jeunesse qui n’hésite pas à profaner des monuments aux morts par l’écriture des nique la fransse (enfin, une partie de la jeunesse, heureusement) n’a apparemment plus les mêmes aspirations. D’autres parts il parait difficile d’envisager de rétablir un service militaire armé obligatoire, vous voyez le tableau! Vous imaginez comment nous pourrions re-remplir nos casernes désaffectées en y mélangeant toutes ces populations autour d’un drapeau honni ( qui ne veulent pas se mélanger d’ailleurs) issues ou pas, d’origine immigrée ou pas, lobotomisées par les merdias de masse, le showbizz , les associations…etc, les militaires s’y essayent déjà en incorporant un maximum de jeunes des cités et cela ne semble pas très bien se passer car beaucoup m’avouent en privé qu’ils n’arrivent rien à en tirer et que de plus en plus nombreux sont ceux qui refuseraient d’aller se battre contre leurs frères musulmans ou africains , c’est eux qui le disent, c’est pas moi! Bien sur pour les attirer il n’est déjà plus question de leur parler de patrie, de défense des traditions et autres valeurs ringardes mais de leur apprendre un métier, de leur parler d’actions humanitaires, de devenir soi-même.com, mouarfff , j’assiste à des séances de recrutement pour l’armée dans des lycées et à aucun moment les 3 sous officiers des 3 armées ne prononcent les mots de défense de lapatrie, d’esprit de sacrifice , de nation française, tout ce qui constitue la cohésion d’une armée nationale…………..
Appelés volontaires service long en OPEX
Et qu’on ne me fasse pas chier avec la stigmatisation ou autre logorrhée verbeuse gauchiste , à la 3e Cie j’avais un adjudant/ chef d’origine marocaine et je ne le respectais pas plus/moins qu’un autre adjudant/chef mais parce que c’était un type formidable qui avait les larmes aux yeux quand on hissait les couleurs , comme nous! Et parce-que c’était un vrai chef qui donnait l’exemple toujours devant , on l’aurait suivi en enfer, d’autres parts, je vis parmi mes concitoyens d’outre-mer que je trouve souvent d’esprit bien+français que ceux de métropole ( traditionalistes, religieux à dominante catholique, de familles patriarcales, d’esprit rural conservé enfin plus pour très longtemps si ça continue…etc) et ma femme et mon fils sont « colorés » alors je déteste ces bobos gauchistes à la mord moi le nœud qui restent bien entre eux et d’ailleurs sont incapables de se faire des amis d’une autre caste sociale ou d’une autre couleur et qui osent vous donner des leçons d’antiracisme, regardez la poutre que vous avez dans votre œil avant de voir la paille dans celui du collègue ! Passez le balai devant votre porte avant de vous faire professeur de balayage chez les autres!
L’infanterie, le corps traditionnel des paysans, ma dynastie familiale.
Résultat, nous possédons encore une belle petite armée capable d’intervenir en extérieur qui repose sur le savoir faire passé (More Majorum: à la manière des anciens) , sur l’existence de quelques régiments d’élite, essentiellement la légion (7 500 hommes), les paras et des unités d’infanteries spécialisées ou non, l’effectif de plus en plus réduit fait qu’il y a moins de soldats de2e classe ( qui composaient 90% de mon régiment d’infanterie dans les années 80) que de gradés, suffit de constater qu’à chaque fois que nous apprenons le décès d’un malheureux en Afghanistan ou au Mali, c’est toujours au minimum un caporal (sauf dans la légion où les barrettes ne sont pas distribuées facilement) . Savez vous qu’il existe 5500 généraux d’active ou en retraite mais en réserve dans cette armée? Presque 1 général pour un légionnaire!!!!!! ….. (Et il faut les payer ces technocrates n’ayant jamais combattu et venant parler dans un langage proche de celui d’un sociologue fonctionnaire ou d’un directeur de la DDE à la télé en costume cravate de peur d’effrayer les journalistes avec des uniformes) C’est l’armée mexicaine pour qu’il y ait autant de mecs si cons!!!!!
Un régiment où il y a plus de gradés que de 2e classe; ça se serait jamais imaginé dans l’armée de circonscription ! Le caporal, il ne peut plus engueuler de soldat, alors il engueule le balai! C’était le rôle du 2e pompe ça, mon colonel!
2 images sympas et incontournables de l’armée du contingent, les copains et la bière (par pack de Kronembourg à l’époque), les rares qui n’en buvaient pas; j’irai pas jusqu’à dire qu’ils étaient ostracisés mais presque, elle constituait un élément d’intégration dans nos unités combattantes d’infanterie qui ne regroupaient pas des descendants de la noblesse à cheval ou de la bourgeoisie post révolutionnaire (mis à part les officiers) mais plutôt des fils du peuple. Et puis les clopes , paquets de troupes , c’étaient des gauloises avec ou sans filtres, 2 paquets/semaine gratuits, même ceux qui fumaient pas (ils étaient rares) y avaient droit et ils avaient tendance à s’y mettre, ça réchauffait quand on était sur le terrain à se les geler et ça faisait partie de la convivialité……
Plus sérieusement je constate que le mondialisme que nos élites veulent nous imposer en ayant réussi à faire croire aux masses qu’il est inéluctable et de toute façon source de progrès social a imposé à notre pays la fin de son indépendance militaire , un homme politique visionnaire avait prédit qu’il était encore temps de faire quelque chose; en prenant des mesures radicales par la voie démocratique et en imposant des réformes mais ce avant la fin du 20e siècle ( date qui coïncide curieusement avec la décision de supprimer le service militaire du contingent, l’armée du peuple) ; ce qui était possible alors ne l’est plus en 2013 (21e siècle) et comme cela a été souvent le cas en France dont le peuple a tendance à se rendre compte des catastrophes alors qu’il est déjà trop tard , ce qui était possible d’être changé par les voies démocratiques risque donc de se produire par d’autres voies…….
Livre de 30 pages intéressant , il est dommage que ce jeune auteur de 23 ans n’ait pas fait son service militaire car il aurait pu développer et nous pondre un scénario qui nous aurait fait rêver, nous autres » réactionnaires patriotes », il reste sur le plan doctrinaire, le pourquoi de la nécessité d’ un coup d’état plutôt qu’une révolution sanglante ou une guerre civile (qu’un coup d’état risque de déclencher d’ailleurs) . Mais nous ne pouvons qu’encourager l’initiative d’un jeune qui a du lire la plaidoirie d’Hélie de St Marc: « Que dire à un jeune de 20 ans » que je reproduis d’ailleurs dans une autre rubrique (Ces soldats d’exception).
L’armée française ne trahira pas son peuple, elle n’en a pas le droit!
Opération Daguet, Koweït 1991.
La 12/7 une bonne vieille mitrailleuse encore en service (1983)
La vie est une guerre constante, l’art de la politique est de savoir définir QUI sont ses amis et QUI sont ses ennemis, la guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens, il faut que vous ne vous fassiez plus bourrer le mou par ce système basé sur le bisounourisme bobo lobotomisateur des consciences, système fondé sur la féminisation de notre civilisation occidentale et donc la destruction de l’esprit guerrier qui a pourtant fait de nos sociétés les+avancées du monde, système d’inversion des valeurs fondamentales, système qui pousse à la consommation d’objets laids et inutiles, de système ne fonctionnant plus qu’à l’électricité nous rendant de ce fait+dépendant, je développe tous ces points de façon plus poussée dans chacune de mes rubriques, pour commencer , lisez ce livre « L’art de la guerre » de Sun Tze, il y a TOUT dedans , ne manque que l’expérience de la vie mais celle-cine s’acquiertpas dans les bouquins: Sun Tzu – L art de la guerre
PS: Nombreux livres de combat téléchargeables en PDF gratuits dans la rubrique bibliothèque de combat.
Beyrouth, un para fr se meurt après l’attentat du Drakkar
On ne trouve plus de recrues, on prend ceux qui se présentent! Vous vous rendez compte du niveau de certains régiments et c’est l’infanterie considéré (à tort) éternel dépotoir de l’armée qui est surtout concernée, j’invente rien:
En février 2014, l’armée de terre n’est pas parvenu à recruter les 730 engagés volontaires (Evat) qu’elle escomptait. Il lui en manque 14 – soit un déficit de 2%. Ce n’est pas « dramatique » reconnait-on à l’état-major, mais c’est une première depuis la professionnalisation des armées, décidée en 1996. Même si la situation devrait être meilleure en mars, il s’agit bien d’un « sujet de préoccupation », assure l’état-major. Les causes sont multiples : les recruteurs n’ont pas voulu abaisser les critères de sélection pour faire du chiffre, mais force est de constater qu’un nombre insuffisant de candidats s’est présenté dans les Cirat. Un proche du dossier estime que les annonces sur les réductions d’effectifs dissuadent les jeunes de se présenter, croyant, à tort, qu’une armée qui supprime des postes ne recrute plus. Un important effort de communication, forcément coûteux, serait nécessaire. Reste que la concurrence des emplois jeunes dans le civil joue désormais à plein. Et que de nombreux jeunes sont dissuadés de s’engager par la faiblesse des soldes des militaires du rang, à peine supérieures au smic.
Tous les corps sont touchés. Ainsi l’armée de terre avait récemment prévu de recruter 45 sous-officiers dans la maintentance, mais n’en a finalement trouvé que vingt. Un régiment des forces spéciales connait, lui, un déficit de 60 sous-officiers et militaires du rang… Dans deux régiments d’infanterie, récemment visités, des cadres se plaignaient du peu de motivation d’une partie des jeunes engagés, estimant que la sélection était trop faible. “On prend les gens qui veulent venir” constatait un officier ancien. Et si désormais ils ne veulent plus venir, c’est un sérieux problème…
Quant à ceux déjà engagés, tout l’enjeu est de les garder le plus longtemps. Or, les Evat se plaignent – notamment au sein du conseil de la fonction militaire – de la faiblesse de leurs évolutions de carrière en matière de soldes. A peine 150 euros en douze ans, nous explique l’un d’entre eux.
Donc arrétez de vous la jouer avec votre armée soi-disant professionnelle dont l’effectif est inférieur à celui de l’armée suisse , l’article repris chez fds est en train de créer une discussion de comptoir où interviennent nombre d’anciens engagés, très intéressant, on en apprend de belles:
Le contingent 83/08, 126e régiment d’infanterie à Brive:
Une section d’instruction du contingent 83/08, les 2 casernes de Brive étaient pleines à l’époque, plus de 1500 hommes. (Je suis au 1er rang au milieu!)
La vieille caserne Brune (actuellement désaffectée)
La dernière caserne Laporte en fonction dans les faubourgs de la ville________________________________________________________________
ACTU GUERRE IN FRANKISTAN (un prémice à 1 guerre future à tout l’occident) , des paras fr attaqué sur notre propre sol par des djihadistes désireux de montrer qu’ils occupent la France après un match de foot de l’Algérie (prétexte évident) en agitant des drapeaux d’une nation de l’oumma! De toute évidence une démonstration de la future islamisation de notre territoire avec forces bannières au croissant islamique déployées ostensiblement sur le sol de ce qui était il y a peu un pays chrétien:
Carcassonne : 70 Supporters algériens attaquent 12 paras du 3e RPIMA et leurs épouses
Vendredi, à 1 h 15, une grosse bagarre a éclaté place Davilla entre soixante-dix supporters et des paras du 3e RPIMa…
Sitôt la qualification de l’Algérie acquise pour les 8es de finale de la Coupe du monde de football au Brésil, après son match nul (1-1) face à la Russie, jeudi soir, les supporters des ‘Fennecs’ ont manifesté bruyamment leur joie en défilant dans les rues de Carcassonne, klaxons tonitruants et drapeaux déployés dans des cortèges de voitures. Il était alors minuit passé……Place Carnot, pas moins de 130 véhicules auraient été comptabilisés par les forces de l’ordre. Plus de 150 voitures au plus fort de la soirée… Une joie légitime, qui a pourtant viré au pugilat à hauteur de la place Davilla, entre une douzaine de jeunes parachutistes du ’3′ qui passaient, selon nos informations, une soirée avec leurs compagnes au restaurant de L’art de Vivre, et près d’une centaine de supporters de l’Algérie.
D’après nos renseignements, c’est vers 1 h 15 que ce déchaînement de violences a débuté. Les ‘paras’ étaient alors devant le restaurant, lorsqu’un échange de menaces et d’insultes a fusé de part et d’autre. Un premier épisode verbal, très rapidement suivi par des échanges de coups. « Tout s’est passé très vite lorsqu’un militaire a été fauché par un véhicule. Là, plusieurs voitures du cortège se sont arrêtées et leurs occupants (une soixantaine, Ndlr) ont commencé à encercler les ‘paras’. Avant de s’en prendre au mobilier de la terrasse extérieure du restaurant pour le jeter contre les vitrines et l’éclairage de la façade, ainsi que sur les militaires », témoigne un des responsables de L’art de Vivre.
Des barres de fer et des battes de base-ball auraient même été utilisées lors de la correction infligée aux ‘paras’. « J’ai appelé la police et ils sont rapidement intervenus. Mais ils n’étaient pas assez nombreux (ils n’étaient que quatorze fonctionnaires pour gérer la situation, Ndlr) ». Sept plaintes déposées par les victimes… Au final, six soldats ont été plus ou moins légèrement blessés (arcade, nez, pommette, etc…) et transportés aux urgences, d’où ils ont pu sortir depuis.
En parallèle, les fonctionnaires de police sont parvenus à identifier le véhicule qui avait fauché l’un des ‘paras’ avant que la bagarre n’éclate. Interpellé, ce Carcassonnais de 19 ans, résidant à Ozanam, a été interpellé à 1 h 45, et placé en garde à vue. Remis en liberté, il sera jugé devant le tribunal correctionnel le 3 octobre. Hier après-midi, les responsables du restaurant de la place Davilla et les six militaires blessés ont déposé plainte au poste de police. Une enquête est actuellement en cours.
COMMENTAIRE: Ces jeunes paras sont décidément naïfs ou quoi? Ignoreraient ils que leurs propres pays est aussi en guerre (de basse intensité comme on dit) pour sortir à 12 avec leurs meufs un soir de match de l’équipe d’Algérie? Ils ne savent donc pas que ces soirées footballistiques sont suivies d’un festivus djihadum? En clair et quel que soit le résultat, un festif qui consiste à montrer que cette communauté la plus en force en France descend dans les rues de quasi toutes les villes pour y incendier, détruire, bastonner sous les couleurs de leur drapeau qu’elle déploie ostensiblement sur les symboles de la républiques et les vestiges historique de notre nation! Des militaires fr deviennent donc en conséquence des cibles privilégiées! Leurs supérieurs ne les mettent ils pas en garde? Ne devraient ils pas leur déconseiller de sortir car on sait que la justice ne les défendra pas et que les merdias trouveront toujours à dire que ce sont eux les militaires qui font de la provoc à l’égard de leurs protégés? Ces militaires professionnels ne semblent pas très au fait de la situation géopolitique de leur propre pays sinon ils sortiraient en compagnie entière et avec quelques instruments contondants pour pouvoir se défendre, ce que nous pauvres anciens du contingent faisions quand on savait qu’on était attendu et jamais personne ne venait ne serait ce que nous provoquer!
Bien sur aucune corrélation entre cet événement et celui là:
Et voila pourquoi j’explique à tous ceux qui souhaitent le rétablissement du SN que ce n’est plus possible tout simplement parce que le SN est fondé sur un minimum de patriotisme…. Remplir nos casernes avec des »jeunes » qui siffleraient la levée des couleurs, refuseraient d’aller se battre contre certains ennemis…etc
QUE SIGNIFIE CECI; BRAVES GENS? Tout simplement un des prologues habituels et cycliques à la future énorme guerre qui vient (le+gros étant les émeutes ethnico-religieuse du ramadan 2005 ) :
Rien de tel qu’un bon vieux texte d’un spécialiste de la question:
Une Troisième guerre mondiale, d’une ampleur probablement égale ou supérieure aux deux précédentes est en préparation et éclatera dans la première moitié de ce siècle. Voici pourquoi et voici quels seront ses protagonistes. La guerre de 1914-1918 dont nous fêtons le centenaire et qui fut une catastrophe majeure pour l’Europe était prévisible bien des années auparavant. La Seconde guerre mondiale ne fut que son prolongement et, elle aussi, était prévisible dès la signature du Traité de Versailles et surtout dès l’arrivée de Hitler au pouvoir et du parti belliciste au Japon. La ”Guerre froide” (1945-1991) qui opposa les Alliés, sous direction américaine, au camp soviétique (et, partiellement communiste chinois) ressembla à un avortement. Parce que c’était un affrontement sans enjeux forts. L’Urss s’est effondrée comme un soufflet, sans violences. Pourquoi la guerre froide, communisme contre monde libre, n’a-t-elle jamais débouché sur une guerre chaude ? Parce qu’elle était idéologique et non ethnique, religieuse ou économique. Les trois ressorts passionnels et belliqueux de l’humanité, ceux qui donnent naissance aux guerres, sont le nationalisme ethnique, la religion et l’intérêt économique sous toutes ses formes. La sacralité et le matérialisme vital. L’affrontement communisme/capitalisme, purement idéologique, relevait d’une forme froide de conflit qui n’a jamais débouché sur une confrontation générale, mais seulement sur des guerres limitées (Corée, Vietnam). C’est cette raison, et non pas la crainte d’une apocalypse nucléaire, qui a évité la guerre généralisée entre l’Otan et l’Urss.
Dans l’Antiquité, les guerres puniques étaient prévisibles parce que Rome et Carthage étaient dans une rivalité économique vitale pour le contrôle des circuits économiques de la Méditerranée occidentale. La Première guerre mondiale était prévisible (et tout le monde s’y préparait ) à cause de l’exacerbation nationaliste des États européens et de leurs peuples, opinions publiques chauffées à blanc. De même, aujourd’hui, une troisième grande confrontation mondiale est prévisible, nous allons le voir. Depuis l’Antiquité, le déclenchement des guerres est, au fond, prévisible. Il repose sur les mêmes mécanismes que les lois de la physique : une tension finit toujours par éclater en déflagration. La montée en température d’un gaz donne lieu à une explosion, la poussée de plaques tectoniques se termine en séisme, l’accumulation de cumulo-nimbus finit par provoquer un orage, des précipitations trop fortes provoquent des inondations, etc. On peut parfaitement prévoir, donc, le déclenchement des guerres. En revanche, on ne peut pas pronostiquer la forme qu’elles prendront.
Comme l’éthologie humaine le démontre, l’état de paix ne correspond pas à la nature humaine. L’agressivité intraspécifique est la règle dans notre espèce. L’idéal kantien ou chrétien moderne de la ”paix perpétuelle”, n’a jamais fonctionné. L’histoire humaine est véritablement structurée par la guerre. L’état de paix n’est qu’une transition passagère entre deux états de guerre. La guerre est très ambiguë, ambivalente plutôt, comme la fameuse ”innovation destructrice” de Schumpeter. Elle est à la fois un facteur de destruction et d’évolution. Contrairement à une idée reçue, depuis la fin du néolithique les guerres n’ont représenté qu’une cause marginale de la mortalité. Vouloir éliminer la guerre (idéologie pacifiste), c ‘est aussi stupide que de vouloir éliminer la sexuation (idéologie du genre), la religion et l’économie privée (idéologie marxiste) ou le sentiment d’appartenance et d ‘identité ethniques (idéologie cosmopolite). Le problème n’est pas d’ éliminer les guerres, c’est de les gagner ; et le plus rapidement possible, pour que les effets positifs de la victoire l’emportent sur les effets négatifs de l’effort guerrier trop prolongé. L’auteur de cette vision de la guerre n’est ni Sun-Tzu ni Clausewitz, c’est un certain Jules César.
Pourquoi parler de ”guerre mondiale” ? Depuis 1945, on s’imagine qu’il n’y aura plus jamais de guerre mondiale, mais seulement des guerres locales et régionales, et que l’ONU parviendra à éviter une Troisième guerre mondiale. On avait commis la même grave erreur après 14-18 – qu’on appelait d’ailleurs la ”Der des Ders” – et la création de la SDN. Or, dans un environnement mondialisé, ce qui est le cas, en gros, depuis 1880, il est inévitable qu’éclatent des guerres mondiales. Dire ” il n’y aura plus jamais de guerre mondiale”, c’est comme dire ” je ne mourrai jamais” ou ”l’été durera éternellement”. Étudions maintenant le scénario de la future Troisième guerre mondiale, la TGM. Les foyers de tensions sont multiples et ne cessent de s’aggraver. Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, d’une humanité devenue globalisée et de plus très nombreuse (9,5 milliards bientôt), sur une planète rapetissée, les risques d’un incendie général n’ont été aussi forts. La globalisation est un facteur de confrontation géante, plus que de création d’un État universel qui n’aurait que des problèmes de police à régler. Cette globalisation (ou mondialisation poussée au maximum) n’est pas un facteur de paix, mais de guerre généralisée.
Voici quels sont les foyers de tension qui risquent d’interagir et de provoquer un embrasement général :
1) L’immigration massive en Europe (surtout de l’Ouest) sous la bannière de l’islam va progressivement dériver vers une guerre civile ethnique. L’incapacité de l’Europe à endiguer l’immigration invasive en provenance du Maghreb et de l’Afrique continentale en explosion démographique débouchera inévitablement sur un conflit majeur. (1) La présence en Europe de très fortes masses de manœuvres jeunes, d’origine arabo-musulmane, de plus en plus islamisées, avec une minorité formée militairement et voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles et de terrorisme, sera le facteur déclencheur d’une spirale incontrôlable.
2) La confrontation globale entre islam et Occident (y compris Russie) en dépit de la guerre de religion entre sunnites et chiites va peu à peu dominer le paysage et prendre une forme militaire, avec conflits interétatiques. Impossible actuellement de prévoir leur forme. À l’échelle du monde, l’islam – qui est une idéologie-religion, ou idéoreligion fortement ethnicisée – ne cesse de se renforcer et de s’extrémiser dans le monde entier. L’islam est un facteur majeur de l’explosion mondiale inévitable.
3) Le problème d’Israël, insoluble, va inévitablement déboucher sur une nouvelle guerre entre l’État hébreu et ses voisins, avec, en toile de fond la révolte contre les colons juifs intégristes de Cisjordanie et la montée en puissance des organisations terroristes islamistes. Sans oublier que l’Iran réussira très probablement à se doter de quelques têtes nucléaires. L’éradication d’Israël est une idée fixe de tous les musulmans. Y compris du régime turc d’Erdogan, néo-islamiste et néo-ottoman. L’embrasement est programmé et les USA ne pourront pas ne pas intervenir.
4) Le monde arabo-musulman (à l’exception du Maroc) est entré dans une spirale de chaos qui ne va que s’accentuer, avec deux fronts entremêlés : sunnites contre chiites et dictatures militaires contre islamistes. Sans oublier la volonté de liquider tous les chrétiens. D’où l’accentuation des désordres qui ne peuvent qu’amplifier l’immigration vers l’Europe. Les actuels événements guerriers de Syrie et d’Irak qui voient la naissance d’un État islamique ”sauvage” (le ”califat”) sont un pas de plus vers une confrontation
5) Le conflit Chine-Usa dans le Pacifique, choc entre deux impérialismes de nature essentiellement économique, va déboucher sur un heurt géopolitique majeur. La Chine veut ravir aux Usa le statut de première puissance mondiale. Circonstance aggravante : la tension Chine–Japon (allié des Usa) ne fait que croître et ce dernier pays, travaillé par un néo-nationalisme, vient de lever l’obstacle constitutionnel aux interventions armées. 6) Les conflits en latence Inde-Pakistan et Inde-Chine (toutes puissances nucléaires) doivent aussi être pris en compte.
Il faut mentionner les facteurs aggravants, essentiellement économiques et écologiques, qui vont peser sur le climat, sur les ressources énergétiques fossiles, sur l’eau (le bien rare par excellence), sur les ressources minières. Le point de rupture physique se situe dans la première moitié de ce siècle. Sans oublier évidemment le terrorisme de grande ampleur, notamment avec des moyens nucléaires ”artisanaux”, ce à quoi nous n’échapperons pas. L’islam est le principal facteur de déclenchement d’une TGM, dans la mesure où l’on assiste partout à la montée du radicalisme islamiste, en partie financé par l’Arabie et le Qatar, avec un ennemi implicite mais très clairement présent dans les esprits : la ”civilisation occidentale”, à laquelle la Russie est d’ailleurs assimilée. En gros, dans l’esprit des islamistes du monde entier, dont l’idéologie se répand comme un virus, l’ennemi c’est ”le monde blanc et chrétien”, même si cela ne correspond à aucune réalité sociopolitique. (2)
Les lignes de force des confrontations et des alliances seront complexes, plus encore que pendant la précédente guerre mondiale. Les zones majeures géopolitiques d’explosion sont l’Europe, l’Afrique du Nord, le Moyen Orient et, éventuellement le Pacifique. La forme de cette guerre : elle sera à foyers multiples et additionnera les guerres civiles, les affrontements interétatiques, les guérillas et les frappes nucléaires. À ce propos, l’État d’Israël est en grand danger. Bien qu’il dispose de la dissuasion nucléaire, cela n’empêchera pas certains de ses voisins, probablement bientôt dotés de la même arme, de jouer les kamikaze et de le frapper. On imagine le carnage…Il faut bien comprendre que les fanatiques islamisés ne raisonnent absolument pas comme les Russes et les Américains pendant la guerre froide, avec la retenue de la dissuasion mutuelle. Israël peut parfaitement être l’amorce de l’explosion générale. Contrairement à ce rabâchent tous les perroquets, la Russie ne sera absolument pas un facteur de troubles. L’impérialisme russe orienté vers l’Europe orientale et qui constituerait un danger d’agression est un mythe construit par la propagande de certains cercles de Washington. En revanche, la Russie, elle aussi, est aux prises avec l’islam.
La prévisible confrontation mondiale produira bien entendu une catastrophe économique, notamment à cause de la rupture des approvisionnements pétrogaziers de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient. Une économie mondialisée, très fragile parce que très complexe, fondée sur les flux intenses (maritimes, aériens, numériques, etc.) tombera comme un jeu de dominos en cas de perturbation conflictuelle de grande ampleur. La principale faiblesse des Occidentaux, surtout des Européens de l’Ouest, réside dans leur vieillissement démographique et dans leur ramollissement mental, leur passivité, leur crainte de se défendre, un syndrome qui avait frappé les Romains à partir du IIe siècle. La TGM, comme la Première guerre mondiale, pourra commencer par un événement localement limité et se poursuivre par un enchaînement de faits incontrôlables, comme une avalanche. La TGM verra très probablement des échanges de coups nucléaires. Mais ils ne seront pas plus graves qu’Hiroshima et Nagasaki. Leurs effets seront plus destructeurs sur le plan psychologique que physique.
On pourra assister à un recul global de l’humanité, sur les plans technique et démographique, pendant plusieurs siècles. Pas du tout du fait des morts de la TGM, mais à cause de l’effondrement économique et sanitaire qu’elle provoquera. L’embrasement risque de se produire vers 2025-2035. Après, les choses pourront mettre plusieurs siècles à se rétablir. Le recul de civilisation s’est déjà produit au Ve siècle quand Rome s’est effondrée. On a mis mille ans à s’en remettre. Une pichenette à l’échelle de l’histoire. Simplement, au moment où l’on va fêter, dans une euphorie feinte, le centenaire de la Première guerre mondiale, il serait bon de se préparer à la Troisième qui se profile. .G Faye.
NOTES.
(1). Thèse défendue par l’économiste Jean-Hervé Lorenzi dans son récent essai Un monde de violences, l’économie mondiale 2015-2030. (Eyrolles). Pour lui, les fortes migrations en Europe occidentale, tendant à un véritable remplacement de populations, associées à un vieillissement des autochtones et à une stagnation économique, déboucheront sur le retour du populisme et de la guerre. Il écrit : « ce scénario, qui paraît utopique aujourd’hui, est inéluctable et doit donc être pris en compte comme un invariant ». Cf. aussi La convergence des catastrophes. Guillaume Corvus. Voir référencements net. (2). N’oublions pas ce qu’expliquait Carl Schmitt : ce qui compte le plus en politique et en polémologie, ce n’est pas la définition que l’on se donne de soi-même mais celle que donne l’ennemi de nous-mêmes, selon ce qu’il perçoit.
LE MEILLEUR COMMENTAIRE DU BLOG (pour tout dire celui qui m’a fait le+plaisir):
Cher Caporal Berthou,
Je viens d’achever la lecture de « Soldat du Contingent » publié sur ton blog.
Merci pour ces merveilleux moments de nostalgie et ce partage d’émotions distillées avec un très grand talent. Ton histoire m’a replongé dans les souvenirs de mes vingt ans-treillis-rangeots…
Appelé du contingent moi aussi (79/06), je me suis immédiatement reconnu dans ton récit, même si j’ai vécu un service militaire avec quelques « variantes » (sauts en parachutes notamment, puisque j’ai servi dans un RPIMa) mais l’essentiel y est : deux mois de classe, un mois de peloton, et les mêmes crapahuts dans les Landes et les Pyrénées (avec Nana 52 en bandoulière : 9 kilos 750…).
Le décor de fond reste identique : ce brassage de jeunes venus de toutes les régions, d’origines et de conditions sociales très diverses, le regard porté par un jeune de 20 ans sur la France au tournant des années 70/80, ainsi que le regard curieux (et un peu craintif) de la population civile, les rares fois où je suis rentré en perm, avec ma boule à zéro, mes yeux de fou et ma tronche de tueur… L’ambiance et la solidarité qui régnait entre nous et cette camaraderie, devenue Amitié ensuite, qui perdure même plus de trente ans après. J’ai connu les premiers départs des compagnies tournantes en Afrique (Gabon notamment), puis en 79 le départ des premiers PDL (parachutistes) au Sud-Liban (Naqura), puis ensuite à Beyrouth (FMSB, Diodon IV et le Drakkar). Nous sommes un certain nombre de soldats du contingent à avoir vécu une expérience identique à celle que tu décris, avec ses hauts et ses bas, ses servitudes et ses grandeurs, ses angoisses et ses espoirs.
Nous avions vingt ans et le Monde nous appartenait !…
Douze ans passés dans la Réserve m’ont permis de connaître ensuite pas mal de camps et de casernes. Des séjours de plusieurs semaines, aussi bien dans des régiments d’Appelés que dans des unités professionnelles, m’ont fait mesurer au fil des années l’évolution des mentalités (l’apparition du shit dans les chambrées et sous la tente, au terrain de manœuvre), comparer le fossé qui se creusait dans l’état d’esprit de l’encadrement et dans la valeur de l’instruction dispensée dans certaines unités (par pudeur, je n’en citerai aucune), la nonchalance, le laisser-aller et les libertés prises avec la discipline, etc. Douze années dans la Réserve de l’Armée Française, entre les regards condescendants ou dédaigneux des Engagés qui te considéraient comme un type dont on n’a pas voulu dans l’Active et celui sournois des Appelés qui te traitaient (dans ton dos…) de lèche-cul ou bien de nostalgique… Il fallait être irréprochable, le meilleur et le premier partout : en sport, en combat, en marche, en topo, au tir et dans la vie militaire de tous les jours.
ZÉRO ZÉRO ZEROOOOO HOOOOOO!!!
As-tu lu le Désert des Tartares de Dino Buzzati ?…
Nous avons été un certain nombre à continuer de nous entrainer, à nous maintenir en conditions ops, juste au cas où… malgré nos boulots dans le civil et nos vies de famille… Un jour, j’ai entendu notre Colonel (un ancien TAP qui avait fait l’Algérie) s’étonner que son régiment n’ait pas été « activé » lors des attentats de 1985/1986 (22 morts et plus de 500 blessés en quelques mois à Paris). Le plan Vigipirate n’existait pas encore. Lors de la première guerre du Golfe, j’ai reçu un ordre de convocation. Pendant quatre semaines, j’ai aidé les gars d’un régiment mécanisé à repeindre VAB, TRM et P4 en camouflage désert… A la suite de ça, certains copains sont partis à titre perso en Croatie… D’autres en Afrique, où ils grenouillent toujours.
Quant à moi, j’ai préféré rendre définitivement mon paquot……..En 98, j’ai assisté d’un œil distrait à l’arrêt de l’Armée de Conscription, à la dissolution des régiments, à la fermeture des casernes, à leur destruction et à la transformation des terrains de manœuvre en bases de loisirs……J’ai écouté le buveur de Corona qui nous servait alors de Président (Chichi Abracadabrantesque 1er…), nous déclarer qu’il ne s’agissait là que d’une « suspension » de la Conscription, que le volume de nos troupes était devenu surdimensionné par rapport aux besoins de notre Défense Nationale et que de toutes les façons, notre Service Militaire était devenu trop « inégalitaire »…
J’ai souri en me disant : quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage…
Voila les commentaires que m’inspire ton récit.
Quoiqu’il en soit, Caporal Berthou, merci encore pour ce partage d’expérience.
Bien à toi…..UN ANCIEN MARSOUIN. (Dont le récit devrait nous parvenir bientôt)
En voilà une marche commando , le pas est bien gaillard, c’est plus des bleu-bites là!
Peloton d’élèves gradés en formation accélérée car les Cie de combat ont besoin de caporaux pour les bleus qui vont arriver, là c est carrément le capitaine qui nous prend en main pour nous réapprendre à marcher au pas cadencé en chantant. Pour monter en grade dans l’armée du contingent, il existait plusieurs filières: dés les trois jours si on obtenait une note supérieure à 16/20 aux tests d’intelligence, nous pouvions intégrer l’école des officiers de réserve à Saint Maixent ( EOR) qui durait quatre ou cinq mois et à l’issue de laquelle on sortait officier aspirant pour effectuer les mois restant, la voie royale pour une carrière d’officier car si on s’engageait on devenait sous lieutenant, voie que j’ai refusé bêtement par à la fois ignorance et antimilitarisme larvé en vogue dans les années post 68tardes. Nous pouvions aussi au début de notre service intégrer le PEG (peloton d’élèves gradés) durant les classes si on avait fait une PM avant (préparation militaire d’une dizaine de jours) et sortir caporal à l’issue des 2 premiers mois, un caporal ainsi formé pouvait aussi être choisi 4 mois après pour le PSO (peloton des sous officiers) et effectuer les 6 derniers mois de son service en tant que sergent. On pouvait comme ça m’est arrivé au bout de 8 mois être proposé en formation rapide des caporaux.
VIDÉO : Instruction des bleus dans les années 80:
Annexe: Durant ces formations , nous étions soumis à un rythme disciplinaire et surtout un entrainement physique et sportif destiné à éprouver nos limites, voici le dernier fascicule de l’armée française à ce sujet à télécharger en PDF Entrainement_physique_militaire_et_sportif
Ô Saint Maurice
valeureux officier de la légion thébaine,
tu n’as pas craint d’affronter la mort
plutôt que de renoncer à ta foi.
Tu as su conforter le courage de tes compagnons d’arme,
qui t’ont suivi sur le chemin des martyrs.
Ecoute aujourd’hui notre prière
et daigne intercéder en notre faveur auprès du Christ-Seigneur,
toi qui est le saint patron des fantassins:
Que le Christ nous fortifie afin que nous soyons
endurants dans les longues marches,
ardents au combats,
calmes et déterminés dans l’action.
Que le Christ nous éclaire afin que nous gardions
un cœur radieux avec les ennemis,
paisible face à la mort,
reconnaissant face au don de la vie,
toujours espérant et fidèle,
rempli de la joie de servir.
Très utilisée lors des combats fictifs en manœuvres ou autres, la grenade au plâtre se lance de la même manière, dégoupillage, lancé et pouff, jolie explosion très bruyante, l homme atteint se retrouve tout blanc. Ensuite 2 grenades offensives quadrillées et bien réelles, celles là sont très destructrices, pour ça qu’on appelait le biffin de base « grenadier voltigeur » car en plus de son arme il était bardé de grenades autour de sa ceinture et voire plein les poches du treillis.
Partout où vous irez ( combattre en Syrie par exemple) , vous les rencontrerez……A force de toujours côtoyer le même type de munition, vous pourriez être amené à oublier l’existence des autres roquettes disponibles pour le RPG7. J’ai essayé de représenter, ci-dessous, les munitions modernes disponibles et utilisées pour le RPG-7 que vous serez susceptible de rencontrer. En regard de chaque roquette, une vue éclatée vous permet de comprendre d’un seul coup d’oeil son fonctionnement.
Les roquettes pour le RPG-7 sont habituellement pourvues de charges à têtes creuses. Néanmoins, au fil de son déploiement opérationnel, de nouvelles munitions ont vue le jour… La roquette PG-7VR est une intéressante réponse au problème de la neutralisation des positions de combat en localité. En effet, elle peut pénétrer aisément des murs en béton armés grâce à ses deux charges creuses placées en tandem . L’expérience russe a montrée que la roquette thermobarique TBG-7V a un effet incapacitant dans un rayon de deux mètres même si les personnels sont correctement protégés. Les roquettes de type OG répondent aux problématiques d’engagement de personnels non retranchés. En effet, si un tir de RPG a un effet dissuasif certain, sa charge creuse habituelle n’est pas efficace contre du personnel en déploiement.
Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison.Coluche.
Dans les années 30 , il fallait effectuer 2 ans de service et c’était très dur de se faire réformer, si on avait un casier judiciaire, on avait droit aux bataillons d’Afrique où on en chiait un max. Ici 2 pages du livret de mon père où vous pouvez lire sa durée d’octobre 1935 à septembre 1937. Sorti simple 2e classe dans l’infanterie , il a du repartir en septembre 1939 mobilisé , a fait la campagne de 40 sur le front est puis fait prisonnier , 5 ans de stalag en haute Silésie. Total 8 ans sous l’uniforme. Pour un des derniers esclaves du « monde moderne », mon père ne s’est jamais plaint ni de son service, ni de sa campagne guerrière bien meurtrière pourtant , ni de sa captivité au stalag car il faisait partie d’une longue lignée de serfs agricoles qu’on ne sortait de leur champ que pour les envoyer à la guerre, son père a fait de même en 14/18. Ce que les livres d’histoires oublient souvent de mentionner c’est que si nous n’avons pas plié en 14/18 c’est parce que nos poilus étaient à 90% des ouvriers agricoles déjà habitués aux pires conditions de vie et mon père disait souvent « pour rire » que ses seuls congés avaient été au stalag d’où il faisait partie des prisonniers qui sortaient du camp pour aller travailler dans une ferme allemande (les paysans allemands étant au front) et dans laquelle il se trouvait être pas plus mal traité que par le fermier qui l’exploitait à fond dans le Cantal.
Contrairement à ce qui a été dit longtemps, s’il est bien réel que l’armée française a subi en juin 40 la plus grande défaite de son histoire, cela n’est pas du à nos soldats, mon père s’est battu avec ses camarades jusqu’à la dernière limite, pour preuve presque 100 000 morts côté français en même pas 3 semaines , cela est est du à l’incompétence et à la suffisance du haut commandement qui avait 1 guerre de retard et en était resté aux concepts de la guerre de 14/18 et qui refusait de moderniser notre armée qui de ce fait comptait un retard technologique et de ce fait stratégique ne voulant s’appuyer sur les blindés et l’aviation et croyant encore en une guerre de fantassins et d’artillerie, une guerre immobile alors que la Wermacht laissait beaucoup d’initiative à ses unités, certes la responsabilité politique du régime socialiste et du front populaire ayant avachi considérablement une grosse partie du peuple français reste entière mais malgré tout la majorité de nos soldats étaient encore de rudes paysans courageux et prêts à mourir pour la France, 90 000 Soldats Français morts en 1940 (140 000 en 4 ans, autant que les américains), la moitié de l’aviation allemande réduite au silence, plus de 65 000 morts allemands en 2 mois de bataille. Quand une nation de 42 millions d’habitants comme la France de 1940 lutte héroïquement contre une de 85 millions… on parle de sacrifice… sacrifice Français pour sauver les anglais qui embarquent a Dunkerque avec 3500 pertes…ceci est assez bien analysé dans la vidéo suivante:
Un livre interdit « Les décombres » de Lucien Rebatet décrit très bien l’état d’esprit et le foutoir d’avant guerre et surtout durant la mobilisation et la drôle de guerre, le voici en PDF : Rebatet Lucien – Les decombres
Un autre livre inédit décrit bien l’aspect militaire de la défaite débâcle:
Restons dans les auteurs nauséabonds, voici du Léon Degrelle qui décrit sa guerre, rappelons que ce type a eu les couilles de partir faire la campagne de Russie en tant que simple 2e classe dans la Wermacht , le front russe ce qui représentait une hantise pour tout allemand mobilisé n’importe où ailleurs après Stalingrad !
Alors que nous allons célébrer le centenaire de 14/18, ma famille a perdu dès septembre 1914 un de mes grands oncles (A la guerre on dit que s’il faut etre tué, autant que ce soit au début plutôt qu’à la fin, ainsi on souffre moins longtemps….), voici après des recherches copie de son certificat de décès au combat durant la bataille de la Marne:
Et comme l’armée fr sait être reconnaissante envers ses anciens combattant ci-après ce document. A 42 ans en 1956, on envoie à mon père qui a donc déjà à son actif, 2 ans de service militaire de 1935 à 37, la mobilisation en sept 1939 et la drôle de guerre suivi de la campagne de juin 40 où il fut fait prisonnier et donc plus de 4 ans de stalag en Allemagne, il s’évade, ça nous fait 7 ans sous l’uniforme avec une putain de guerre d’où il est revenu sourd! Hé bien, en 1956 on le rappelle à 42 ans pour la guerre d’Algérie avec le grade de 2e classe! Merci à cette république de merde qui a toujours récompensé les faux-cul et les lèche-cul (mon père était un râleur et répondait aux gradés qu’il détestait mais il a jamais fait dans son froc comme la plupart d’entre eux) ….Heureusement vu qu’il avait déjà 5 enfants à l’époque on l’a ….(c’est écrit dessus) maintenu dans ses foyers, mais c’est pour dire….
Les problèmes ne peuvent être résolus par ceux qui les ont créés…..Einstein.
Après vous avoir coupé les cheveux, on vous attife militaire, tenue de sortie et on tire un portrait inoubliable et ça c’est la tête que je fais quand on me demande de sourire!
L’image d’un incorporé célèbre : Elvis Presley.
Avant et après, à l’époque, avant le pacifisme, ça lui rendait l’image du bon américain pas « tir au cul » qui ne profitait pas de son statut de vedette! (belle quenelle au passage)
Images diverse de » l’incorpo »:
La véritable école du commandement est la culture générale….Général De Gaulle
En fait , nous les anciens du contingent , les derniers surtout étions des enfants/adolescents/très jeunes adultes dans les années 60/70/80, un merveilleux texte qui nous éclaire sur le FOSSE avec la génération actuelle:
Enfants ,nous allions dans des voitures sans ceinture de sécurité, ni airbags ! Nos berceaux étaient peints avec des couleurs brillantes à base de plomb. Pas de bouchons de sécurité sur les bouteilles de médicaments ni sur les tiroirs et les portes !
Quand nous partions à vélo nous n’avions ni casque ni protection pour les coudes et les genoux ! Nos parents ne portaient pas plainte contre la mairie parce qu’il avait un trou dans le goudron qui nous avait fait tomber ! On buvait de l’eau du robinet, du jardin ou là ou on en trouvait jusqu’à ce qu’on n’ait plus soif ! On n’avait pas de bouteille minérale . On mettait des heures à construire des voitures avec des caisses et des tuyaux qui ne respectaient pas mes normes AFNOR ou CEE.
Après quelques chocs on avait appris à résoudre le problème ! On se laissait tomber contre un arbre ou par terre ! Le SAMU n’intervenait pas à chaque chute ! On sortait jouer à la seule condition de rentrer pour l’heure du repas.
On allait à l’école pour travailler et apprendre et non pour développer notre potentiel de créativité ou notre popularité ! Lorsqu’on ne travaillait pas, l’instituteur nous donnait des punitions ou des coups de règles sur les doigts ! Nos parents ne sont jamais aller porter plainte ni frapper l’instit’, on savait qu’on l’avait mérité !
On n’avait pas de portable, on écrivait des lettres et des cartes postales ! On se coupait, on se cassait les os, on perdait des dents, mais il n’y avait jamais de plainte déposée pour ces accidents . Personne n’était coupable sauf nous mêmes ! On jouait aux gendarmes et aux voleurs, on jouait avec des pétards, on n’a jamais fait brûler des voitures ! On partageait un coca à 4 (quand on pouvait se l’acheter car c’était la bouteille en verre de 1 litre). On buvait tous à la même bouteille et personne n’est mort de le faire ! On n’avait pas de Playstation, Mp3, Nintendo, 99 chaines de tv par le câble.
Par contre on avait de vrais amis, on sortait, on prenait nos vélos ou on marchait jusqu’à chez nos copains. On sonnait ou on entrait tout simplement et on allait jouer ! On jouait avec des bâtons, avec des balles de tennis , à cache cache, aux football, au ballon prisonnier, à la poupée, aux petites voitures et non au SIM’S et SECOND LIFE . Certains n’étaient pas de très bons élèves ils devaient simplement redoubler l’année quand ils ne réussissaient pas. Personne n’allait chez les psychologues ou les pédopsychiatres ! Nous étions libres d’aller dans les bois sans peur de risquer de se faire violer/tuer par des racailles nous pouvions pécher le goujon sans permis de pêche, tirer à la carabine des merles , ramasser des champignons!
Nous allions au bal l’été entre jeunes pour y boire quelques bières, participer à des rixes sans qu’il n’y ait de sang qui soit versé! Nous jouions au club de foot du village sur un terrain , pré à vaches, sans vestiaires, sans même un arbitre officiel et si il y avait quelques bagarres, tout le monde se réconciliait au bar du village pour la 3e mi-temps. Nous buvions l’apéritif et conduisions parfois avec 3 ou 4 verres dans le nez, si un flic nous arrêtait, il nous demandait si on allait pas loin et nous laissait repartir sans nous mettre un PV, il y avait moins d’accident mortel que de nos jours!
Après nos études nous partions au service militaire ( enfin 1/3 , les pistonnés, camés, torgadus divers étaient réformés)
On a fait l’expérience de la liberté, du succès et des échecs des responsabilités !
Et on a appris à se débrouiller !!! (texte non exhaustif)
Nous qui avons grandi dans les années 70 avons subi à notre insu les conséquences de la prise de pouvoir culturelle des miasmes des chevelus hippies 68 tard (ceux qui sont au pouvoir de nos jours) , je vais vous mettre dans cette rubrique des exemples de films, d’émissions, de variétés ..etc chargés de nous formater en ce sens, vous comprendrez ce que je veux dire, bref comment pouvait on être jeune et patriotes sans passer pour un réactionnaire voire fasciste? Comment si on était jeune à cette époque résister à l’embrigadement hippie qui ne voulait que faire l’amour et pas la guerre (programme alléchant mais personnellement, j’ai toujours fait les 2 et m’en suis très bien porté…mouarfff ), comment ne pas être attiré à 16 ou 18 ans par des gens sympathiques (si on arrivait à franchir la barrière de l’hygiène) qui vous invitaient à des soirées avec de jolies filles à condition que vous sachiez vous montrer cool, c’est à dire ne pas refuser de tirer un joint ou d’avaler un peu d’acide (LSD) et en conséquence comment oser afficher des positions ringardes dont le patriotisme , le respect des anciens, de la famille, de la religion ????? IMPOSSIBLE sauf si vous étiez élevé dans un milieu traditionaliste mais très friqué et qui donc avait les moyens de préserver sa progéniture de ce parasitage ambiant. Donc si vous m’avez suivi, nous les enfants du prolétariat dont les parents avaient trop de travail pour peu d’argent, ne pouvions PAS échapper au conformisme et pour faire comme les autres, nous crachions sur l’armée.
LES ANNÉES 70 , celles que ma génération a subi et non pas vécu car nous étions trop jeunes ou trop pauvres, NON nous n’avons pas vécu l’hédonisme (parthouze, drogues, voyage hippie en Inde payés par papa maman…) nous les fils de paysans et ouvriers de la France profonde et haie par ces sybarites ! Ce sont les étudiants fils de la bourgeoisie actuellement des vieux décrépits pédophiles apologistes de la théorie du genre comme Con-bandit (député européen) Gessmar (inspecteur général de l’éducnat) BHL (conseiller de tous les présidents umps) , Gluksman…………..etc . Des types constamment aux tévéàchié du système à nous faire la leçon et dont certains déplorent la perte des valeurs qu’ils se sont acharnés à détruire en faisant de nous des révoltés, des assistés, des haineux anti-patriotes, des feignasses qui croyaient que tout leur est du! Évidemment, nous restions de par notre condition sociale ou le fait d’avoir grandi dans des zones rurales plus préservés, mais le ver était dans le fruit…..Un résumé:
Une théorie qui en vaut bien d’autres exposée ci-dessous:
Voici un document top secret qui explique pourquoi l’occident crève dans l’ethno-masochisme, à l’époque de la guerre froide, le KGB a utilisé la bonne vieille méthode qui consiste à affaiblir l’ennemi de l’intérieur, vous allez comprendre en lisant ce court document écrit par un ancien du KGB passé à l’ouest en 1970, en même temps et paradoxalement le communisme qui était resté très nationaliste en définitive a préservé la Russie et la plupart des ex pays de l’est de cette gangrène (Russie avec W Poutine qui est devenu le 1er défenseur des valeurs guerrières occidentales au 21e siècle ). Affaiblir l’ennemi en décervelant sa jeunesse, en lui inculquant l’inversion des valeurs, en 1er lieu « faites l’amour et pas la guerre » , féminisation dominante! Ainsi les USA ont perdu la guerre du Vietnam pas sur le plan militaire mais à cause des manifs estudiantines pacifistes auxquelles s’étaient adjoints certains vétérans…… Bezmenov_Yuri_Alexandrovich_-_Subversion_ideologique_Manipulation_de_l_opinion_Guerre_psychologique
Les bidasses en folie, film humoristique sans grand message mais bien en vogue qui tourne en dérision totale le service militaire français:
Chanson de Renaud et de Boris Vian: Le déserteur.
La grande vague hippie anti guerre du Vietnam, la super manif de 1969:
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Liquider mai 68, c’est maintenant !
Ex de désinfo relayé par les merdias, chiffre officiel 150 000 pour la Manif pour tous, dimanche 26 mai à 19h , place des invalides pleine, ça fait au moins 400 000! et il y en avait encore ailleurs quelques centaines de milliers dans Paris , et à ce moment, pas 1 seule dégradation du mobilier public et privé…..
L’été dernier, votre serviteur discutait avec des militants engagés dans la lutte contre le mariage gay de la probabilité de voir le peuple de France sortir de sa léthargie. L’élection de Flamby Ier nous rendait sceptiques.Mais force est de constater que, depuis la manifestation du 24 mars, la contestation du mariage gay a changé de nature. Elle n’est plus simplement la contestation d’une loi absolument grotesque. Elle est le centre de cristallisation et de fédération de l’opinion catholique française qui, depuis plusieurs décennies, était atomisée et avalait les couleuvres du libéralisme-libertaire.Le mariage gay est la couleuvre qui a fait déborder le vase.Alors, à quoi assistons-nous ? À un début de contestation de l’ordre moraliste dont la gôgôche est le défenseur depuis mai 68 et que la droite officielle, complexée d’être elle-même, n’ose critiquer que du bout des lèvres quand elle ne l’accepte pas honteusement.C’est tout le paradigme libéral-libertaire qui est actuellement menacé. Opposition au mariage gay, sentiment anti-union européenne, hostilité du peuple à la venue de nouveaux Roms, tout cela participe du même mouvement de contestation de l’idéologie dominante.
On le voit, le pouvoir commence à paniquer. La répression policière de plus en plus violente, non contre les racailles, mais contre les manifestants, l’annulation des visites en province de divers ministres qui craignent de se faire « lyncher » ou encore le surcroît de propagande pro mariage gay sur les divers plateaux de télévision sont des preuves irréfutables que le gouvernement prend la mesure de sa perte de contrôle sur les événements.N’en déplaise aux électeurs du Front de gauche, la révolution en France ne peut être que de droite. Et pour cause : les chiens de garde de l’idéologie dominante libérale-libertaire sont de gauche (Canal +, PS, Ruquier, intelligentsia, Commission européenne, etc.). La prochaine révolution sera donc faite par la France de droite. Nous disons bien de droite. L’UMP n’a rien à voir là-dedans puisque sa tête est de gauche malgré une base de plus en plus proche du Front national.
Il est certain que les épaules de Frigide Barjot ne sont pas assez larges pour mener à terme ce contre-mai 68. On la voit déjà s’excuser devant les caméras lorsqu’on évoque certains groupes « nationalistes » (entendre des patriotes qui en ont ras le bol du rabaissement de la France) qui pourraient défiler à ses côtés. Frigide Barjot les réduit, à l’instar de notre classe médiatique, politique et intellectuelle, au rang d’Untermensh, qui n’ont pas droit de cité et à qui on dénie les droits fondamentaux dont tout Français est censé pourtant jouir.Il est temps que la droite authentique, la droite de droite et non la droite de gauche (UDI, UMP) se décomplexe définitivement et qu’elle balaye la gôgôche libérale-libertaire dont l’UMPS est le cœur. La banquise craquèle. Ne relâchons pas la pression. Liquider mai 68, c’est maintenant ou jamais.
ÉCRASONS LA VERMINE DE MAI 68… parce que la chienlit qui, en Mai 1968 dévastait nos rues et cassait par plaisir, a aujourd’hui infiltré tous les rouages de nos institutions. Plus grave : elle a aussi engendré des rejetons bobos, ayant le prêt-à-penser franc-maçon et un comportement pastèque.
Pour les rares dirigeants clairvoyants qui résistent encore en Europe, la situation actuelle dans les domaines sociaux, culturels, financiers, industriels ou politiques est catastrophique, mais pas encore désespérée. Le délabrement et la décomposition de l’Europe ne sont pas les conséquences directes de Mai 68’, mais l’accélération d’une fin de civilisation entamée depuis de longues décennies.
Couple des années 2010 pur produit du 68tisme
Une intelligentsia judéo-bolchevique.
Lors des diverses commémorations des révoltes étudiantes de 68’ (25e ou 40e anniversaires), on a systématiquement entendu le pédophile Cohn-Bendit, mais les médias ne se sont pas suffisamment intéressés aux manipulateurs et aux responsables des organisations qui ont joué un rôle primordial durant cette période. La plupart d’entre eux ont accédé à des postes clés de notre Société, notamment Lionel Jospin-trotskyste patenté- devenu 1er ministre en France. Et jetons un regard sur les groupements gauchistes et leurs dirigeants.
*Ligue Communiste (ex-JCR) : P. Franck, A. Krivine, B. Ben Saïd, H.Weber, P ; Abramovici, S. Rabehl, J. Stein, S. Niemetz, A.Bethel.
*Lutte Ouvrière (Ex-Voix Ouvrière) : M. Schroeot, O.Kaldy, L. Stean, V.Goria, C.Jung.
*Alliance Marxiste Révolutionnaire (Ex-GMR) : N. Baby, M. Najmann, B. Schalsha, L. Weisberg, S. Mandel, D. Rothenstein, L. Rosenblatt.
*Alliance des Jeunes pour le Socialisme (ex-FER) : P. Boussel (alias Lambert), Ch. Stobnicer (alias Berg), G. Bloch, G. Rousselot. Ce mouvement possédait un Service d’ordre dirigé par un transfuge d’Occident, Rémy. Nous les retrouverons face à nous au Palais des Sports, le 9 mars 1971, lors d’un meeting d’Ordre Nouveau.
*Parti Communiste Révolutionnaire : M. Mestri.
*La Voie : Blumenthal et Spitzer.
Comme on peut s’en rendre compte, les responsables de tous les mouvements gauchistes des années 1965-1972 appartiennent en grande majorité au « Peuple sûr de lui et dominateur ».
Sous merde d’artiste des années 2010 issu d’un couple de 68tarés
Un marxisme toujours puissant.
Enfant mongolien d’un Socialisme qui, en 1968, se voulait « à visage humain », le marxisme a entamé une mutation, à tel point que 45 ans plus tard, la « société citoyenne » a remplacé la lutte des classes. En décryptant la phraséologie et le vocabulaire utilisés par les médias, on se retrouve plongé dans la dialectique la plus stalinienne, où la novlangue a remplacé la langue de bois. La terreur rouge a émasculé des millions d’élèves et d’étudiants ; son emprise s’étend à la Culture et à la Communication, à l’Economie et aux Finances, à la Justice, la Police et la Gendarmerie…..Alors tous ceux qui ont participé aux Manif pour Tous ou aux défilés pour la Vie et la Famille, devraient quand même se poser certaines questions. QUI a voté pour les députés qui se pavanent à l’Assemblée ? QUI a désigné les responsables des partis au Pouvoir ? QUI soutient les partis de Droite cosmopolite et ceux de la Gauche caviar ? QUI se taisait quand ses enfants lui racontaient que la drogue était vendue aux portes des collèges et des Lycées ? QUI ricanait quand il apprenait que dans le même établissement certains adultes pervers profitaient de leur fonction pour assouvir leur pédérastie ?
Le constat : en quelques décennies, le Socialolaxisme a pourri l’esprit de la majorité de mes compatriotes, leur retirant même le courage de penser !
Une solution pour rééduquer une victime de 68tisme!
Œil pour œil, dent pour dent !
Le sabotage insidieux de toutes nos institutions n’a été possible que grâce à la complicité abjecte de ce que d’aucuns dénomment la Droite. Afin de préserver certains acquis et privilèges financiers et économiques, les prétendus « libéraux » ont laissé gangréner nos Règles et nos Valeurs ancestrales par les théories « avant-gardistes » et humanistes. La Foi est devenue une notion ringarde. La Conviction et l’Idéal, des valeurs démodées. La Famille une entrave à la liberté sexuelle des pédérastes et des lesbiennes. Les enfants, avenir de la Nation, et fruits d’un Amour réciproque, considérés comme une entrave au sacro-saint niveau de vie. Le Travail et la Conscience professionnelle, des sujets hors de propos. Par confort intellectuel et facilité économique, le peuple s’est embourgeoisé et au lieu d’opposer une légitime résistance à la décadence générale, il a préféré la carte de crédit et les loisirs tarifés, collé à l’écran de sa TV ou de son PC. L’hédonisme règne en maître et l’Europe glisse vers l’abîme aussi sûrement que le soleil se lève à l’Est. La fin de l’Empire Romain s’est effectuée sur plusieurs siècles, mais s’est brusquement accélérée quand les métèques ont acquis le droit de cité. En accordant le droit de vote aux barbares établis en Europe, nous acceptons le génocide de la race blanche. Le métissage n’est pas un enrichissement : l’état d’Israël l’a bien compris !
Acteur de cinéma vedette 68titique. (à comparer à J Wayne par ex)
Faire face à l’héritage de Mai 68’.
– En clamant à haute et intelligible voix votre refus du Nouvel Ordre Mondial, de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et de l’Euro, monnaie d’escrocs, au service d’un lobby : la Banque Centrale Européenne (BCE).
– En écrivant aux médias qu’ils ne détiennent pas la Vérité Absolue, que l’information n’est pas leur monopole et que vous avez un avis différent.
– En exigeant des maires, des députés et sénateurs qu’ils appliquent le principe de Préférence Nationale dans tous les domaines et qu’ils cessent de gaspiller nos impôts au profit de parasites sociaux.
-En déposant plainte, avec constitution de partie civile pour chaque agression dont vous êtes la victime.
– En contactant les syndicats, les centrales d’achats et les supermarchés pour réclamer l’arrêt des importations de produits étrangers, que nous sommes capables de produire nous-mêmes et mieux : c’est votre emploi qui est en jeu et plus tard celui de vos enfants !
– En infligeant un vote sanction le 25 mai 2014 à la mafia socialaud-libéro-écolo-capitaliste.
C’est maintenant qu’il faut éliminer la pègre rouge !
PIQURE DE RAPPEL, le mouvement 68tard= COMMUNISME, c’est quoi?, c’est l’idéologie record du meurtre, de l’assassinat, des génocides, des famines provoquées de masse,illustration:
Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu ‘appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!…..Christ Jésus.
Les volontaires service long partent en OPEX au Liban en 1984 , après que les militaires français du 2e REP et des RPIMA (sous uniforme français) aient fait le plus dur du boulot et y ont laissé des dizaines d’hommes (attentat de l’hôtel du Drakkar) , en tant que casques bleus, nous arrivons en terrain « relativement » pacifié pour effectuer des opérations de polices, des patrouilles dans Beyrouth et à la frontière Liban /Israël, cette mission a été confiée en priorité à des militaires engagés et à des volontaires d’au moins 18 mois de service à l’époque!
Jeep munie d’un coupe câble pour nous préserver des nombreux pièges à cons tendus sur nos routes à défaut d’embuscades
Nous coiffons bérets et casques bleus et devons abandonner nos insignes régimentaires pour nous placer sous mandat onusien avec à sa tête un commandement international à visée essentiellement « humanitaire » , soldats de la paix, c’est comme ça qu’on nous appelle et il est vrai que la population nous reçoit à bras ouvert car il faut dire qu’ils vivent depuis presque 10 ans un enfer entre les diverses factions, milices et armées qui passent leur temps à les rançonner, violer et voire trucider pour un oui ou pour un non!
Ayant fait connaissance avec de nombreux libanais (car après mon service je suis souvent revenu voyager au proche orient car je voulais en savoir plus: Turquie, Syrie,Irak,Iran et surtout Liban où j’ai vécu plusieurs semaines auprès et avec des phalangistes chrétiens……. ), je vous livre ici le témoignage d’un autochtone qui pourrait vous éclairer vis à vis de la situation que nous vivons en France:
Sous assistance médicalisé, la France se meurt …
Je suis Libanais. Le Liban est un pays communautaire dans lequel vivent Musulmans et Chrétiens en essayant un tant soit peu de garder une cohésion qui dans les faits n’existe pas. On m’a envoyé le lien de Youtube où j’ai pu visionner la chanson « e-slam ».
J’ai eu une certaine satisfaction en visionnant le clip, satisfaction frisant le cynisme.
Explications : en 1982 après les massacres de Sabra et Chatila (camps Palestiniens) imputé aux milices chrétiennes, France 2 (à l’époque Antenne 2) avait dépêché une journaliste sur place pour recueillir les informations et les propos du ministre de l’intérieur. Les questions posées par la journaliste (connue pour être de gauche) ressemblaient plus à un inquisitoire qu’à une entrevue. Le directeur général du ministère de l’intérieur (Farouk Abi Lamaa – Chrétien) lui avait répondu ce qui suit :
« Au Liban, nous sommes trois millions d’habitants. Nous avons accueilli 300.000 Palestiniens soit 10% de la population. Ces Palestiniens sont majoritairement armés. Le jour où, en France, vous aurez l’équivalent de 10% de votre population, étrangère et armée, revenez et posez moi la question de savoir comment les massacres ont eu lieu. »
Trente ans se sont écoulés, et la France aujourd’hui est dans un état bien pire que le Liban en 82 : l’argent a un pouvoir bien plus supérieur que les armes ; il s’insère dans l’économie et dans la vie quotidienne, et lorsque les nouveaux alliés investisseurs de la France décideront qu’il est le temps de lever leur OPA, la guerre économique implosera sur tout le territoire et non dans un quartier ou une ville comme la guerre militarisée.
A noter que (pour votre information) je ne suis pas islamophobe et que le but de ce texte est de vous montrer que ce que les Français (à l’époque sous Mitterrand) percevaient comme étant une dérive intellectuelle fasciste (vu que les milices chrétiennes étaient les Phalanges et les Forces Libanaises), est en fait une réalité actuelle en France.
Je ne cautionne d’aucune manière le massacre de Sabra et Chatila (essentiellement des civils Palestiniens), mais il faut comprendre que ce massacre a été commis en représailles aux massacres de villages chrétiens comme Damour et ses alentours, et comme une réponse directe (le lendemain) à l’assassinat du président nouvellement élu Bachir Gemayel (Chrétien), le tout sous couvert et appui de Tsahal (armée Israélienne) présente au Liban à cette époque.
Sous casques bleus, militaires MDI…..comprenne qui pourra!
Personnellement, je suis pour la politique d’ouverture opérée au Liban pour le mouvement Chiite (musulman). C’est la montée radicale des Sunnites (Frères Musulmans et autres) qui m’effraie; montée qui est favorisée par ce que tout le monde appelle le « printemps arabe » mais qui en fait consiste en un « hiver islamiste ». Preuve en est: La Libye où le premier geste des libérateurs était d’abolir les lois civiles matrimoniales et les remplacer par la Charia ; L’Égypte et sa nouvelle constitution ; La Tunisie et les amendements législatifs. Et pour bientôt la Syrie mais tant que Chine et Russie maintiendront leur opposition au système onusien mondialiste, l’échéance en sera retardée……pour combien de temps, c’est une question de bizzness!
Pour informations, les Chrétiens de Syrie sont persécutés (http://www.youtube.com/watch?v=x2Pro9Fp_ag) par ceux qui prônent la démocratie au même titre que les Libyens, Égyptiens et Tunisiens. Et que dire des Chrétiens d’Irak qui n’y sont plus…
Je finirai par la maxime d’Einstein que je vous conseille de bien méditer : « le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font du mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »
ACTU: Anniversaire de l’attentat du Drakkar au Liban , il y a 30 ans le 23/10/1983.
Le 23 octobre 1983, deux attentats suicides frappent les contingents américains et français venus pour le maintien de la paix au Liban. Cinquante-huit parachutistes des 1er et 9e RCP sont tués au poste Drakkar. Aujourd’hui, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif sont à Pamiers pour honorer leur mémoire. Drakkar. Deux syllabes qui roulent et se cassent en une explosion. Drakkar. Le surnom d’un immeuble de huit étages, d’un poste français où s’est installée depuis environ un mois la 3e compagnie du 1er Régiment de chasseurs parachutistes, à Beyrouth. Ce qui les a conduits là ? Septembre 1982…
Dans ce Liban multiconfessionnel miné par la lutte armée palestinienne (palos renvoyés de force par Israël depuis 1975) , déchiré par la guerre civile, écartelé par ses encombrants voisins syriens et israéliens, l’ONU se décide à mettre en place une force de maintien de la paix : la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB). La situation est alors inextricable. En juin juillet, les Israéliens ont envahi le pays puis cerné l’ouest de la capitale, prenant au piège Yasser Arafat et ses troupes. En août, à l’appel du gouvernement libanais, Français, Américains et Italiens se sont déployés pour s’interposer et sécuriser le départ des Palestiniens armés. Mais les civils sont restés. Le crime se déroule du 16 au 18 septembre. Durant deux jours, les phalangistes chrétiens (en réalité les israéliens) massacrent les réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila pour venger l’assassinat du président Bachir Gémayel par un membre du parti syrien… C’est le terrible contexte dans lequel prennent place 2 000 soldats français, 1 600 Américains, 1 400 Italiens et une centaine de Britanniques. Pour les Syriens, qui considèrent le Liban comme une chasse gardée, ces soldats de la paix sont des intrus. Des ennemis même pour l’Iran, en guerre contre l’Irak, qui outre son contentieux nucléaire avec la France, reproche à Paris d’armer Saddam Hussein. Syriens alaouites et Iraniens chiites sont traditionnellement alliés contre les pays occidentaux pour défendre leurs intérêts de puissances régionales. Enfin, le Hezbollah est en train de naître. Ce sera leur bras armé à l’intérieur du Liban.
Huit jours pour retirer les corps
Le 23 octobre 1983, l’attaque est dévastatrice. à 6 h 18, un camion piégé anéantit le QG américain à l’aéroport de Beyrouth et fait 241 morts dont 220 marines. Deux minutes plus tard, alors que les parachutistes français alertés par l’explosion voient s’élever le lourd panache de fumée au sud de la ville, c’est leur poste Drakkar qui est pris pour cible et s’effondre sur ses occupants. Du monstrueux amas de béton, il faudra plusieurs jours aux secouristes pour retirer les corps de 58 militaires, 55 parachutistes du 1er RCP et trois du 9e RCP, bilan auquel s’ajoutent 15 blessés. Seuls 26 soldats s’en sortiront indemnes, mais marqués à vie, dévastés. Ces hommes ? Encadrés par des professionnels, des officiers et sous-officiers aguerris, ce sont pour la plupart des appelés d’unevingtaine d’années qui ont signé pour un service long et se sont portésvolontaires pour le Liban. Dès le lendemain, le président français François Mitterrand est sur place pour soutenir le contingent français. Moins d’un mois plus tard, les Super-Etendard du Clemenceau répliqueront contre une caserne de gardiens de la révolution islamique et du Hezbollah, dans la plaine de la Bekaa contrôlée par les Syriens.
Cérémonie d’hommage
Depuis ? Trente années ont passé. Historiquement liée au Liban depuis 1920 et la création du Grand Liban, la France est toujours présente pour la paix, avec un bataillon de 850 hommes au sein de la Finul, la force de casques bleus déployés au sud du pays, secteur où les Tarbais du 1er Régiment de Hussards Parachutistes étaient déployés jusqu’en mars dernier. Trente années ont passé… mais dans le regard des survivants, des familles des victimes, les séquelles de l’effondrement du Drakkar n’ont jamais disparu. Ni les questions. Le Hezbollah a le premier revendiqué l’attentat ainsi que le mouvement de la révolution islamique libre (ce n’est pas 1 question, c’est évident mais y en a encore qui cherche à mettre cette horreur sur le dos des armées chrétiennes) . Mais, chez les survivants, on sait aussi que Drakkar avait été précédemment occupé par les services secrets syriens (alliés du hezbollah) qu’ils soupçonnent de l’avoir piégé. Lundi 14 octobre, à l’invitation du ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif et grâce à leur association, ils sont allés sur le site du Drakkar puis ont assisté dans l’enceinte de la résidence des Pins, résidence de l’ambassadeur de France à Beyrouth, à la cérémonie d’hommages aux victimes de l’attentat. Ayant déposé avec le ministre une gerbe blanche au pied du monument, Crispine Di Masso, dont le fils Thierry avait 19 ans, a pensé «à toutes les autres familles, à ce moment-là, car certaines ont malheureusement disparu». Un moment d’émotion intense, pour elle comme pour toute la délégation. «Mais ça m’a soulagé la reconnaissance de la Nation et l’accueil ici», ajoute-t-elle. Aujourd’hui, trente ans après, jour pour jour, c’est ce matin à Pamiers où en 1999 ont fusionné le «1er Para» et le 9e RCP, que le sinistre FM de la Défense Jean-Yves Le Drian et le ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif réitéreront cet hommage de la France en présence des représentants des familles et des survivants. Cinquante-huit morts… Jamais depuis l’armée française n’a eu à déplorer autant de tués sur une seule attaque. Le traumatisme ne s’est pas effacé qui résonne toujours aujourd’hui, avec l’actualité, dans ce Liban fragilisé par la guerre en Syrie.
A titre perso je tiens à rendre hommage à un de mes anciens camarades auvergnat et frère d’arme le para de 2e classe Raoux François, un brave petit gars de St Cernin, village du Cantal mort dans ce lâche attentat terroriste; c’était un simple appelé volontaire service long, un « bouseux » fils de paysan pour qui le service militaire offrait 1 opportunité , une pause avant de se lancer dans la jungle du marché du travail déjà bien appauvri en ces années 80, comme moi. Il faut aussi rétablir la vérité: La faction armée dénommée « les phalangistes chrétiens » n’avait fait que réagir à une invasion programmée de leur pays, ces palestiniens musulmans de+en+nombreux et dépassant le seuil fatidique de 15% de la population ont saccagé un pays à majorité chrétienne en moins d’une dizaine d’années, il s’agissait d’une réaction du peuple légitime libanais et alors qu’ils étaient sur le point d’infliger une défaite à toutes ces factions armées terroristes nous français pourtant liés par le serment de St Louis au Liban (promesse millénaire de civilisation chrétienne) avons été aider ceux qui commettaient une destruction du pays qui les avaient accueillis en les faisant s’échapper par le port , ce qui leur a permis de revenir par la suite recommencer à « semer le bordel »dans ce pays merveilleux, le pays du cèdre! ……De cet immense foutoir depuis est utilisé à bon escient le terme libanisation de la France en cours; dépassez les 15% d’islamistes dans un pays à civilisation chrétienne et vous atteindrez le point de non retour, je reviens la dessus de façon+explicite dans mes rubriques réservées à la guerre du Liban et à celles consacrées à ce qu’on assiste actuellement en France à travers le démantèlement de ses forces armées.
Durant mon 2e séjour ( En tant que civil chrétien français solidaire des phalangistes) , exultant dans 1 quartier repris par les FL..
Souvenons-nous des français qui se sont battus au Liban, aux côtés de nos frères chrétiens!
Îlot chrétien en terre d’Islam, le Liban fut soumis à partir d’avril 1975 à une atroce guerre civile qui fit plus de 20 000 morts. Quelques dizaines de français n’hésitèrent pas à se joindre aux combattants des milices chrétiennes, qui luttaient pour leur survie.
Ils étaient souvent très jeunes, étudiants pour la plupart. A l’exception de quatre d’entre eux, ils n’avaient pas encore fait leur service militaire. Pour eux, recevoir le baptême du feu était autrement plus excitant qu’endosser l’uniforme du « bidasse » dans une armée française qui sortait a peine des « comités de soldats ». Quelques amis se passèrent le mot. Les premiers payèrent eux-mêmes leur billet d’avion, tarif étudiant. Les phalangistes chrétiens leur donnèrent des fusils et les incorporèrent sans autre formalité. Quelques semaines après, ils rentrèrent en France passer leurs examens.
1ere image: 6 volontaires français, sur la 2e un en combat dans Beyrouth.
Trois mois plus tard, ils étaient de retour, avec d’autres camarades. Même accueil chaleureux de la part des phalangistes. Face aux dizaines de milliers de Palestiniens, armés à l’époque par le bloc de l’Est, les chrétiens auraient eu de lourdes pertes. Ce geste de dévouement, plus que l’importance numérique du renfort, leur montraient qu’ils n’étaient pas oublies du reste du monde? Pour tout salaire, une cartouche de cigarette par semaine, le gîte et le couvert. Mais ils n’étaient pas venus faire du tourisme. Le chef des Phalangistes, Béchir Gemayel, les mit aussitôt dans le bain. Ils furent charges d’attaquer la banque du Rif, où les Palestiniens s’étaient retranchés en force. Ce fut un succès. Aussitôt, on leur confia la mission de garder une mosquée, position importante dans la rue de Tripoli. Toute la nuit, ils repoussèrent les assauts palestiniens. L’un d’entre eux sera blessé par une roquette de RPG.
Confrontés aux difficultés de la guérilla urbaine, les Français sauront appliquer aux islamo-progressistes les recettes dont ils assaisonnaient leurs petits frères gauchistes des facultés du quartier latin. Ainsi, gênés par un sniper qui, retranché dans un bâtiment, fait du « résultat », les volontaires nationalistes finissent par l’expédier au paradis d’Allah à coups de cocktails molotov. Et les jours de guerre se succédèrent. Comme entrée en matière, cela valait bien toutes les « classes » du monde. Les gardes, les patrouilles, les embuscades, formaient leur quotidien. En quelques semaines, nos jeunes étudiants étaient devenus de vieux soldats et participaient aux opérations « de pointe ». On leur doit notamment la prise de la capitainerie du port de Beyrouth. Certains durent toutefois rentrer en France, pour y passer de nouveau leurs examens ou pour faire leur service militaire ! Plusieurs tentèrent de se faire reformer pour retourner au plus vite au Liban. Et d’autres volontaires en profitèrent pour se joindre à eux.
Ils voulaient rejoindre les milices de Camille Chamoun, chef du Parti National Libanais, réputé plus dur que celui de Gemayel, mais celui-ci n’étaient pas disposer à laisser partir ses troupes et les récupéra aussitôt. Stéphane Zanettacci étaient de ceux-là, il réussira plus tard en 1976 à rejoindre le PNL, mais en juillet, il fut pris dans une embuscade de nuit, lors lors du siège de Tall El Zaatar. Explosions de grenades, rafales de PM. Trois hommes furent touchés. Zanettaci, avec de multiples éclats de grenade dans le ventre, parvint à marcher jusqu’à la salle d’opération où il s’y allongea, mort.
Ses camarades décidèrent de faire payer cher aux palestiniens la mort de leur camarade. Plusieurs furent blesses. L’un d’entre eux en civil et sans armes, fut capturé et remis aux syriens. Torturé, il n’avoua jamais qu’il était un « mercenaire » et las, ses geôliers le libérèrent un mois plus tard. Au total, ce furent une cinquantaine de français qui participèrent à cette guerre. L’écrasante majorité se comporta remarquablement. Dans les années 80, d’autres volontaires emboitèrent le pas de leurs ainés et combattirent avec vigueur et dévouement aux cotes des chrétiens du Liban. Ainsi certains qui avaient servi en tant que casques bleus étaient revenus du Liban avec la nausée pour s’être rendu compte qu’on les avait envoyés la bas pour aider des ennemis de la chrétienté et tuer nos frères de civilisation. Ne pouvant m’étendre sur un sujet qui m’a valu bien des ennuis avec l’armée française et qui me poursuit encore étant toujours en activité professionnelle , il me reste une cicatrice qui ne se refermera jamais bien qu’étant retourné dans ce qui était un pays prospère avant l’invasion pour y apporter à mon niveau une aide (après avoir servi dans l’armée fr, se retourner contre celle-ci relève de la trahison) auprès de ces hommes et de ces femmes qui luttent encore de nos jours et dont on ne parle jamais car en haut lieu il a été décidé que la chrétienté doit désormais se soumettre, comment pourrait elle survivre en orient alors qu’elle est en voie de submersion en Europe, terre à partir de laquelle elle a dominé le monde depuis le 5e siècle de l’empereur Constantin jusqu’à la révolution française (Lire Michel Onfray) , moment décisif , satanique où l’esprit de sacrifice de l’occidental a été détruit au profit des droits de l’homme! Ce sont les civilisations constituées d’hommes prêts à mourir pour elles qui sont appelées à dominer le monde pas celle constituées d’hommes qui daignent se lever de leur canapé devant leur écran plasma pour aller manifester pour les droits des roms ………..
Document sonore assez rare je pense, que mon ami Jean Paul Bourre a ramené de son séjour au Liban en 89, et qui marque surtout une époque – celle de la résistance du « réduit » chrétien. Une chanson qui circulait sous forme de K.7 à Beyrouth Est, lorsque que le général Aoun était retranché dans Baabda et que les Forces Libanaises de Samir Geagea tenaient la « ligne verte ». Certaines des photos sont des docs perso (dont la photo prise dans la casemate des FL, sur la « ligne verte »)
Bachir le maronite un fidèle de Samir Geagea, mort au combat en 1988.
Il a remplacé les 2 suivants ( FSA et PM ) car il combinait les 2, on pouvait tirer au coup par coup, par rafale de 3 ou tout décharger en continuant la pression sur la queue de détente, il équipe encore l armée fr, pour visualiser son calibre , une cartouche est similaire à celle d une 222 remington ou 223 (carabine de chasse moyen gros gibier) j’ai eu la chance de voir arriver cette arme bizarre (combinant plastique et acier ) durant mon service ,fin 1983.
Actu concernant l’avenir du FAMAS:
En effet, contrairement aux autre fusils d’assaut mis au point durant le siècle dernier (AK47, M16, Sig 550, FAL…) le fonctionnement mécanique du fusil d’assaut français FAMAS diffère beaucoup de ses homologues. En fait, sur le plan technique, est unique au monde :
Alors que les autres fusils d’assaut fonctionnent par emprunt de gaz (un petit trou au 3/4 du canon vers la bouche) par lequel un peu de gaz entre pour actionner un piston déverrouillant la culasse de l’arme, ce qui éjecte l’étui de la munition venant d’être tirée et ensuite rechambrer une munition neuve.
Les créateurs du FAMAS ont tenus à utiliser toute la puissance de la munition pour le tir en évitant soigneusement de dévier une partie des gaz pour le fonctionnement interne ; on peut voir facilement le tube de réception des gaz déviés sur l’AK 47 qui se trouve au dessus du canon) comme sur tous les autres armes.
Les français veulent tout le temps se mettre en avant avec des techniques différentes et en imposant des conditions d’usages intenables.
Ainsi, on se retrouve avec des Famas, des Concordes, des Rafales qui nous coutent les yeux de la tète et qui sont invendables.
La munition de 223R est d’un prix modique normalement et je pense que celle du famas doit coûter la « peau des fesses ». L’arme étant aussi très chère et aussi invendable que le Rafale …
Voiçi un carton typique réalisable à 50 mètres avec une arme semi-automatique en 223R ou 222R. L’arme ayant un bipiéds standard dans ce cas.
Le FAMAS utilise de nombreuses pièces pour avoir non un dévérouillage mais un retard à l’ouverture. Ce qui le rend vulnérable à la perte d’une de ses petites pièces alors que les autres fusils d’assaut ont des blocs démontables rapidement et facilement.
La munition OTAN SS109 pour le « M16 » est donc incompatible pour le bon fonctionnement du FAMAS. Il est donc nécessaire d’avoir une filière industrielle spécialisée pour que « notre bon vieux » FAMAS soit approvisionné en munitions ou alors d’avoir une politique courageuse pour mettre fin progressivement à la carrière de cette bonne arme unique et chère.
Nos politiciens sont confrontés à un problème cornélien car l’armée Française ne consomme pas assez de munitions pour pouvoir entretenir une filière munitionnaire ; ce qui est une faute stratégique car ce qui caractérise un conflit c’est la coupure quasi-immédiate des routes commerciales. Pourvu que les étuis soit propres et correctement préparés ; en utilisant des ogives Sierra HP 55grs avec une charge de SP7 pour la précision.
Puisque la France est la croisée des chemins pour ses industries et ses savoirs faire qui sont en danger, voilà peut être une piste à explorer sur la base de fusils d’assaut existant. Il est inutile de réinventer la roue ou le fil à couper le beurre électronique, mais une filière munitionnaire produisant des 223R (5.56X45), des 9X19 ; des 308 NATO (7.62X51) et des 50 BMG (12,7X99) ainsi que d’autre calibres « made in France » pourrait être créatrice d’emplois et un débouché supplémentaire pour la SNPE. De cette façon, nous pourrions avoir une filière en partie privée et étatique pouvant être pérennisée.
« La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader,un système d’esclavage où grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude » Aldous Huxley
In french: Nous achetons des choses dont nous n’avons pas besoin avec de l’argent que nous n’avons pas pour impressionner des gens que nous n’aimons pas!
Pistolet Mitrailleur qui équipait aussi encore notre régiment en 83, fait tout en acier,très facile à démonter et remonter rapidement, grosse puissance de feu, arme qui a fait ses preuves en Indochine et Algérie.
Fonctionnement : semi automatique par emprunt de gaz
Longueur totale : 1 075 mm
Longueur du canon : 580 mm
Masse à vide : 4,7 kg
Capacité du chargeur : 10 cartouches
Cadence de tir : 24 coups par minute
Portée pratique : 200 mètres
Portée pratique maximum : 600 mètres
Fusil Semi Automatique qui équipait encore mon régiment avant que le FAMAS n’arrive, un vieux fusil assez lourd et encombrant fait de bois et d’acier. Il servait surtout aussi de lance grenade. Il s’agit en fait de la dernière version des mas 36 et 49.
Le permis PL se passait dans les années 80 sur des gros Simca ou « Marmons » sur lesquels il fallait pratiquer « le double débrayage ». A cette époque l’armée constituait un bon moyen pour nombres d’appelés d’origine modeste de passer tous les permis, VL, PL, super-lourd et voire même transport en commun. Ainsi, nombres de routiers ou chauffeur de bus avaient acquis leur métier grâce au service. Il suffisait de ne pas faire de conneries pour se le faire valider dans le civil et nous pouvions même bénéficier si nous avions fait suffisamment de KM d’un certificat qui nous permettait de ne pas avoir à payer l’assurance jeune conducteur. Mais, faut pas croire que chauffeur était une sinécure, tout dépend où l’on était affecté, ainsi au 126e RI, un chauffeur affecté en Cie de combat crapahutait comme les autres, ce qui n’était pas le cas des conducteurs de la Cie de commandement et de service ( ex du chauffeur du colon).
Les revues de camions étaient fréquentes, la devise de l’adjudant: « Peinture sur merde=propreté! »
La consommation de nos véhicules feraient frémir n’importe quel bobo écolo actuels……….de 15l/100 pour 1 simple jeep, ça montait à du 30 ou 40l au 100 pour les camions Dodge, Simca, GMC bref toutes ces antiquités que nous avaient laissées les US après 1945, ci-dessous un Dodge 6 roues motrices……
Guerre d’ Algérie, depuis la France n’a plus envoyé d’hommes du contingent à la guerre (sauf des volontaires service long qui étaient donc considérés comme des engagés) , ceux là ont embarqué à Marseille pour « le ciel si brulant de l’Algérie »comme on dit dans le chant: « Adieux vieille Europe, que le diable t’emporte, adieux vieux pays pour le ciel si brulant de l’Algérie, adieux souvenirs, notre vie va finir, il nous faut du soleil, de l’espace pour redorer nos carcasses…… »
Il parait que c’est à cause/grâce (rayer la mention ne vous convenant pas) de la forte présence de soldats du contingent que le putsch du « quarteron » de généraux ( Salan, Challe, Jouhaux, Zeller) n’a pas réussi , ces soldats auraient effectivement durant les 2 ou 3 jours des opérations saboté les transmissions ce qui a mit une merde indescriptible car la situation floue exigeait de savoir rapidement qui ralliait ou qui ne ralliait pas les putschistes , beaucoup de commandant de bataillons et de régiments ne recevant pas de compte rendu de la situation, alors que le 1er REP dont le commandant Hélie de St Marc avait pris la tête en l’absence de son colonel contrôlait Alger et Oran, ont préféré dans le doute rester fidèle au pouvoir légal sachant les risques qu’ils encouraient en cas d’échec. On a vu par la suite les condamnations terribles subies par les officiers (exécutions, emprisonnement, radiation à vie, dissolutions d’unités entières) et De Gaulle voulait même dissoudre la légion, il parait que c’est Messmer (ancien officier de légion) qui l’en a dissuadé.
Ci après une autre vision de cette guerre que celle qui nous est servie par les médias français:
Il faut savoir :
que l’Algérie n’est pas, comme certains le croient, une terre de richesses fabuleuses où quelques gros colons, vautrés dans leur or, tiennent en esclavage une population d’indigènes faméliques,
qu’en dehors d’une classe aisée qui comprend à peine 15 000 personnes, 1e revenu moyen de ces Français d’Algérie est inférieur de 20% à celui des Français de la métropole,
que l’Algérie n’a que 11 millions d’hectares de terres cultivées,et que sur ces 11 millions d’hectares, 9 millions, plus des trois quarts, appartiennent à la population musulmane, 2 millions d’hectares seulement à des Européens,
qu’en raison de leurs méthodes archaïques, les agriculteurs musulmans n’obtenaient, jusqu’à ces dernières années, dans la culture des céréales, que des rendements très inférieurs à ceux qu’enregistrent les agriculteurs européens,
que la plus grande partie des terres européennes a été gagnée sur des steppes jadis incultes ou sur des marais jadis inhabités parce que mortellement insalubres,
que le vignoble algérien, qui occupe 372 000 hectares, a été, dans sa presque totalité, créé de toute pièce par des Européens, et qu’il distribue, chaque année, près de vingt milliards de francs de salaires.
Il faut savoir aussi :
que le pays qui se nomme aujourd’hui Algérie n’était pas en 1830, à l’arrivée des Français, un État comme l’étaient le Maroc et la Tunisie,
que ce pays se composait alors d’un ensemble de tribus sans aucun lien entre elles,
que ces tribus étaient même animées les unes envers les autres d’une hostilité que 1’occupant turc avait pris bien soin d’entretenir, de crainte qu’une même haine pût les unir contre lui,
que le sentiment de patrie était, chez ces populations, totalement ignoré,
que ce pays n’avait même pas de nom.
Il faut savoir que d’un point de vue démographique, sans la présence française, l’Algérie serait une terre quasi totalement désertifiée :
qu’en ce pays régnait, à l’état endémique, ia peste, ia variole, 1e typhus, et que le chiffre de la population était en diminution constante depuis l’époque romaine,
que ce chiffre de la population musulmane, qui était, en 1830, tombé à moins de deux millions, est aujourd’hui de huit millions trois cent mille,
Il faut savoir encore :
qu’un décret de mars 1956, tenant compte de ce que les jeunes Musulmans éprouvent souvent un retard dans leurs études, a reculé, pour ceux-ci, la limite d’âge dans tous les examens et concours,
Il faut savoir enfin que la France a créé en Algérie :
un réseau routier de 80 000 kilomètres sur lequel circulent 130 000 véhicules automobiles (voitures et cars),
un réseau ferroviaire de 4 350 kilomètres, transportant chaque année 15 millions de voyageurs,
32 aérodromes sur lesquels atterrissent annuellement 10 000 avions,
14 ports modernes,
16 000 kilomètres de lignes téléphoniques,
150 hôpitaux, avec 30 000 lits,
un Institut Pasteur,
2 000 médecins,
des colonnes médicales mobiles qui luttent sans répit contre le paludisme, la tuberculose, le trachome,
que les Français européens (d’Algérie) paient, à eux seuls, 80 % des impôts directs lesquels sont consacrés, pour les neuf dixièmes, à l’amélioration des conditions de vie des populations musulmanes,
que les Musulmans algériens qui travaillent en France envoient, chaque année, 40 milliards de francs à leurs familles,
que les salaires agricoles sont les mêmes pour les Européens et pour les Musulmans,
que ces salaires, bien que considérés par la France comme trop bas, sont à égalité avec ceux d’Espagne et d’Italie, et quatre à cinq fois supérieurs à ceux des fellahs des bords du Nil
IL FAUT SAVOIR QUE : Alors que nous maitrisions totalement le terrain avec la VICTOIRE MILITAIRE , le gouvernement fr a laissé massacrer par le FLN les harkis et beaucoup d’européens (les pieds noirs) , voici un des plus terribles épisodes avec celui de la rue d’Isly. 5 juillet 1962: Le massacre d’Oran.
Ce 5 juillet à Oran, alors que le prétendu « cessez-le-feu » était en vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroule une chasse aux Blancs visant les malheureux qui n’avaient pas encore eu le temps de quitter les lieux (Je serai dur mais il s’agissait aussi d’indécrottables optimistes béats sans aucune culture historique du style des juifs qui avaient décidé de rester en Allemagne après la prise du pouvoir par Hitler ……) . « On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait. On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »
Cette ordure de général Katz, aux ordres d’une autre ordure: Bilan : 3 000 morts et disparus.Le pire, dans cette histoire, est que 18 000 soldats français étaient stationnés à Oran. Ils reçurent l’ordre de l’infâme général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans intervenir. Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ». « C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une communauté sansdéfense, en présence d’une armée qui laisse assassiner sesressortissants sans intervenir, cela pourrait se reproduire dans une France en voie d’islamisation . La tuerie dura près de six heures. Lorsque à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt. Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crochets des bouchers, dans des poubelles… Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible. Les soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette Saint-Barthélemy. On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus. C’est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini. Ce qui est sûr, c’est que le massacre était prémédité car les tueries commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était vaste. On peut presque dire que les morts eurent de la chance, car le sort des disparus qui furent signalés par des témoins dans les mines de l’Algérie, dans des prisons sordides, dans des maisons closes et des bars à soldats, traités en esclaves ou torturés fut sans nul doute pire encore. » (témoignage de Geneviève de Ternant) A lire, un dossier sur l’affaire « Katz – massacre d’Oran » ici.
En haut scraths mis sur le terrain , couleur kaki, en bas mis à la caserne car plus visibles.
C est un carré scratché sur le devant du treillis bien visible, du temps du contingent un autre grade : le score du nombre de jours qu’il nous restait à tirer différenciait encore plus les appelés entre eux. Étant apte à l’école d’officier durant mes trois jours, j’ai refusé ( bêtement) ayant en plus été lobotomisé par l’ambiance post 68tarde antimilitariste , je me considérai héritier d’une dynastie de combattants de base en raison de mes origines paysannes dont tous mes ascendants avaient effectué leurs guerres et leurs services militaires en tant que simple 2e classe en unité combattante (voire 1ere classe) , je me serai mal senti à l’aise en étant le seul officier de la dynastie familiale et puis je voulais vivre cette expérience avec des fils du peuple que je considérai comme mes semblables malgré mon niveau d’étude. N’aimant pas trop être commandé, je me voyais encore plus mal commander , la vie à la caserne, je désirai la partager avec ceux que beaucoup de fils de bourges considéraient comme de la vile populace…… dont j’étais issu!Je raconte dans mon récit que même si je ne regrette pas cette décision, cela m’a toutefois empêché d’effectuer une carrière militaire intéressante et c’est un capitaine qui m’a obligé à intégrer une formation de caporal (au bout de 10 mois de service) me faisant comprendre combien j’étais passé à côté d’une opportunité qui ferait qu’à l’heure actuelle je serai à la retraite…………. si j’avais pas pris du plomb en opération extérieure.
Ce pastiche du capo/chef est surtout de mise à la légion où pour atteindre ce grade il faut attendre plusieurs années et avoir fait ses preuves en opération extérieure!
Sergent/chef Hartmann, un des meilleurs interprètes dans le rôle d’un instructeur dans le film Full métal jacket , ce type au départ engagé par Stanley Kubrick comme simple conseiller technique a finalement été engagé pour devenir l’acteur culte de la 1ere moitié du film consacré à l’instruction de jeunes marines avant de partir au Vietnam. Cet acteur qui était un véritable ancien instructeur tenait un rôle de composition, sa capacité à débiter des flots d’injures durant plusieurs minutes a convaincu Kubrick, c’est d’ailleurs lui qui est resté dans la mémoire du film ! C’est d’ailleurs la partie instruction qui était la plus intéressante se rapprochant de manière un peu exagérée de ce que nous subissions durant la période de classe dans les compagnies de combat et surtout décrivant bien ce en quoi consistait une instruction militaire, du nettoyage des chambrées, rangement, entretien des armes, sport, marche au pas, chants, parcours du combattant, tir…etc
Zum Sehen geboren, zum Schauen bestellt, dem Turme geschworen, gefällt mir die Welt…C’est de Goethe, je sais pas ce que ça veut dire mais ça en jette un max!
Avant le char Leclerc c’était notre plus gros char censé s opposer aux soviétiques, ici on est en manœuvre à Canjuers, terrain idéal pour simuler des combats blindés+ infanterie. Construit à 3571 exemplaires dont la moitié à l’exportation.
Ci-contre ce même char équipé du missile nucléaire tactique Pluton.
Cette photo est typique de l’état d’esprit de l ‘armée du contingent, à comparer avec n importe quelle image de notre armée de pro actuelle, décontraction , cigarette au bec, jeep en panne, photo noir et blanc. Bon comme vous avez compris si vous en êtes arrivés jusque là que bien que je tienne à ne pas dériver dans l’antimilitarisme conformiste ( car ma théorie c’est que le conformisme c’est de vouloir être comme tout le monde dans l’époque où l’on se trouve, donc actuellement, il ne fait pas bien du tout d’être militariste donc je le suis par anticonformisme viscéral , si c’était mal d’être écolo je le serai mais non! c’est trop cool d’être écoloooo…), hé bien je vous envoie le sketch de Coluche sur l’armée en vous précisant que ce dernier a fait son service et n’en gardait pas un mauvais souvenir du tout, il n’a même pas fait de trou et s’y est très bien comporté mais ça ne lui aurait pas fait une bonne pub si ça c’était su à l’époque!
Soldat d’infanterie en tenue complète, style années 80, treillis kaki, casque lourd salade, FSA avec baïonnette, , brelages, pelle US posté en embuscade.
A Omar Sharif qui lui demandait quel était son nom dans le film « Le casse », Belmondo lui répondit, je m’appelle Azad, ce qui veut dire libre dans une certaine langue…..Et Sharif de lui rétorquer: « Moi c’est Abel Zakaria, ce qui ne veut strictement rien dire…….. »
Si ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d’eux, ils en diraient encore davantage. Sacha Guitry, tiens , il en vaut bien 2: Si la femme était bonne, Dieu en aurait une.
Caractéristiques générales
Équipage
2 + 10 passagers (Version P)
Longueur
6,05 m
Largeur
2,49 m
Hauteur
2,06 m
Masse au combat
13 tonnes
Blindage et armement
Blindage
protection contre le calibre 7,62 mm, les mines et les éclats
diesel 6 cylindres en ligne (mids)
220 ch (161,8 kW)
Suspension
4 roues motrices en version française et 6 roues motrices en version export
Vitesse sur route
90 km/h sur route et 2,2 m/s sur l’eau
Puissance massique
16,92 ch/t
Autonomie
1000 km
EN 1984 le 126e RI a perçu ses 1er VAB, véhicule amphibie/avant blindé destinés à transporter de façon sécurisée par rapport à nos vieux camions simca les hommes de troupe, ici des gars de la 2e cie de combat devant leur vab planqué en zone forestière
C est les très grandes manœuvres à Baden Baden en RFA avec les armées des USA, British, RFA, Belges, Néerlandaises et autres de l’OTAN. Le régiment d’infanterie où j’avais l’insigne honneur de servir était encore équipé des vieux véhicules us comme les jeep, dodges, gmc et les ricains éprouvaient un malin plaisir à se foutre de notre gueule eux qui disposaient d’un parc impressionnant de véhicules avec chauffage, sur la 1ere image je pose devant l’hélico de notre chef d’état major, le général De Boisdefre ……
Les grandes manœuvres en RFA, c’était quelque chose, de gros effectifs étaient mobilisés, il s’agissait de rappliquer le plus vite possible en renfort direction le rideau de fer car nous simulions une invasion géante des armées du pacte de Varsovie; avec les Américains et les Britanniques nous foncions à travers l’Allemagne avec de gros efforts de coordination afin d’établir sur une ligne de de plusieurs milliers de km un rempart destinés à stopper une éventuelle armada communiste.
Dans l’attente du départ pour rejoindre notre « embuscade » à 20 KM
Une nuit dans cette casemate entre 4 murs et sur des lits de camps, c’est le « Waldorf Astoria » plutôt que coucher en pleine foret noire…
Héliportage de notre section pour se rendre sur le lieu d’opération à 250 km à la frontière RFA/RDA, le grand luxe!
Bon, les citations puisque ça vous plait je vais en mettre une de celui qui risque de me faire passer en 17e chambre correctionnelle (non pas Faurisson, l’autre, celui qui n’a jamais déçu aucunhistorien) : Plus le mensonge est gros, plus le peuple le croira : un mensonge répété 10 fois reste un mensonge, répété 10 000 fois il devient une vérité. L’ex caporal d’artillerie de la Wermacht en 14/18 et à l’occasion chancelier du 3e Reich.
Aout 83, je suis au 1er rang en bas, le 4e à partir de la gauche, il s agit de la photo officielle prise quasiment le 1er jour . En haut, au centre le grand à lunette, c’était un aspirant , appelé sorti de 4 mois d’instruction à l’école des officiers de réserve,qu’on appelait « mon lieutenant », un gars sympa de 1m95 qui tirait ses 2 derniers mois avec cette section de conducteurs à l’instruction pour 2 mois . La section était commandée essentiellement par des appelés à part quelques « juteux » (adjudants) engagés qui se comportaient pas pire que certains sergents appelés comme nous et qui se sentaient plus avec leur barrette dorée……
Dès les 1ers jours de classe, les corvées et rangement avant même l’apprentissage de la marche au pas en chantant constituent nos principales occupations, le 2e classe avec son+fidèle compagnon: le balai réglementaire!
TIG: travaux d’intérêt général, ici sur le terrain avec les 2e classes Chazal et Domenech ramassage des détritus et dans la bonne humeur en+!
La période des classes durait 2 mois, c’est la durée correspondante à « l’instruction ». La formation doit être complète , d’abord sur le plan militaire et aussi sur d’autres domaines si vous êtes dans une section de conducteur par exemple vous aurez en plus des cours pour passer votre permis de conduire. Au 126e RI, nous n’avions pas le temps de nous ennuyer , le réveil à 5h30 suivi des corvées de chambre, le footing du matin, apprendre à marcher au pas en chantant, apprendre le salut et à se présenter, les marches , apprendre à se servir des armes, les entretenir et tirer avec, le lancer de grenade, le combat en foret, dormir dehors en campement…etc, à l’issue des classes une longue marche chargé comme des mulets réussie donne droit à porter la fourragère du régiment. Je raconte tout cela en détail dans mon récit.
De garde au dépot de munition de la courtine avec ma jeep authentique hotchkiss américaine et mon famas, casquette hivernale avec les couvre-oreille de rigueur en hiver.
Être conducteur de jeep en Cie de combat, faut pas croire que cela permet d’échapper à tout ce qui est physique! Ça autorise certains privilèges comme pouvoir se déplacer et emmener des camarades à l’extérieur du camp pour aller se taper une bière à part ça, on crapahute comme les autres lorsque l’on ne conduit pas, d’autres parts on se trimballe souvent des sous/off ou officiers pénibles mais parfois on en rencontre aussi de formidables comme mon capitaine de la 3e Cie, ex béret vert (qui m’appris des tas de choses sur l’histoire militaire française) et qui avait presque réussi à me convaincre de m’engager .
Voici 1 vidéo sur l’histoire de ce véhicule quasi mythique (plus son évolution jusqu’à nos jours):
Le socialisme échoue quand il a fini de dépenser l’argent des autres. Margareth Thatcher
En 1984 on utilisait encore les masques modèles ANP modèle 51 modifié 56, à l’entrainement, un exercice consistait à enfermer 10 hommes dans un compartiment confiné ou on n’avait disposé que 9 masques, le sergent balançait une lacrymogène et fermait quelques mn….celui qui sortait les yeux éclatés, le nez coulant, la gorge irritée était éliminé,ensuite on recommençait , 8 masques pour 9 soldats et ainsi de suite, 7 pour 6, 5 pour 4…………..etc, putain les bastons dans le réduit…mouarfff!!!
COMPARATIF de L’ÉVOLUTION du MASQUE à GAZ:
3 citations du vieux Sénèque : Le destin guide ceux qui l’acceptent, et traîne ceuxqui le refusent / Il faut toute unevie pour apprendre à vivre/ Ce n’est pas que nous disposons de peu de temps. C’est que nous en perdons beaucoup.
Ici des camarades de la CEA (Cie d’éclairage et d’appui reconnaissable par le passant noir à l épaule) ayant bien éclusés après une journée de crapahute sur le terrain au camp de Caylus. Si ma mémoire est bonne, lors de ces grandes manœuvres, nous apprenions, par section, lors de sorties en foret à nous « demerdieren » , en gros, on nous lâchait en binômes avec le minimum et il fallait qu’on se débrouille pour se nourrir (parfois le sergent libérait un poulet vivant qu’il fallait qu’on attrape , qu’on plume et qu’on bouffe) , il y avait certaines règles du biffin à respecter , en plus du fomec-bt ,il y avait celle-ci fondamentale:
La règle « destroy » était notre jeu de mot pour retenir la règle des trois. Vous savez bien ! Celle qui vous évite de vous autodétruire. C’est un excellent moyen mnémotechnique pour ne pas perdre de vue l’essentiel, à chaque instant; si un jour vous devez survivre dans un milieu hostile. En effet, cette règle vous donne votre marge de manœuvre opérationnelle en terme de temps et de priorité.
Trois secondes – C’est le temps maximum que vous avez pour vous échapper ou prendre une décision face à un danger immédiat dans une situation de survie.
Trois minutes – C’est le temps moyen que vous pouvez survivre sans air respirable. Oubliez le « grand bleu » cela vaut mieux, croyez moi !
Trois heures… Sans logement ou abris, c’est le temps maximum dont vous disposer avant de mourir d’hypothermie (froid) ou hyperthermie (chaleur). Evidemment, la force du vent et la température au sol peuvent diminuer fortement ce temps.
Trois jours le temps avant que la déshydratation vous tue parce que vous manquez d’eau.
Trois semaines représente le temps avant que vous ne puissiez assurer les tâches quotidiennes nécessaires à votre survie en raison du manque de nourriture.
Trois mois sans rencontrer quelqu’un d’autre, c’est le temps dont vous disposez avant de tomber dans une phase de dépression. Attention ! Certains sont plus sensibles que d’autre à l’isolement…
La liberté n’est jamais qu’à une génération de l’extinction. Nous ne la transmettons pas à nos enfants par le sang. Il faut se battre pour la protéger et la transmettre. L’État n’est pas la solution : c’est le problème !….Ronald Reagan
Des gars de la cea, cie d éclairage et d’appui ajustent leur mortier de 81, équipement type de l infanterie fr des années 80 encore très proche de celle de la 2e guerre mondiale et pas du tout électronisée et sans tenues robocop comme actuellement.
Le même mortier de 81 utilisé en Afghanistan par les USA, très efficace pour bombarder une position bien délimitée comme vous pouvez les constater avant de préparer un assaut:
Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux l’autorité de personne, alors c’est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie. PLATON
Le père et le gd père ont eu chacun leur guerre mondiale chaude, moi j’ai eu la guerre froide contre les Russkoffs , sous cette toile de tente ce terme prenait tout son sens quand on y dormait la nuit par moins 15 degrés à même le sol gelé . Nous sommes de crapahute avec les bleus que j’encadre à la 2 e section de la 3e Cie de combat, j’ai la chance d’être commandé par un capitaine ancien légionnaire du 2e REP et des sous off également venus de la légion.
La vidéo vient ici pour replacer le contexte historique de guerre froide, terme qui ne veut dire rien d’autre que période d’attente de la 3e guerre mondiale, celle-ci n’a pas eu lieu entre les 2 blocs occidentaux et communistes tout simplement grâce à la bombe nucléaire qui rendait impossible toute conflagration sans destruction massive et totale d’une bonne partie de l’humanité et non à la construction du marché commun comme on cherche à nous le faire accroire depuis les années 50 ….
l’exercice militaire qui a bien failli déclencher la Troisième Guerre mondiale
On le sait désormais grâce à des documents de la CIA et du KGB notamment: l’hystérie de la Guerre froide a atteint son sommet entre le 7 et le 11 novembre 1983.
A cet instant précis j’étais au 126e RI et étrangement, les « semaines » (La Cie qui était de garde et de sections d’interventions rapides à la caserne) avaient été renforcées sans qu’on sache pourquoi, les départs en perme avaient été réduits de moitié………
Selon un document déclassifié de l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA), intitulé «American Cryptology During the Cold War», la «période 1982-1984 fut la période la plus dangereuse de la confrontation américano-soviétique depuis la crise des missiles de Cuba». Ce document secret raconte que «l’hystérie de la Guerre froide a atteint son sommet» à l’automne 1983, au cours d’un exercice de tir de missiles nucléaires de l’Otan baptisé Able Archer 83 qui, selon un rapport de renseignement de la CIA, a vu «des unités aériennes soviétiques stationnées en Allemagne de l’Est et en Pologne placées en état d’alerte maximum ainsi que le déploiement de forces de frappe nucléaires».
Malgré les conséquences éventuelles qu’aurait pu avoir cette escalade nucléaire imprévue, l’histoire de l’incident Able Archer 83 est resté pour une large part inconnue du grand public. Cette pénurie de sources a même poussé certains critiques –non sans raison– à décrire la peur d’une escalade en 1983 comme «une chambre d’écho de recherches inadéquates et d’analyses erronées» un «processus d’auto-intoxication» fondé sur «des éléments disparates». Afin de tenter de remplir cette chambre d’écho, les archives de la Sécurité nationale ont commencé à mettre en ligne, en trois parties, la plus importante collection de documents concernant cet incident disponibles sur Internet. Ces documents ont été obtenus grâce au Freedom of Information Act (FOIA, loi sur la liberté d’information) et sont issus de la CIA, de la NSA, du Département de la défense et du Département d’Etat, des archives américaines mais également d’anciens documents déclassifiés du Politburo et du KGB, d’entretiens avec d’anciens généraux soviétiques et d’autres documents issus d’anciens Etats communistes. Les dossiers mis en ligne contiennent un document particulièrement éclairant: le rapport de la 7e division aérienne américaine à l’issue d’Able Archer 83.
Ce rapport est le premier document officiel à décrire dans le détail le scénario de l’exercice Able Archer 83, qui prévoyait un glissement progressif d’opérations conventionnelles vers des opérations nucléaires. Il révèle en fait que les sources secondaires dont se sont inspirés les récits contemporains d’Able Archer 83 se sont même trompés sur les dates exactes de l’exercice (du 7 au 11 novembre 1983).
Ce rapport contient également d’autres détails éclairants sur l’exercice Able Archer 83 qui suggèrent que certains de ses éléments étaient clairement plus provocateurs que les exercices précédents. De tels changements auraient ainsi été mal compris par les organismes de renseignement soviétiques, alors sur le qui-vive, car préoccupés par la «décapitation» des missiles «Pershing II» qui devaient être déployés en Europe et poussèrent le Secrétaire général soviétique en place, Iouri Andropov à ordonner la plus importante opération de renseignement jamais effectuée en temps de paix: l’Opération RYAN. Leur mission? S’assurer de ne pas être en face d’une situation de Raketno-Yadernoye Napadenie, le nom de code d’une attaque nucléaire occidentale préventive, que les Soviétiques redoutaient tant.
Parmi les indices que quelque chose se préparait: le transfert, en silence radio complet, de 19.000 soldats américains vers l’Europe (cela s’était déjà produit lors de l’exercice conventionnel précédent et de plus grande ampleur, Autumn Forge 83), le déplacement du QG de l’Otan du «Quartier-Général Permanent vers le Quartier Général de Guerre Alternative», la mise en œuvre de nouvelles «procédure de mise à feu des armes nucléaires» dont des consultations avec des cellules à Washington et à Londres et «des questions politiques sensibles» posées par la désignation des nombreuses sorties de bombardiers B-52 comme autant de «frappes nucléaires».
Selon le scénario de l’exercice Able Archer 83, qui prévoyait une Troisième Guerre mondiale débutant en Europe centrale, le conflit entre les deux superpuissances était censé commencer avec, en toile de fond, «un changement à la tête de l’Union soviétique en février 1983», «une agitation grandissante en Europe de l’Est», et pour finir, l’invasion par le Pacte de Varsovie (baptisé «Pacte Orange» au cours de l’exercice) de la Yougoslavie après qu’elle aurait demandé l’aide économique et militaire de l’Occident. Alors, le 3 novembre, les forces du Pacte Orange franchissaient la frontière finnoise, envahissaient la Norvège le lendemain et s’aventuraient en Allemagne de l’Est («les forces orange effectuent des attaques aériennes tout le long de la frontière allemande») puis s’attaquaient au Royaume-Uni («les attaques contre les aérodromes du Royaume-Uni interrompent les opérations des bombardiers et détruisent quelques appareils»).
Ne parvenant pas à empêcher la poussée des forces conventionnelles soviétiques, les forces bleues (l’Otan) «demandent l’emploi limité de têtes nucléaires contre des cibles fixes prédéterminées» au matin du 8 novembre. Mais «l’usage d’armes nucléaires par les Bleus ne mettant pas un terme à l’agression des forces oranges», le Commandant suprême des forces en Europe (Saceur) opte pour une généralisation des attaques nucléaires. Le feu vert est donné le 11 novembre, date de la fin de l’exercice. A ce moment-là, on considère en effet qu’il n’y a plus rien à détruire.
La publication récente du rapport post-opération d’Able Archer 83 n’est pas sans ironie. Au moment même où l’Otan était en train d’effectuer un exercice mettant en scène un glissement d’un conflit conventionnel vers un conflit nucléaire, en Union soviétique, on plaçait les forces nucléaires en alerte maximale, craignant une frappe nucléaire préventive de l’Otan. La guerre nucléaire a bien failli avoir lieu. Tout cela à cause d’un exercice trop réaliste…
En 2013 la situation géopolitique a totalement été bouleversée, désormais c’est sur la Russie que l’occident doit compter pour être sauvé, paradoxalement, le communisme les a préservés durant des décennies (absence d’immigration de peuplement) des projets mondialistes menés par le système visant à détruire les peuples, les nations et leurs traditions pour les remplacer par un immense pandémonium éclaté en isolats qui se feront la guerre entre eux et à l’intérieur même de nos anciennes patries , plus de lutte des classes mais conflits inter ethnico-religieux hyper violent pendant que les élites resteront dans des zones hyper sécurisées d’où elles ne sortiront qu’en hélicoptère: analyse d’ Aymeric Chauprade viré de l’école de guerre pour excès de lucidité.
Le 13 juin 2013 à Moscou, Aymeric Chauprade est intervenu à la Douma d’État avec une délégation de français opposés au mariage pour tous pour appuyer les efforts de la Russie visant à résister à l’extension mondiale voulue par l’Occident des “droits” des minorités sexuelles. Voici l’appel qu’il a lancé. Mesdames et Messieurs les députés de la Fédération de Russie: C’est un grand honneur que de m’exprimer devant vous aujourd’hui, l’honneur d’un Français patriote qui regarde la Russie en alliée historique. Depuis 1989, l’Amérique tente d’accélérer son projet de domination unipolaire et de l’imposer à tous les peuples de la planète. Avec un écrasant budget de défense, égal à la somme de tous les autres États, avec une monnaie de référence qui lui donne la main sur l’économie mondiale, avec des réseaux de recrutement des élites mondialisées, avec un pouvoir médiatique et culturel global, l’oligarchie financière américaine mène la guerre aux peuples libres sur le double théâtre de l’information et de la géopolitique. Entraînant avec elle l’Union européenne, elle dessine le visage des “Bons et des méchants”, viole nos conversations et données privées, bombarde, envahit ou détruit par la guerre civile et l’embargo les États qui lui résistent.
Mais la guerre géopolitique que cette oligarchie occidentale mène contre la Russie et contre l’indépendance des Européens, se double d’une guerre idéologique. Hier, les révolutions “colorées” en Géorgie et en Ukraine, aujourd’hui, les FEMEN, les “Pussy Riot“, ou le mariage homosexuel en France, ne sont l’expression que d’un seul et même phénomène : l’alliance du mondialisme occidental avec le nihilisme anarchiste, cette idéologie destructrice, qui, sous des formes variées dans l’Histoire, n’a eu de cesse que de s’attaquer aux fondements de la civilisation, à la dignité de la personne, à la famille, à la nation souveraine. Bien qu’ultra-minoritaire, ce nihilisme anarchiste contrôle largement les médias occidentaux, terrorise la classe dirigeante européenne, et bénéficie du soutien financier de milieux d’affaires mondialistes et pro-américains. Face à cette nouvelle forme de terrorisme, pour défendre le monde multipolaire que nous voulons, seul garant d’une paix globale et juste, le temps est venu de constater qu’une nouvelle bipolarité idéologique se superpose à la multipolarité géopolitique.
La nouvelle bipolarité met face à face, dans un affrontement qui va s’amplifier, d’un côté ce totalitarisme planétaire, qui détruit simultanément la famille et la nation, en réduisant la personne à un consommateur esclave de pulsions marchandes et sexuelles, de l’autre côté, des peuples trahis par leurs élites, assoupis devant la perte de souveraineté et l’immigration massive, mais que l’attaque contre la famille commence à réveiller. Mais attention ! Mis en échec sur le terrain géopolitique, grâce à la multipolarité, le projet mondialiste essaie de se relancer par une nouvelle idéologie révolutionnaire. Dans ce nouveau combat, Mesdames et Messieurs les Députés, ceux qui ne veulent pas du bouclier anti-missiles américain, de la domination de l’OTAN, de la guerre contre la Syrie et l’Iran, sont dans le même camp que ceux qui refusent la perte de souveraineté, le grand remplacement de population, les FEMEN, la théorie du genre, le mariage des homosexuels, et bien d’autres marchandisations du corps humain encore. Mesdames et Messieurs les Députés, c’est avec le Président Poutine et toutes les forces vives de Russie, que votre pays a engagé un redressement sans précédent, militaire, géopolitique, économique, énergétique et spirituel, qui force l’admiration des patriotes français ! Les patriotes du monde entier, attachés à l’indépendance des peuples comme aux fondations de notre civilisation, tournent en ce moment leur regard vers Moscou.
C’est plein d’espoir qu’ils voient la Russie légiférer contre la promotion publique de l’homosexualité, contre le risque d’adoptions internationales d’enfants russes par des couples unisexe et contre l’ingérence d’ONG nihilistes et manipulées par les réseaux américains. Mesdames et Messieurs les Députés, la Russie est devenue l’espoir du monde contre le nouveau totalitarisme ! Le temps est venu de former, autour de la Russie, et avec les patriotes de tous les pays, l’Internationale de ceux qui aiment leur identité, leur famille, et qui refusent que la personne soit réduit à une marchandise !
Vive la civilisation, vive la Russie, vive la France !
______________________________________________________________________________________________________________________________________Ilfaudrait Il faudrait reconnaître que le chaos politique contemporain est lié à la décadence du langage. Georges Orwell. En clair comme l’avait prédit cet auteur dans « 1984 « , celui qui contrôle le langage contrôle la pensée et quand la pensée est contrôlée, c’est gagné, plus besoin de goulags ni de camps de rééducation………Vous pouvez essayer dès demain de tester dans votre entourage ce concept, si vous êtes plus de 2 avec vos collègues , essayez d’aborder l’actualité de la manif pour tous par exemple, il y aura autour de la machine à café un collègue chargé de vous ramener à la raison: « Mais c’est l’égalité des droits progressiste et inéluctable, tu ne peux pas t’opposer à cela…….gnagnagni… » Ce con croit incarner le bien car il sait qu’il est du côté de la majorité, il ne court aucun risque et il se charge de lui même de vous remettre dans le droit chemin, estimez vous heureux s’il ne vous traite pas de fasciste……..
AU 126e c est pas le légionnaire à dos de chameau c est celui qui conduit la méhari et fait le vaguemestre (facteur) ,en clair aller chercher le courrier à la poste et le distribuer dans les compagnies sous le commandement de l’adjudant Mosamed, un ancien harki qui suçait pas de la glace. J’ai fait ça 3 semaines avant de me faire muter au service ravitaillement essence et munition.
Différentes illustration de ce rôle très important aux yeux de tous les appelés qui n’avaient à l’époque que le courrier pour garder contact avec la famille ou la fiancée qui envoyaient des colis lorsqu’on était bloqués trop longtemps .
Avec les soldats Louis et Duflan, on pose sur un vieil amx13 et un blindé dont je ne me rappelle plus le nom destinés à servir de cible pour nos missiles milan.
Ci-dessous des séances de tir missile Milan encore en activité car il reste une des meilleures armes anti-chars au monde:
L’homme est un apprenti, la douleur est son maître, et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. Alfred de Musset
Camp de Valdahon, départ, packo complet pour une marche co de 25 bornes, la neige tombe encore et on est en mars 1984. C’est fini les vacances après ma mutation d’office à la 3e Cie de combat, toujours sur le terrain, jamais à la caserne. D’autant+que le crapahut au programme s’effectuera sur un terrain de moyennes montagnes semi-enneigé…………………
Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère….Évangiles selon St Matthieu
A la rambarde du parcours on peut se fumer une clope, mode décontract…..mouarff. Parcours du combattant durant les stages commando , la rambarde à franchir le plus rapidement possible, parfois le sergent nous tire dessus (à blanc) pour nous faire monter l’adrénaline. Ce parcours que l’on faisait plusieurs fois/semaine pendant les classes, nous le faisions de manière plus casse-gueule ensuite pour ceux qui étaient en Cie de combat durant les stages commandos, les manœuvres en camp , les écoles de caporaux et les stages de préparation avant les départ au Liban ou au Tchad, voici quelques uns des principaux obstacles qui le composaient:
Là on se le refait cool entre anciens en fin de journée afin de tirer quelques photos, à la rambarde puis au 3 câbles où je suis devant et pas si rassuré que ça vu la profondeur sous nos pieds.
Traversée du tunnel de la vieille mine qui a mal tourné, elle s’est effondrée sur la carcasse du 2e classe Bayon avant qu’il ait eu le temps de ressortir, 2 cotes cassées , ça aurait pu être pire mais au bout de 11 mois à la 3e Cie les os et le mental s’endurcissent, direction hôpital militaire de Bordeaux! Tolérance et apathie sont les dernières vertus d’une société mourante. Aristote
APRÈS ANS: Je veux ICI réhabiliter ce que les médias déjà corrompus dans les années 60 ont osé affubler du nom « d’Affreux » des volontaires venus d’Europe pour se battre pour peu d’argent et dont les missions (mandatées par des dirigeants africains qui n’avaient pas confiance en leur propre troupe ) et qui avaient peu de moyens ont combattu face à des troupes armées par les communistes ( guerre froide off course) et qui eux se livraient à des exactions autant sur des civils africains que des blancs. Je laisse la parole à un ancien qui y était: (se reporter à mes rubriques précédentes à ce sujet, voir lien au bas de la page)
En 1964, la crise congolaise est à son paroxysme. Après l’échec des négociations, les puissances occidentales décident, sous la direction des États-Unis et de la Belgique, d’envoyer une aide militaire au Congo. Le 1er novembre 1964, les colonnes de l’Ommegang du colonel Vandewalle se mettent donc en route, direction Stanleyville où environ 1 600 Belges et étrangers sont pris en otage par les Simbas. Les opérations « Dragon Rouge » et « Dragon Noir » découleront de ces premières actions sur le terrain. À leur retour en Belgique, les troupes sont accueillies en « libérateurs » par une population conquise par leurs actes de bravoure.
Ce livre de 256 pages, richement illustré, à présent disponible en français, nous conduit d’heure en heure à travers l’évolution à la fois héroïque, complexe et tragique des événements vécus dans la République démocratique du Congo, détaille les engagements et analyse les opérations militaires grâce à de nombreux témoignages recueillis auprès de soldats et d’expatriés. L’auteur n’a pas ménagé, cinq années durant, ses recherches, ses contacts et sa documentation pour nous livrer un récit percutant de vérité et d’émotions.
Eddy Hoedt est né à Izegem le 1er juillet 1947. Après avoir réussi les examens à la Citadelle de Namur en octobre 1965, il rejoint le régiment de Paracommandos. Du 1er février 1966 au 28 avril 1967, il se trouve incorporé au 3e bataillon parachutiste basé à Lombarsijde jusqu’en 1977, pour ensuite déménager à Tielen, au sud de Turnhout. À la suite de ses liens avec le corps d’élite de notre armée, il rédigera des courts essais et plusieurs publications, dont Wings, daggers en kronieken (De Krijger, 2007) et Het Jaar van de Draak. Congo 1964 (Masoin, 2011).
Baudouin Peeters est né à Uccle en 1970, il est marié et papa de 3 enfants. Licencié en droit de l’Université Catholique de Louvain et licencié en Droit International et Européen de Leiden (Pays-Bas), il est journaliste indépendant, chroniqueur dans différents médias et consultant. Il s’est chargé de la traduction et de l’adaptation française.
Editions Masoin • 21,5 x 30,3 cm • ISBN 9782872020256 • Nombre de pages : 256 • 39,90 euros
Parution : 21 novembre 2014
Contact presse : +32 495/57 63 57
Baudouin Peeters – congo1964.fr@gmail.com
Distribution/diffusion auprès des libraires : La Caravelle – info@sdlcaravelle.com
L’ANNÉE DU DRAGON. CONGO 1964 – Eddy Hoedt Adaptation et traduction française par Baudouin Peeters
En 1964, la crise congolaise, qui débuta en 1961, après l’assassinat du Premier ministre Patrice Lumumba, va culminer. Les rebelles, qui se nomment “Simba” (lion), occupent pratiquement un tiers du nord-est du pays. Ils tiennent également sous leur coupe à Stanleyville et à Paulis plus de 5000 hommes, femmes et enfants, Européens, Asiatiques et Africains. Des exécutions publiques de nombreux Congolais ont lieu régulièrement.
Après que tous les efforts de négociation pour trouver une solution aient échoué, les Puissances Occidentales décident, sous la direction des Etats-Unis et de la Belgique, d’assurer une aide militaire au Congo. Cela s’élabore en faisant appel au colonel belge Vandewalle en tant que conseiller personnel du Premier ministre Tshombé.
Petit à petit au Congo, la 5e Brigade mécanisée est sortie de terre et Vandewalle la nommera rapidement “Ommegang”. Le 1er novembre 1964, les colonnes de l’Ommegang se mettent en branle en direction de Stanleyville, où environ 1.600 Belges et étrangers sont pris en otage par les Simbas. Etant donné la gravité de la situation sur place, les Américains et les Belges, décident ensemble d’intervenir militairement en montant une opération armée. Dans la nuit du 17 novembre 1964, renforcé par des unités d’appui, le 1er Bataillon de parachutistes de Diest, s’envole avec les transports de troupes américains, de C-130 Hercules, vers la base de l’île de l’Ascension. Le 21 novembre, tout le corps armé s’élance vers la base de Kamina au Congo.
De tôt matin, le 24 novembre, l’opération “Dragon rouge” prend cours et le 1er Bataillon est parachuté à Stanleyville créant la joie mais aussi le drame parmi les otages. De fait, les Simbas rassemblent ces derniers pour les fusiller avant leur libération et une course contre la mort se joue. Pendant ce temps, les colonnes de l’Ommegang, renforcées par des groupements de mercenaires et de gendarmes katangais, s’approchent de Stanleyville qu’ils atteindront vers midi et occuperont les places libérées par les parachutistes. De leur côté, ces derniers se regroupent à l’aéroport pour une nouvelle opération.
Le 26 novembre 1964, est déclenchée l’opération “Dragon Noir” parachutant les hommes du 1er Bataillon sur Paulis pour libérer le plus possible de populations menacées. Ensuite, c’est le retour en Belgique où les troupes sont accueillies en “libérateurs” par une population conquise par leurs actes de bravoure.
Ce livre nous conduit d’heure en heure à travers l’évolution à la fois héroïque, complexe et tragique des évènements vécus dans la République Démocratique du Congo, détaille les engagements et analyse les opérations militaires, grâce de nombreux témoignages recueillis auprès des soldats et des expatriés qui vont nous projeter au milieu de la fournaise de l’Est du Congo. L’auteur ne ménagera pas, cinq années durant, ses recherches, ses contacts et sa documentation pour nous livrer un récit percutant de vérité et d’émotions.
Un livre de 256 pages, adapté et traduit en version française, riche de nombreuses photographies et documents uniques, disponible au prix public de 39,90 €.
Le livre sera distribué auprès des libraires par La Caravelle
dès le 17 novembre prochain – info@sdlcaravelle.com – 02 / 240 93 00
Informations et coordination de l’édition française :
Baudouin Peeters 0495/57 63 57 – congo1964.fr@gmail.com
BON! mes amis ce blog va se se terminer car comme toutes les guerres ont une fin, les paix en ont aussi une contrairement à ce que vous affirme le système tarlouzien .En définitive des combattants FRANÇAIS (Majuscules car ces derniers n’ont rien à voir avec les djihadistes qu’on insulte en les affublant de la nationalité française, devant 1 tribunal comme Moussaoui complice du 11/09 ,ils se disent MUZZ pas français)hé bien, IL EN RESTE!!!…….. et ils sont surement les 1ers combattants de l’occident chrétien face aux forces de L’OTAN au service du système esclavagiste youtréo-maçonnique ! Cet article étant certainement un des derniers de ce blog, il a pour but de vous ouvrir les yeux! La bas , en UKRAINE de nombreux FRANÇAIS sont partis , abandonnant femmes et enfants!!!! POURQUOI?……….Pour se battre sans espoir de retour!!! Nous avons de tout! Des anciens du 2e REP, des anciens militaires de carrières (paras, fusiliers marins, biffins ..etc) et jusqu’à des vieux appelés comme moi. Des mecs des contingents 70/80 , qui atteignent les 50 piges et + et qui vont affronter l’hiver Ukrainien ( Stalingrad ça vous dit qqs chose, l’anus qui gèle qd on va caguer!!!!) car nous sommes en octobre et malgré l’appui de des russes …ça craint!!! Nom de code: Morales.BON pour commencer, je publie en exclu une lettre ouverte d’un FRANÇAIS parti au DOMBASS :
LETTRE OUVERTE AUX PSEUDOS AMIS ET SURTOUT UN QUE J’AVAIS QUI A BIEN PROFITE DE MA GENTILLESSE ET MON POGNON!!! Je suis à l’automne de ma vie et pourtant j’ai un dernier combat à mener celui la même qui m’a mené à travers toute l’Europe pour échapper aux renseignements généraux français et ceux afin de pouvoir rejoindre mes frères de combats impliqués dans une guerre qui va devenir mondiale je sais a présent que je ne reverrais jamais ma famille ni même mes enfants que j’ai laissés au pays car ce voyage est sans espoir de retour car nous sommes soit disant des traitres envers la France et l’armée française ici nous sommes quelques français dont quatre anciens militaires de carrière et un brésilien du 2eme REP et oui il y a un chasseur alpin , un artilleur du 35 de Tarbes , un para de 8eme RPIMA et moi ancien fusilier marin et merde je suis fier de ces ptits gars car je pourrais être leur père seulement voila mon frère Renaud de Tarbes aussi m’a dit un jour ou nous étions assis tout les deux dans la voiture yano je pars pour le DOMBASS je rejoins les pro russes !!Les larmes me sont montés aux yeux je lui ai juste répondu tu ne peux pas partir sans moi tu ne me laisseras pas derrière je pars avec toi voila!!!!! Toute l’histoire des vrais soldats ceux la même qui pleurent quand ils perdent un frère malgré leur rudesse aux combats, ils ont un cœur et malgré tout ça on les traite de paria de traitres envers la patrie et l’armée française et pourtant vous devriez être fiers de nous car nous représentons ce qui reste de plus fier et honorable sur cette terre qu’on appelle FRANCE notre mère patrie celle la même que des gens de pouvoir vendent aux oligarques judeo-sionnistes et américains au profit du nouvel ordre mondial ou le seul dieu spirituel qui régnera sera le maitre dollar cette terre que vous avaient bafoué par votre inaction a vous réveiller et ne plus vous soumettre envers de non français qui vous traitent comme de la merde et vous prennent toutes vos allocs bossez petits français bossez la caf a besoin de vous pour loger des sans papiers et tout ce qui suit français vos ancêtres révolutionnaires se retournent dans leurs tombes en voyant ce que vous êtes devenus et a qui vous vendez votre patrie !!…….Le peuple français a une grande gueule c’est un roquet qui aboie en voyant le facteur mais qui ne mord pas…….Ha nous les voyons sur internet crier à la révolution dire oauip on se lève on y va pour voter le droit des mariages gays détruire nos églises pour y faire des mosquées à la place laisser leurs gosses se faire battre par des racailles de banlieue!!!! Vous pauvres petits français je vous plains !!Nous au moins si nous mourrons nous partirons les armes a la main en vrais soldats que nous avons toujours été mais que l’armée française a trahis !! A vous tous je vous dis bonne chance car moi j’ai tourné le dos a ma patrie et à mes convictions religieuses pour être accueilli sur une terre ou ici règne encore des valeurs comme la religion catholique orthodoxe qui m’a ouvert ses bras , ou les gens vous saluent chaleureusement et vous remercient de venir se battre pour eux car ils savent bien qu’il n’y auras pas de retour pour nous et pourtant c’est avec amour fierté bravoure et honneur que j’accompagnerais mes petits frères aux combats ceux la même qui m’ont convaincu que ce combat etait noble!…….Voyez vous un jour il y a prêt de 24 ANS à la naissance de ma fille je me suis fais tatouer sur l’avant bras une tète de Mohican car je trouvais que leur combat avait été noble mais sans trop savoir pourquoi je l’avais fais à présent je comprends mieux la signification de ce tatouage ce qu’il représente pour moi un combat de sacrifice ultime pour défendre un peuple de l’extinction par la force la réduction de ce peuple en esclavage aux profits d’un autre!Tout ca au nom de l’argent du matériel alors moi je dis non a tout çà!….Et je pars au combat l’ame en paix sans regrets pour l’honneur de mes ancêtres qui à un moment donné sont eux aussi partis pour défendre leurs idées et libérer un peuple qui souffraient sous le joug du nazisme! Mon devoir, ma tache ma raison d’être il n’en pouvait pas en être autrement……….A ma fille je dis bonne chance je t’aime!…..Sois forte comme ton arrière grand père t’a appris a être! A mes frères de combat COMMANDANT VICTOR, COMMANDANT NICOLAS A VOUS RENAUD MIKA GUILLAUME RAPHAEL je vous dis merci!Ce n’est pas le drapeau sudiste, c’est celui du Dombass province Ukrainienne libérée! Article à suivre en fonction de l’actualité de mes correspondants au carton!!! http://www.youtube.com/watch?v=8J_U18iHx8Y ____________________________________________________________________ On commence à en parler dans certains médias (attention présentation axée uniquement sur les forces d’en face, les contractors):Ils sont déjà des centaines en Ukraine, participant aux opérations meurtrières dans l’Est du pays, avec la Bénédiction des autorités américaines. Anciens militaires pour la plupart, ils travaillent pour des salaires dont ils n’auraient jamais pu rêver quand ils étaient dans l’armée américaine, et opèrent dans la discrétion la plus totale afin d’éviter de se faire capturer. Ce sont les mercenaires de la société Academi…….Quelques questions se posent tout de même. Dans quelle mesure ces mercenaires, n’étant ni militaires, ni des fonctionnaires officiellement embauchés à cet effet, peuvent-ils participer à des combats dans des pays étrangers, tuant indistinctement des civils et des militaires ? Est-ce bien légal, vis à vis de la législation internationale ? N’est-ce pas là ce qu’on appelle du terrorisme ? En tout cas, leur boulot et leur statut ne sont en rien différents de ceux des barbus de Syrie que personne ne songerait un seul instant à désigner sous le nom de contractants.Avic – Réseau International _____________________________________________________________________ Voilà, ça c’était le relais merdiatique otasusinien , dans la réalité, TOUS les combattants volontaires en face de ces contractors payés grassement , EUX sont des volontaires venus essentiellement de l’occident et nouveau! De beaucoup de pays asiatiques ! Tous les combattants pour la sauvegarde de la civilisation occidentale millénaire viennent au carton se sacrifier!!!!! Ne reçoivent AUCUNE solde!!!!!….ET SONT PRÊTS A SACRIFIER LEUR VIE!
https://www.facebook.com/profile.php?id=100001595776844Sur cette page FB d’un FRANÇAIS parti combattre abandonnant femme et enfants vous trouverez nombres d’infos exclus! J’ai décidé pour terminer ce blog de leur consacrer mes derniers articles avant censure car nous nous devons nous, misérables occidentaux prendre exemple! Vladimir Poutine est notre dernier rempart face à l’instauration d’un mondialisme à la botte d’un système qu’Orwell n’avait même pas imaginé! Si ces valeureux soldats, derniers croisés de l’occident chrétien ne l’emportent pas nous risquons d’être foutus!!!Soutenons les, soit en les rejoignant, soit en leur envoyant vivres, matériels et médicaments!!!http://reseauinternational.net/donetsk-renoncement-croix-rouge-internationale/https://www.facebook.com/video.php?v=446616302089683
Bon, sujet sensible qui va me valoir encore bien des ennuis.
On va faire dans l’illustration, donc la féminisation de la néo armée fr pro en gros 25% surtout dans l’armée de l’air, les merdias se doigtent dessus surtout pour le défilé du 14 juillet, fête républicaine et non française , ça donne ça:
DEVANT NOTRE PRESIFLAN ET SES ACOLYTES ANTI-MILITARISTES:
BON…..Mais en OPEX, que voit-on? Ou plutôt , qui voit on?……ça:
Alors ? Qu’en déduire? …Déjà que notre pauvre armée pro; pauvre en effectif et matériels et qui doit se soumettre aux dictats de l’OTAN afin d’envoyer (avec une logistique de transport que nous ne possédons plus) des régiments ou plutot de simples compagnies de combat (car on peut même+envoyer un régiment en entier) aux 4 coins du monde n’a en plus les moyens ,la féminisation imposée nous prive encore plus d’effectifs immédiatement exportables vu que ces dames ne sont jamais envoyées en 1ere ligne ou alors quelques unes pour faire joli et répondre aux micros des merdias (on se demande bien pourquoi? C’est les humilier, non?). A titre de comparaison, par rapport à mon simple vécu d’ancien du contingent au 126e RI dans les années 80, sur un effectif avoisinant les 1200/1500 hommes, il n’y avait même pas 4 ou 5 femmes dans la caserne et celles-ci possédant des grades de sergent officiaient à le Cie de commandement à des postes leur convenant (secrétariat, transmission..etc). Et lorsqu’il était fait appel à des volontaires pour partir au Liban, notre guerre à mon époque, n’étaient recrutés que des hommes…
LE BARATIN NOVLANGUE SYSTÉMIQUE TIRE DU SITE OFFICIEL DE LA DÉFENSE:
La place des femmes dans les spécialités
Il n’y a quasiment aucune limite à l’intégration des femmes, toutes spécialités confondues. Seuls les postes à bord des sous-marins et les postes de sous-officiers dans les escadrons de gendarmerie mobile demeurent spécifiquement réservés aux hommes……. (et sur le terrain quand faut envoyer des soldats se faire tirer dessus, ya pas de limites là….pffft)
Liste des spécialités peu féminisées :
– Feux dans la profondeur .Combat de l’infanterie .Combat et techniques du génie .Combat des blindés .Sécurité.Maintenance .Mouvement .Fusiliers marins .Détecteurs anti sous marins .Mécanicien naval
Personnel navigant .Protection .Sécurité et incendie .Mécanique sur véhicule et matériels d’environnement EN CLAIR TOUT CE QUE DOIT SAVOIR FAIRE UN SOLDAT EN TANT DE GUERRE!…donc une femme à l’armée mais surtout pas pour faire la guerre! Nous les appelés du contingent, on nous formait pour FAIRE LA GUERRE, normal, un soldat signe pour accepter de mourir pour sa patrie!
Liste des spécialités très féminisées :
Armée de terre :
– Gestion des ressources humaines.Administration .Soutien de l’homme (arff!). Système de télécommunication
Pilotage, comptabilité, budget, finances . Renseignement guerre électronique
Marine :
– ASCOM (Assistant du commandement) .GESTRH (Gestion des ressources humaines) .COMLOG (Comptable-logisticien)
– Contrôleur d’aéronautique .Système information et télécommunication
Armée de l’air :
– Commissariat .Gestion et administration
– Logistique technique
Service de Santé des Armées :
– Médecins, pharmaciens et vétérinaires .Elèves .Militaires infirmiers techniciens des hôpitaux des armées.
Les femmes dans la hiérarchie militaire
Au 30 septembre 2011, les femmes représentent :
12,63% des officiers
16,54% des sous-officiers
13,52 % des militaires du rang engagés
30,28% des volontaires
Au mois d’octobre 2011 les forces françaises comptent 957 officiers supérieurs féminins pour un total de 13 936 et 20 officiers généraux féminins.
Femmes et Opex
Les femmes sont bien moins nombreuses que leurs camarades masculins sur les théâtres d’opération. Pourquoi?
L’exemple de l’Armée de Terre :
10 178 militaires de l’armée de terre sont en missions extérieures en octobre 2011, soit 8,3% de la population totale de l’armée de terre. Si 10,2% du personnel de l’armée de terre est féminin, 5,6% des militaires de l’armée de terre en missions extérieures sont des femmes, ce qui signifie qu’elles sont 1,8 fois moins représentées sur les théâtres d’opérations extérieures qu’au sein de leur armée.
Évolution du taux de féminisation en missions extérieures (Hors Gendarmerie)
[Sources : Sous-direction du pilotage des RH militaires et civiles, Direction des ressources humaines du ministère de la Défense et des anciens combattants (SGA/DRH-MD)]
Femmes militaires et concours
La courbe de participation des femmes aux concours (internes et externes) de recrutement des officiers se maintient sur les trois dernières années :
26.4 % des candidats en 2009 .27,6 % en 2010 .25,8 % en 2011
Elles constituent 21,9% des candidats définitivement intégrés en 2009, 18,4% en 2010 et 19% en 2011.Sources : SGA
Droits : SGA
Conséquence de cette féminisation, un petit texte d’analyse sur le harcèlement sexuel d’un expert de l’armée:
Le ministère de la Défense, ou du moins ce qu’il en reste, a annoncé mardi un plan d’action pour lutter contre les violences sexuelles et le harcèlement dont sont victimes les femmes militaires, tout en affirmant l’importance de poursuivre la féminisation des armées.
Cette déclaration, à l’image des habitudes socialistes, comporte à elle seule deux tromperies pour le prix d’une, une assertion qui est une contre-vérité et une volonté mue par un dogmatisme idéologique sans correspondance avec la réalité.
Le premier point consiste, pour nos forces de progrès et leurs relais médiatiques bien domestiqués, à prendre pour argent comptant les affirmations de deux essayistes en mal de succès, Leïla Miñano et Julia Pascual, dont l’ouvrage La guerre invisible présente le harcèlement sexuel comme une quasi-habitude au sein de l’institution militaire. C’est faire peu de cas de l’avis du contrôleur des armées Brigitte Debernardy, pourtant peu masculine, qui affirme pour sa part que les rares cas ont été correctement traités. De plus, en dehors des deux pasionarias camouflées, aucun militaire en activité ou en retraite ne semble être en mesure de valider les accusations.
Le second volet de la manœuvre repose, lui, sur le fait que la première affirmation étant forcément véridique (qui oserait remettre en cause une chose pareille), il convient de mettre en place des mesures salutaires que nul ne pourrait décemment rejeter, à savoir que « l’isolement des femmes au sein de certaines unités étant l’une des causes des dérapages, une féminisation accrue des armées devrait à terme permettre d’en limiter les risques ».
On touche là au fond du problème et au cœur du véritable objectif : développer la féminisation. Or, il s’agit là encore d’un mensonge par omission, puisque avec 15 % de femmes militaires (15 % de femmes sur 230.000 engagés), pour seulement 10 % en Grande-Bretagne et 9 % en Allemagne, l’armée française est la plus féminisée d’Europe.
En résumé, si acte condamnable il y a, il doit être puni, mais il semble s’agir d’avantage d’un bon coup de pub pour la vente de leur livre sur le dos du dernier bastion qui résiste encore au socialisme et que personne ne défendra. Nos armées silencieuses sont une proie facile pour des gens qui n’ont jamais porté l’uniforme et dans une société en quête de sensationnel et toujours prompte à dénigrer et à salir ses institutions.
Dans cette période que nous vivons, quand les généraux grondent, quand les citoyens doutent, un seul mot me vient, une citation venue du fond des âges adressée par un centurion trimant à l’extérieur pour la gloire de la patrie et sans reconnaissance en retour, dans un message adressé à un membre éminent de sa famille, en poste à Rome : « Que Rome prenne garde à la colère des légions ! »
...Article qui va être étoffé bientôt rassurez vous, si vous avez des suggestions et des compléments d’info les anciens, envoyez! Je suis preneur!
On les a oubliés, ces bat d’af , là ou on envoyait faire leur service militaire à ceux qui avait la moindre inscription au casier judiciaire. On parle encore beaucoup des bagnes (Guyane, Nouvelle Calédonie, Poulo-Condor en Indochine, Nouka Hiva dans les iles Marquises, Obock à Djibouti..etc)..Mais les Bat d’Af où sont passés + de 600 000 hommes dont la plupart n’avaient fait que voler un pain pour nourrir leurs enfants comme Jean Valjean , tout le monde a oublié, de quoi il s’agissait ? En fait de lieux de perdition où effectuaient leur service militaire des »fortes têtes » ou réputés tels, vous avez tous en mémoire l’image du forçat militaire cassant des cailloux en plein désert? C’est des Bat’d’Af que cette image d’Épinal nous vient! J’ai connu un ancien au village qu’on surnommait Tatahouine car il y avait effectué un séjour dans les années 30, séjour dont il est revenu dingue , alcoolique et avec un œil en moins …….. Si des historiens honnêtes autres que les habituels gauchistes d’historiquement show encadré par le trotskyste fielleux Field faisaient leur travail d’investigation et de recherches, ils arrêteraient de doigter sur le nazisme, le pétainisme et le fascisme bel et bien morts et enterrés mais devraient faire un réel travail d’historien digne de ce nom sur toutes les immondes saloperies qu’a créées la république sadique et sataniste, tous ces mouroirs, ces lieux de relégations où n’étaient en majorité que des pauvres types dont la seule faute était d’être issus de la classe ouvrière et paysanne mais qui avaient eu le malheur de s’être fait prendre souvent sur dénonciation (le sport favori des français républicains) pour de menus larcins qui aujourd’hui ne sont non seulement plus punis mais qui dans le pire des cas valent un simple rappel à la loi…si ce n’est un stage de voile à la mer payé par la mairie (votre pognon des impôts! honnêtes gens).
Bataillons d’infanterie légère d’Afrique
Les bataillons d’infanterie légère d’Afrique (BILA), plus connus sous leurs surnoms de Bat d’Af’ étaient des unités de l’armée de terre française. Contrairement à ce qu’on pense, ce ne sont pas des unités disciplinaires au sens strict. Elles ont néanmoins accueilli dans leur rang les jeunes hommes déjà condamnés dans le civil, au moment ou ceux-ci devaient faire leur service militaire, et des militaires sanctionnés, après leur passage dans des compagnies de discipline. Cependant il est clair qu’il y régnait une discipline bien plus forte que dans les autres unités de l’armée. Initialement, les soldats du 1er BILA sont les Flore, ceux du 2e Zéphyr, ceux du 3e Chardonnet, puis le surnom de Joyeux s’impose pour tous, bien qu’on entrevoie encore celui de Zéphyr.
Les soldats des BILA s’étant distingués le 6 février 1840 à la bataille de Mazagran, ce jour devient la fête des BILA.
1er bataillon d’infanterie légère d’Afrique
Créé par ordonnance du 13 juin 1832, stationné à Mostaganem, à Oran puis à Tataouine après 1932. Il disparait en 1940, pour réapparaitre en septembre 1948.
2e bataillon d’infanterie légère d’Afrique
Créé par ordonnance du 13 juin 1832, stationné à Bougie. Il est dissout en 1927, la guerre du Rif finie.
3e bataillon d’infanterie légère d’Afrique
Créé en 1857 et stationné à Bône puis à Tataouine. Il est dissout en 1932, et ne renait qu’en 1951. Il passe à Fort Flatters en 1960, et à Reggane en 1963. Il devient la 3e Compagnie d’infanterie légère d’Afrique (CILA) dans les années 60, passe à Mers el Kébir en 1967 et est finalement dissoute le 31 mars 1972 à Obock.
4e bataillon d’infanterie légère d’Afrique
Créé en mai 1888 et stationné à Gabès. Il est dissout en 1927, la guerre du Rif finie.
5e bataillon d’infanterie légère d’Afrique
Créé en mai 1888 et stationné à Gabès. Il est dissout en 1925.
24e bataillon d’Afrique
Il connaitra une brève existence entre octobre 1939 et le 7 août 1940, date de sa dissolution.
Drapeau
Sur le drapeau que reçoivent les bataillons d’Afrique en 1950 figurent les batailles suivantes : Mazagran 1840, Maison du Passeur 1914, Verdun 1916, Reims 1918, La Suippe 1918.
Témoignage d’un officier: Pour avoir servi aux Bat’ d’Af’ de 1957 à 1960, je suis en mesure d’en parler… au risque de choquer. Il n’est pas facile en effet de témoigner sur ce sujet : on ne peut faire comprendre ces souvenirs qu’à ceux qui les ont partagés, et c’est à ceux-là précisément qu’il est inutile de les rappeler. Tous les autres, et en particulier tous ceux qui n’ont jamais vécu de commandements difficiles, peuvent crier à l’affabulation. Je leur demande pourtant de me croire. Sans doute en écrivant une page d’histoire moins belle que les grandes épopées de notre armée, suis-je ma propre dupe en attirant l’attention sur moi. Je ne suis cependant pas un cas d’espèce puisque des milliers d’officiers ont vécu les mêmes aventures pendant les 135 ans d’existence des bataillons d’Afrique. Les unités de répression pour les militaires de mauvaise conduite existaient déjà sous la Royauté, l’Empire et la Restauration, mais ce n’est qu’en 1832 qu’apparurent les unités de discipline, sous leur nom définitif. En réalité il exista trois types de corps de discipline militaire. Il y avait les Bat’ d’Af’ dont les soldats appelés Zéphyrs puis Joyeux, avaient purgé une peine d’emprisonnement avant leur incorporation. Il y avait les Exclus qui, ayant subi une peine infamante et ayant été jugés indignes de porter les armes, effectuaient leur service sous la forme de travaux forcés : essentiellement terrassements et construction de routes. Et enfin il y avait les Camisards qui, pour avoir commis des fautes graves et répétées, étaient regroupés dans des compagnies spéciales de discipline ; ce sont à ces véritables pénitenciers, célèbres par leurs sévices, que l’on a donné le nom de Biribi, en référence sans doute au jeu de roulette italien : les Camisards avaient perdu à la roulette de la vie. Dans l’imagerie populaire, Biribi, lieu de souffrance, fut associé à l’ensemble des Bat’ d’Af’(1). ___________________________________ (1). Pendant la guerre d’Algérie, la compagnie spéciale stationnait à Tinfouchy, à mi chemin entre Colomb-Béchar et Tindouf, et y recevait les disciplinaires de toutes les armées. À la fin de la guerre elle fut rapatriée au fort d’Aïton, en Savoie et prit le nom de 50° compagnie d’instruction ; elle sera dissoute en 1976.
Historiquement on peut définir trois périodes dans l’existence des bataillons d’Afrique. La première, la plus longue, s’étend de 1832 à 1918. Au début de la conquête de l’Algérie, trois bataillons d’infanterie légère d’Afrique – les BILA – furent crées avec les têtes brûlées de l’armée. En 1836, une ordonnance royale décida que ces unités recevraient des militaires ayant été condamnés à une peine supérieure à trois mois de prison. Ces BILA n’en devinrent pas pour autant des corps disciplinaires : c’était des corps d’épreuve dont tous les soldats pouvaient revenir dans la troupe régulière après six mois de bonne conduite ; leur encadrement était choisi : en 1832 c’est un Polytechnicien qui commandait le 2° bataillon. Ces soldats furent parmi les plus méritants, car ils se battaient en artistes, sans aucun espoir de récompense : on n’allait tout de même pas décorer un homme condamné par la justice de son pays ! Leur valeur et leur résistance les désignaient pour des campagnes difficiles, souvent aux côtés de la Légion Étrangère, et leur exploit le plus connu fut la résistance héroïque de la compagnie du capitaine Lelièvre assiégée par Abd el Kader à Mazagran en février 1840 (2). Les Bat’d’Af’ participèrent à toutes les campagnes extérieures : au Mexique avec le commandant D’Ornano, mais aussi au Tonkin, à Formose, au Dahomey… Ils se couvrirent de gloire pendant la guerre de 1870. En 1889, la loi sur le recrutement prescrivit l’incorporation dans les BILA de tous ceux qui, à l’appel de leur classe, se trouvaient détenus dans un établissement pénitentiaire. Dès lors les effectifs atteignirent 9 000 hommes répartis en cinq bataillons. Ce sont ces hommes qui se battirent brillamment pendant la première guerre mondiale (3), faisant obtenir au 3° BILA la fourragère rouge de la Légion d’Honneur, au 1° BILA la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire, et au 2° BILA celle aux couleurs de la croix de guerre. La deuxième période va de 1918 à 1940 et comporte une double face. Lorsqu’un bataillon était engagé en opérations, comme le 3° BILA au Maroc dans la région du Tafilalet, il constituait une troupe de qualité et les places d’officier y étaient recherchées ; les soldats en avaient conscience, et c’est avec fierté qu’ils se présentaient « chasseur léger untel », et défilaient à un pas de chasseur accéléré… parce que léger ! Par contre lorsque les bataillons restaient dans leurs garnisons d’Algérie ou de Tunisie, situées dans des régions très inhospitalières – dont la célèbre Tatahouine – l’ambiance était toute différente, par suite du régime, parfois inhumain infligé aux Joyeux : on peut citer les sévices du tombeau où on enfouissait le puni dans le sable la tête seule sortant du trou sous un soleil ardent, ou celui de la crapaudière où le puni était attaché à plat ventre, pieds et mains fixés ensemble derrière le dos. Il s’ensuivit des décès dont la presse s’empara. Et c’est ainsi que des auteurs comme Albert Londres, Pierre Mac Orlan, Georges Darien ou Jean Genet firent paraître des récits hauts en couleur où l’imaginaire trouvait à satisfaire toutes les pulsions émotives, romanesques ou morbides. ___________________________________ (2). Pour la petite histoire, signalons que c’est un nommé Binder, chef de fanfare au 3° BILA qui composa la chanson un peu irrévérencieuse sur la légendaire casquette du père Bugeaud. (3). Avec souvent des missions délicates pour les unités classiques, celles de nettoyeurs de tranchées.
La dernière période, caractérisée par une diminution progressive des effectifs débute en 1940, avec une intervention tardive des Bat’ d’Af’ sur le sol français, et plus tard en 1953 une participation à la guerre d’Indochine ; elle se termine avec la dissolution complète en 1972. Le dernier bataillon, le 3° BILA, avait quitté Tatahouine en 1956, après l’indépendance de la Tunisie, pour rejoindre Tindouf dans l’ouest saharien, puis Fort Flatters en 1960. Réduit à une compagnie, il fut en 1967 à la base de Mers el Kébir, puis à Obock en territoire de Djibouti où il sera dissous. Il faut bien reconnaître que pendant ces trente dernières années, on parlait peu des Bat d’Af : c’est que leur image, à la sulfureuse réputation, était de nature à ternir celle de l’armée. De même, pour les soldats qui retournaient à la vie civile, il valait mieux taire ce passé. Quant à l’encadrement, son affectation au BILA équivalait pour certains officiers à une sanction pour faute où comportement douteux. Aussi disait-on tout et n’importe quoi sur ces unités, mélangeant fiction et réalité (4). Mais si l’on considère que l’armée comme la prison constituent deux piliers de l’ordre social, il faut bien admettre que les BILA se plaçaient à équidistance de ces deux entités par leur essence même puisqu’ils regroupaient des mauvais garçons qui passaient par obligation de l’une à l’autre. Un rapport américain de 1966 parle à ce sujet de « l’utilisation vénérable des institutions militaires qui fournissent aux éléments antisociaux un rôle acceptable dans les structures sociales ». Il reste qu’au sein de ce milieu si particulier, on pouvait se demander si l’on perpétuait un système punitif où perduraient abjections, crimes et châtiments ou bien si l’on inculquait un ordre social offrant une nouvelle chance à ces enfants perdus (5). En réalité tout se mêlait dans cet univers de fortes têtes, de truands, voyous, marginaux, inspirant facilement la crainte même aux gradés les plus chevronnés (6). ___________________________________ (4).Récemment encore, en 2001, à la radio, une journaliste engagée parlait de l’univers concentrationnaire de Tindouf. Curieux camp de concentration où des soldats armés circulaient librement. ! (5).La notion de rachat était présente puisqu’existait la possibilité à l’issue d’un service militaire sans punition de retrouver la vie civile avec un extrait de casier judiciaire vierge. (6).Les Bat’ d’Af’ furent un vivier pour les grands truands comme Jo Attia, ou Henri Feufeu dit Ritou le tatoué qui y séjournèrent et y recrutèrent.
Sans que le Commandement veuille justifier mon affectation au 3° BILA autrement que par les besoins du service, j’arrivai donc à Tindouf en juillet 1957. Petite oasis algérienne en plein cœur de l’ouest saharien, l’un des marchés avec celui de Goulimine au Maroc, des nomades R’guibat plus connus sous le nom d’hommes bleus, ce lieu était considéré comme l’un des pôles de la chaleur. La majeure partie du BILA occupait trois bordjs à Tindouf ; deux compagnies étaient détachées à la frontière marocaine, sur l’oued Draa, à 250 kilomètres au nord, dans les postes d’Oum el Achar et d’Hassi el Mounir. L’insigne du corps comportait une pagode, rappel de l’Indochine, le scorpion de Zarzis (7), et le cor de chasse dont l’embout est tourné à l’envers de celui des chasseurs classiques. La tenue des Joyeux correspondait à celle des légionnaires, notamment le képi et les épaulettes. Mais la tenue de travail comportait le port du calot violet ; le violet est une couleur à double face : tantôt elle suggère le mystère, la sagesse, c’est la couleur des évêques ; tantôt elle désigne la provocation, le deuil : pour les Joyeux, le symbole était clair, c’était la représentation de la souffrance et de la pénitence. Le bataillon comprenait 700 hommes, une soixantaine de sous-officiers et une quinzaine d’officiers. Si jadis les Saint-cyriens s’y disputaient une affectation, il n’en était plus ainsi, et les officiers étaient tous issus du corps des sous-officiers, de celui du cadre de réserve ou de celui du rang : ces derniers étaient majoritaires et faisaient profiter de leur expérience les jeunots comme moi. Quant aux sous-officiers, ils provenaient en presque totalité du « cadre noir », ce qui ne signifiait pas qu’ils venaient de l’école de cavalerie de Saumur, mais tout simplement des rangs du BILA ; il s’agissait donc d’anciens condamnés qui désiraient faire amende honorable en s’engageant pour faire carrière. Comme dans toutes les armées du monde, ces sous-officiers constituaient la cheville ouvrière du bataillon et donnaient en général satisfaction; il fallait cependant être attentif à leur délicate situation : anciens truands, leur attitude à l’égard des Joyeux pouvait osciller entre l’intransigeance d’un garde-chiourme, le laisser-aller d’un ancien compagnon de cellule, voire un certain protectionnisme mâtiné de chantage de type « maquereau ». En ce qui concerne les Joyeux, tous anciens condamnés, ils étaient difficiles à cerner, semblant porter un masque, jouer une mauvaise comédie. Leur physique parlait pour eux : il y avait les durs, marqués par les traces de bagarre ; d’autres montraient un visage chafouin de petite gouape ; d’autres encore, anciens chefs de bande ou maquereaux, formaient la classe des caïds. ___________________________________ (7).Zarzis est une oasis près de Médenine ; et ce scorpion rappelle les parodies de distinctions militaires distribuées par les Joyeux comme le cafard de Médenine et la tarentule de Tidikelt.
Comme ils arrivaient à l’armée après l’exécution de leur peine qui pouvait aller jusqu’à huit ans de réclusion, ils constituaient une troupe relativement âgée, au cœur dur et agressif. C’est qu’ils n’étaient pas heureux de se retrouver, à demi libres seulement, dans un monde qui leur semblait la continuation de leur internement : les murs étaient remplacés par le désert encore plus infranchissable, et les matons par des cadres militaires sans doute encore plus intransigeants sur la discipline. Le principal trouble consécutif à leur enfermement était à coup sûr d’ordre psychologique débouchant sur des traumatismes névrotiques. Si le sujet était en outre sexuellement désaxé, on pouvait aboutir à des situations totalement aberrantes du type concours de fellations ou de sodomisations. Rares en fin de compte étaient ceux qui avaient conservé le mythe narcissique de leur invulnérabilité pour faire partie du clan des caïds. Beaucoup au contraire n’aspiraient qu’à retourner derrière les barreaux après leur service militaire, car ils y trouvaient stabilité, gîte, couvert, et quelques distractions qui valaient mieux que tous les ennuis et contraintes d’une vie ordinaire. En tout cas il était bien difficile de comprendre ce qui pouvait se passer dans la tête de ces Joyeux, ces pulsions démentes, cet irraisonnement, cette obstination, ce mélange de machisme et d’infantilisme, ce rejet quasi viscéral de tout ce qui pouvait leur apparaître comme faisant partie du Bien ou de la Morale. Et à l’opposé, comme il leur était agréable de se complaire dans l’irrationnel, dans l’interdit, dans tout ce qui pouvait offusquer : « ce que je fais là me plait, pourquoi me l’interdisez-vous ? ».Gardons enfin en mémoire que ces Joyeux étaient armés, possédaient des munitions, effectuaient des opérations militaires et étaient dans l’ensemble de bons soldats ; comme quoi on peut être un mauvais civil et un bon militaire, vraisemblablement parce que les Cadres savaient faire accepter l’obéissance à ces hommes perdus. En illustration de mon propos, je voudrais donner quelques exemples de ce que j’ai vécu comme jeune lieutenant pendant mon séjour au BILA et en particulier au poste d’Oum el Achar que j’ai commandé pendant quinze mois. Ce poste se trouve dans l’angle nord ouest du Sahara algérien, avec le Maroc au nord et la Seguiet el Hamra sous domination espagnole à l’ouest. Considéré comme stratégique (8), il était en liaison radio directe avec Alger. Il était situé sur un sommet de la chaîne de l’Ouarkziz, massif qui s’étend sur un millier de kilomètres, véritable vague pétrifiée avec sa pente sud ascendante en un long tablier strié de thalwegs, sa crête hérissée d’arêtes rocheuses et son versant nord vertical tombant sur la vallée de l’oued Draa. Chaîne nue et aride, muraille de Chine naturelle défiant les siècles, faite de rocailles brûlantes, – feu de la terre ou de l’enfer –, à la fois obstacle dantesque et rempart du silence, d’une splendeur changeante et pourtant immuable. ___________________________________ (8).Dans sa directive générale n°1 de décembre 1956, le général Salan écrivait que « la vallée du Draa et Tindouf méritent la plus grande surveillance… ».
À l’aplomb du col où la piste du Maroc s’engouffrait, le poste perché au sommet de la crête, point perdu dans l’espace, était comme un nid d’aigle. Seuls pouvaient y accéder des véhicules légers ou chenillés par la piste en lacet, longeant parfois l’à pic de la gorge, gravissant la pente de biais au risque de basculer vers le bas. C’est dans ce poste dont l’effectif oscillait entre 110 et 125 personnels que j’allais vivre, seul officier, dans des conditions difficiles, un isolement total, une chaleur éprouvante (9), une absence d’eau potable (10), une garnison de têtes brûlées (11), que j’allais vivre donc une expérience qui me marquera à jamais. Certains mauvais pensants ne manquaient pas de s’étonner que le capitaine restait en base arrière à Tindouf pendant que sa compagnie était commandée par un lieutenant. Mais pour ce dernier quelle joie d’être le seul maître à bord de ce navire de terre ferme. Être chef de poste, quelle liberté d’action ! Libre de décider en son âme et conscience ; libre d’être tour à tour, selon les circonstances, le chef, le gendarme, le juge, le toubib, le mécanicien, le démineur… ; libre de manier la truelle pour renforcer les murs d’enceinte ; libre de casser les cailloux pour aménager la piste ; libre de patrouiller, de nomadiser ; libre aussi de se faire des cheveux blancs en six mois. Oui vraiment une grande liberté d’action. Ce qui me frappa à mon arrivée chez ces Joyeux du bout du monde, c’est l’abondance des tatouages, véritable carte d’identité. Le plus spectaculaire était celui de mon adjudant de compagnie, ancien bras droit de Pierre Loutrel plus connu sous le nom de Pierrot le fou, qui séjourna à Tatahouine avant de créer après la guerre le célèbre gang des tractions avant. Il était littéralement tatoué de la tête aux pieds ; autour du cou l’inscription « à découper suivant le pointillé » ; sur le dos une magnifique tête de tigre ; de nombreux dessins obscènes prenaient du relief avec la contraction des muscles ; au bas du ventre une flèche indiquait galamment « pour vous servir, Madame ». Mais surtout la poitrine s’ornait de façon inattendue d’un Christ mourant sur la croix, dont l’explication était la suivante : à la prison des Baumettes, où il purgeait huit ans de réclusion, l’aumônier lui apprit à lire, à écrire et le baptisa ; pour montrer sa foi, il transforma en Christ la belle fille nue qu’il avait sur le torse ; comme un tatouage ne s’efface pas, il avait dû ajouter du feuillage et des fleurs pour camoufler certaines parties, et rajouter une croix, modifier les bras… ; mais quand on connaissait l’histoire et qu’il gonflait ses pectoraux on distinguait nettement les seins de la blonde ! ___________________________________ (9) .Le thermomètre ne descendait pas pendant cinq mois de l’année en dessous de 45° à l’ombre, et l’habitat dans les baraques Filliod, en tôle, était une étuve. (10).Le ravitaillement en eau potable depuis Tindouf avait lieu tous les mois en hiver, tous les quinze jours en été, à raison de 24 000 litres à chaque livraison. (11). Le poste était par surcroît considéré comme poste disciplinaire du bataillon.
Le problème principal auquel je me heurtais dès le premier jour fut celui de l’homosexualité. Certes on sait bien que dans toute communauté fermée, masculine ou féminine, des relations sexuelles existent ; de nos jours l’homosexualité est devenue une banalité officialisée par le mariage ; mais ces relations sont consentantes. Par contre dans un univers de violence et d’isolement où règne l’obsession du sexe, nous tombons dans le domaine de la contrainte. C’était bien mon problème principal, même si à l’état-major d’Alger on fit des gorges chaudes à l’égard d’un « jeune lieutenant qui s’étonnait », à l’occasion d’un rapport que je fis sur ce sujet. Mais les planqués d’Alger n’avaient sans doute jamais vu, ni vécu la situation de turpitude dans laquelle j’étais plongé (12). Cette situation créait en effet pour moi la crainte de la perte d’autorité, car celle-ci pouvait difficilement s’exercer 24 heures sur 24. Le jour l’encadrement se faisait obéir. Mais la nuit était le domaine des caïds, de cette graine de futurs bandits de légende. Le caïd est un cynique, un tyran qui a fait ses classes en prison : il arrive donc à l’armée avec son auréole. Il s’impose surtout sexuellement, – par la force ou par le fric (13) –, pour asseoir son autorité, le crime ne lui fait pas peur, repoussant éventuellement le règlement de compte au retour à la vie civile. Les bagarres étaient surtout provoquées pour la possession d’un girond ; un rite s’était même institué : lors de l’arrivée d’un nouveau, le choix lui était proposé entre un couteau ou une brosse ; avec le choix de la brosse, il devenait une femme, un « vase » ; alors que dans le cas contraire il se présentait comme étant de la « pointe » ; encore fallait-il qu’il soit accepté par les autres pointeurs ; et c’est là qu’intervenait une bagarre avec un adversaire désigné dont l’issue permettait de décider, une fois pour toutes, s’il « mordrait l’épaule ou la paillasse ». Ainsi se formaient des couples pitoyables où le macho rabaissait l’autre à une caricature servile, à un esclave soumis. La seconde difficulté de commandement était liée à cette violence innée chez les Joyeux : mélange de haine, sadisme, bestialité, pulsion de mort ; à ce vent de folie accentué par la canicule, qui les poussait aux extrémités : la désertion (14), la mutilation, le meurtre pour sauvegarder une réputation corrompue. Il fallait donc pour le chef exorciser à la fois la peur qui pouvait naître en lui à tout instant et la peur diffuse qui pouvait régner dans le poste. Pour cela il fallait oublier qu’ils constituaient toute la canaillerie du pays ; s’efforcer de comprendre l’importance des tentations et les corollaires des erreurs commises avant 20 ans, comprendre que pour certains l’intimité d’une cellule était préférable à la dureté d’une vie en collectivité et que pour d’autres, la prison était un facteur supplémentaire d’abaissement car le cynisme et le mal s’installaient en eux définitivement. ___________________________________ (12). Même si, par suite de la réputation du poste due à sa situation et à sa troupe, j’eus l’honneur de recevoir les visites de grandes autorités comme le ministre Soustelle, les généraux Gribius, Salan et Challe ; pour impressionner ces autorités je constituais le poste de police à l’entrée du poste avec des gueules balafrées rébarbatives. (13). L’un des principaux caïds du poste était un souteneur de Pigalle, qui jouait les pachas généreux. (14) Même si faire la belle dans le désert équivalait à une mort en 48 heures.
Je devais donc à tout prix ne pas être aux commandes d’une machine à déshumaniser davantage, en essayant de susciter leur adhésion, voire leur sympathie, et en m’efforçant de leur redonner une certaine dignité. C’est en partageant leurs travaux, y compris en cassant les cailloux, que j’obtins leur confiance ; c’est en faisant du poste un modèle de tenue et de propreté que je leur donnais un motif de fierté ; c’est en les faisant crapahuter au maximum que je leur fis accepter la discipline (15). En dernier ressort, il fallait faire évoluer côte à côte les homosexuels et les « parrains », en empêchant les humiliations et la terreur ; et enfin il fallait aider ceux qui voulaient se racheter, ni véritables voyous, ni larves humaines : certains saisissaient cette opportunité, tandis que d’autres rechutaient, entraînés par leur passé et surtout leur faiblesse – véritable aporie où les termes de justice et de vertu étaient escamotés. Peut-on dire que ce commandement aux marches de la démence des hommes et de la démesure du Sahara a apporté quelque chose au jeune officier que j’étais. Oui, sans doute. Si l’on considère que mon regard, ma sensibilité, cette vie un peu instinctive, m’ont permis de vaincre le quotidien et ma solitude ; si l’on estime qu’il y a réellement risque, difficulté, souffrance, douleur, rage impuissante parfois, et en même temps volonté de survivre pour gagner, atteindre l’objectif que je m’étais fixé, fut-il aux yeux de certains mythique ou dérisoire ; si l’on pense qu’il y a eu une expérience vécue inscrite définitivement dans le corps et l’esprit. Je reste persuadé que cette vie dure souvent cruelle, m’a forgé et m’a permis de croire que rien de pire ne pouvait m’arriver par la suite. Mais en même temps j’ai découvert la toute puissance de la malfaisance de l’homme qui exerce une tyrannie ; car celle ci se communique facilement aux êtres qui la subissent, et les victimes deviennent alors les plus zélés complices de leurs bourreaux.
Terminons en chanson : « Joyeux, fais ton fourbi, pas vu, pas pris, mais pris rousti ». Tout est dit !
II est sur la terre africaine
Un bataillon dont les soldats
Sont tous des gars qu’ont pas eu d’ veine
C’est le Bat d’Af et nous voilà…
Pour être joyeux chose spéciale
II faut sortir de la rue de Poissy
Ou bien sortir d’une centrale.
C’est d’ailleurs là qu’on nous choisit
Mais après tout, qué qu’ça fout, on s’en fout…
En marchant sur la grand-route
Souviens-toi
Les anciens l’ont fait sans doute
Avant toi
De Gabès à Tatahouine
De Gafsa à Médenine
Sac au dos dans la poussière
Marche, bataillonnaire…
Il fallait entendre Carco lancer les notes de cette chanson. ___________________________________ (15). Il fallait les retenir au combat, tant ils voulaient montrer « qu’ils en avaient » ; par ailleurs, les opérations constituaient une bonne occasion de les fatiguer, et d’avoir la paix au retour au poste.
Acte de guerre évident sinon pourquoi toute cette stratégie merdiatique et gouvernementale ( les 2 oppresseurs du peuple fr) ???????
Vous avez vu le lieu du crash, il est évident que l’éparpillement des débris prouve qu’il y a eu une explosion en vol sans être expert!
Vous n’oubliez pas que des les 1ers jours TOUTES les TVàchié des chaines en continu affirmaient que les conditions météo étaient surement à l’origine de cet accident regrettable!
Conditions météos exécrables au dessus d’une zone désertique même pas soumise aux violents orages tropicaux…Arffff….En dessous c’est une zone infestée de rebelles lourdement armés et équipés de lance missiles Stinger ou autres, pourquoi nous cachent ils que cet avion évoluait à basse altitude à cet endroit et donc à portée???
Après avoir laissé tombé la météo car « ils »sont bien obligé d’admettre qu’elle était archi-favorable……Voilà que nous est révélé qu’à bord il y avait des personnels militaires fr des services secrets et des « gros pontes » chefs des rebelles…..
Pas grave présiflan nous gratifie de 3 jours de deuil national???? Pourquoi n’y a t-il pas eu pareille mesure pour chaque avion civil écrasé?????…..
Posez vous les bonnes questions afin d’obtenir les bonnes réponses!
1) En Algérie, la polémique enfle depuis le crash du vol AH 5017, jeudi 24 juillet. Médias et réseaux sociaux dénoncent le manque de communication des autorités, et regrettent que ce soit de la France que viennent les informations sur ce vol d’Air Algérie.
Dès jeudi matin, la presse multiplie les questions : pourquoi avoir attendu sept heures pour annoncer la disparition de l’avion, pourquoi n’avoir envoyé aucun officiel à Ouagadougou, pourquoi avoir attendu une demi-journée pour faire décoller des avions pour aider aux recherches, alors que l’Algérie possède des appareils de reconnaissance basés à Tamanrasset ?
Mais on ne comprend pas non plus pour quelle raison les autorités ont si peu communiqué jeudi, ni pourquoi, à l’aéroport d’Alger, des familles et un diplomate n’ont trouvé aucun interlocuteur jeudi soir.
Vendredi, comme pour répondre aux critiques, trois ministres ont fait une déclaration ensemble à l’aéroport. Personne ne peut dire quelle est la cause du crash, répètent-ils, les journalistes doivent patienter jusqu’aux résultats de l’enquête. Il veulent rassurer : le patron de Air Algérie et des ministres ont bien rendu visite aux familles des victimes.
Mais si l’objectif était de calmer la polémique, c’est raté ! Moins de deux heures plus tard, c’est à Paris que trois ministres français annoncent qu’il n’y a aucun survivant et expliquent comment sera menée l’enquête.
2) Qui voyageait à bord du vol AH5017 ?
118 passagers ont perdu la vie dans le crash de l’avion d’Air Algérie, dont 54 Français. Parmi eux voyageaient notamment des humanitaires et des touristes.
Humanitaires oeuvrant au Burkina Faso, expatriés, familles ou touristes du Cantal, de Pau, de la région nantaise, étrangers rentrant de voyage dans ce pays africain : les 118 disparus du crash au Mali de l’avion d’Air Algérie laissent des proches anéantis. « C’était mon meilleur ami, mon frère. » La voix cassée, Jean-Jacques Dupré évoque vendredi son associé, Bertrand Gineste, qui a péri dans cet accident avec son épouse Véronique et leurs trois enfants, des garçons nés en 2000 pour le plus jeune, collégien, et en 1995 pour les jumeaux qui poursuivaient leurs études. Les deux amis étaient propriétaires de la pharmacie La Marche à Guéret (Creuse).
Selon le député-maire de Guéret, Michel Vergnier, Bertrand Gineste, 55 ans, avait effectué son service national de 18 mois au Burkina. Président du syndicat des pharmaciens de la Creuse, il était aussi trésorier de l’association Guéret-Zitenga, du nom du département burkinabé de 45 000 habitants jumelé avec la ville de Guéret. « Il avait rejoint notre comité de jumelage pour venir nous aider il y a presque deux ans, car il connaissait l’humanitaire. Je m’en mords les doigts aujourd’hui », a expliqué le maire. Selon lui, « la famille avait effectué ce déplacement à titre privé », M. Gineste souhaitant « faire découvrir » ce pays qu’il aimait à sa femme et ses enfants. (…)
3) Des Libanais se trouvaient à bord de l’avion d’Air Algérie qui s’est écrasé jeudi L’appareil, un McDonnell 83 affrété auprès de la compagnie espagnole de leasing Swiftair, a été perdu par Air Algérie dans la nuit de mercredi à jeudi, 50 minutes après son décollage de la capitale du Burkina Faso, où résident plus de 500 Libanais. « L’avion a disparu à Gao, à 500 km de la frontière algérienne. Nous avons des victimes de plusieurs nationalités », a déclaré le Premier ministre Abdelmalek Sellal cité par la radio, des heures après la disparition de l’avion. Il n’est pas clair pourquoi l’information a tellement tardé à être rendue publique.
Le contact entre les services de navigation et l’équipage a été perdu alors que l’appareil survolait le nord du Mali, près de la frontière algérienne. « L’avion n’était pas loin de la frontière algérienne quand on a demandé à l’équipage de se dérouter à cause d’une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako », a indiqué une source au sein d’Air Algérie à l’AFP. « Le signal a été perdu après le changement de cap », a-t-elle indiqué. (…)
Si la liste des noms des victimes libanaises a tardé à être établie, le ministère des Affaires étrangères a reçu dans les premières heures suivant la disparition de l’avion un rapport de l’ambassade du Liban en Algérie certifiant la présence de Libanais à bord du vol AH 5017, et un rapport de l’ambassade du Liban à Abidjan indiquant que 20 Libanais se trouvaient à bord de l’avion d’Air Algérie. (…)
5) Même un merdia officiel de notre système oppressif en matière d’info et liberté d’expression l’affirme:
Vol AH5017 d’air Algérie : « S’il y a des morceaux sur 10km, c’est qu’il a explosé en vol », affirme Jean Serrat –
La compagnie a annoncé avoir perdu jeudi le contact avec un de ses appareils entre Ouagadougou et Alger. 51 Français se trouvaient à bord de l’avion, qui s’est probablement écrasé. Son épave a été repérée. Les éclairages de Jean Serrat, anc
J’ai lu un rapport secret des directives pour le nouveau chef de la gendarmerie d’un département, savez vous quelles priorités lui a t-on fixées dans cette région gangrénée par la délinquance, les assassinats, incendies de voitures, bagarres à la machette, surconsommation d’une drogue locale pire que le cannabis mais que c’est cool de fumer puisque , hé!… Même le prof , il assure avec son pétard le matin avant de draguer ses petites lycéennes d’ailleurs il s’affiche sans complexe sur sa page facebouc (anecdote locale constatée)…etc enfin les « incivilités » habituelles que l’on retrouve dans le neuf/trois en force hé les queum!…. Hé bien sa mission devra être axée en priorité sur la protection de la femme, veiller à aider les acteurs éducatifs face aux discriminations sexuelles, protéger l’adolescent des violences paternelles, matraquer l’automobiliste contribuable, repérer les déviants rebelles style lmpt voire pro fn, veiller aux propos racistes et antisémites sur les réseaux sociaux et les blogs et patati patata patati patata , police du politically correctness prioritaire ……bref bien continuer à détruire les patriotes français restants, en finir avec le catholicisme traditionnel, déstructurer les familles , en fait exterminer les derniers foyers de résistance aux lois du marché! Bientôt car il ne reste plus beaucoup de chiffres au compte à rebours, les forces de l’ordre républicaine héritières de vos grand pères qui ont attendu le 15 aout 1944 pour se retourner contre l’occupant, très bientôt vous aurez à tester vos tenues robocop face aux hordes qui vont sortir des quartiers dans lesquels vous ne risquez plus vos flaschballs depuis toujours, explication:
Dans un précédent article (« La Troisième guerre mondiale : prédictions ») j‘avais évoqué, dans un scénario d’embrasement global, une possible guerre civile ethnique en France : « L’immigration massive en Europe (surtout de l’Ouest) sous la bannière de l’islam va progressivement dériver vers une guerre civile ethnique. L’incapacité de l’Europe à endiguer l’immigration invasive en provenance du Maghreb et de l’Afrique continentale en explosion démographique débouchera inévitablement sur un conflit majeur. La présence en Europe de très fortes masses de manœuvres jeunes, d’origine arabo-musulmane, de plus en plus islamisées, avec une minorité formée militairement et voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles et de terrorisme, sera le facteur déclencheur d’une spirale incontrôlable. » Penchons-nous sur la probabilité de ce scénario. Le meilleur allié de la polémologie (science et études des conflits armés collectifs), c’est l’histoire. Or, la longue histoire de Rome, par exemple, nous enseigne que les guerres civiles (avec légions romaines contre légions romaines) furent aussi fréquentes que les guerres de conquête et/ou de défense menées contre des peuples extérieurs. Relisant l’histoire de la France, de l’Allemagne, de la Grande Bretagne, des Etats-Unis, de la Chine, on s’aperçoit que les guerres intestines égalent les conflits extériorisés. De plus en France, il existe une forte tradition de conflits internes de forte ou de basse intensité, de la guerre de religions des XVIe et XVIIe siècles jusqu’aux XIXe et XXe siècles. La Révolution française, on l’oublie trop souvent, ne fut ni plus ni moins qu’une guerre civile. Tout comme, lors de l’opposition résistants/ collaborateurs et vichyssois au cours de la Seconde guerre mondiale, la France, était réellement partagée en deux camps qui se haïssaient (avec, comme toujours, la majorité de la population attentiste).
La montée de l’opposition conflictuelle entre l’islam, de plus en plus présent et en expansion numérique (nouveauté radicale et tonitruante dans l’histoire de France, minimisée par une oligarchie politico-médiatique à la fois apeurée et aveuglée) et la société française ”de souche” est beaucoup plus explosive et intense potentiellement que, par exemple, les guerres de religions entre catholiques ou protestants ou que les conflits idéologiques et politiques qui ont émaillé l’histoire récente depuis la Révolution (1). Vient s’ajouter à cela la dimension ethnique, très aggravante, du fait de l’immigration massive africaine et maghrébine. Au conflit spécifiquement religieux, sociologique et idéologique, vient s’ajouter, même si elle n’est pas formulée comme telle, la dimension ethno-biologique, qui a un énorme impact dans les mentalités collectives, même si elle est niée et refoulée par la censure (le surmoi) de l’idéologie dominante. Nous assistons actuellement à la mise en place de tous les éléments d’un conflit intérieur violent en France, pratiquement inévitable. Les ingrédients de l’explosion sont tous présents. La question n ‘est plus de savoir s’il va se produire, mais quand il va éclater. Passons en revue, en forme de diagnostic, les éléments socio-chimiques de l’explosion du mélange :
1) Une très nombreuse population de plusieurs millions de « jeunes », en croissance constante, d’origine immigrée, très mal scolarisée, en situation de chômage, d’assistanat, dont une bonne proportion se livre à l’économie souterraine (drogue, trafics de biens volés, etc.) et à une délinquance polymorphe, constitue la masse de manœuvre, les gros bataillons d’un soulèvement général possible.
2) Cette jeune population est travaillée au corps (vecteur internet, entre autres) par un islamisme revendicatif et identitaire allogène, d’essence polémique. Dans l’inconscient –ou le conscient– collectifs d’une partie (minorité agissante) de cette population, il s’agit, de manière très primaire de porter le djihad en France, comme accompagnement d’une stratégie de révolte, de revanche et de conquête.
3) En concomitance : l’islamisation de la France, visible par tout le monde tous les jours, soigneusement minimisée par l’oligarchie, mais qui se manifeste non seulement par la multiplication des lieux de culte, mais par la transformation, la ”défrancisation” de zones entières. Cette islamisation est en quelque sorte ”anesthésiée” par les discours pleins de duplicité des autorités islamiques officielles, avec l’oxymore passe-partout de l’ ”islam modéré” ou de l’”islam laïc”. En réalité, l’islam agit, dans cette montée des tensions ethniques, comme un levain. Et ce, dans une ambiance internationale médiatisée de guerre globale islam/Occident (2).
4) La montée d’un racisme anti-autochtones (et anti-juifs violent, qui pose un énorme problème à une idéologie dominante perdant tous ses confortables repères) est objectivement observable partout. Il est le parallèle de manifestations quotidiennes de rejet de la culture et de l’appartenance française et européenne. La multiplication des femmes voilées, comme signe de provocation (et pas du tout de ferveur religieuse) est un moyen de défi ethnique et de marquage territorial. De même, il suffit d’écouter les paroles des groupes de rap, diffusés partout, pour mesurer le degré d’agressivité et l’envie d’en découdre.
5) Depuis 2005, des émeutes urbaines de basse et de moyenne intensité sont récurrentes, sous n’importe quel prétexte. Avec un cortège de vandalisme, d’incendies, d’agressions, d’affrontements avec la police. Qu’il s’agisse d’un match de foot impliquant l’Algérie, d’une manifestation étudiante, d’un ”incident” avec les forces de l’ordre opérant contre des délinquants, des fêtes du Nouvel An ou du 14 juillet, les émeutiers, les ”bandes ethniques”, sont toujours au rendez-vous. Sans oublier, toujours, ce mélange alchimique de délinquance et d’insurrection. Le phénomène s’amplifie mais on s’y habitue…
6) Cependant tout le monde ne s’y habitue pas. Ces signaux forts d’agressivité, visibles dans la vie quotidienne, comme autant d’intersignes, jamais repérés ou niés par les sociologues de cour, sont pourtant bien visibles. Le peuple, lui, les perçoit et les subit ; les élites se bouchent les yeux. Jusqu’au moment où leur sanctuaire sera violé…C’est le dernier ingrédient de l’explosion du tonneau de poudre : la réaction du peuple autochtone de base.
On assiste à un mouvement géographique progressif d’émigration intérieure. Le territoire devient une ”peau de léopard”, avec des zones de plus en plus nombreuses conquises, occupées, où les Français de souche ne sont plus les bienvenus. Ces ”invisibles”, devenus étrangers dans leur propre patrie, abandonnés par un État collaborateur objectif des populations précitées largement aidées et favorisées bien qu’elles se posent hypocritement en victimes, pourront entrer en rébellion. Extension du domaine de la lutte, extension du périmètre des zones conflictuelles, extension du domaine des tensions. Les mouvements protestataires des autochtones (Manif pour tous, Bonnets rouges, etc.), pour l’instant limités à des sujets sociétaux et économiques, pourront parfaitement connaître une telle extension et passer à la révolte. La révolte contre ce cocktail de plus en plus corsé d’insécurité et de dépossession ethno-culturelle.
Le pouvoir ne possède aucune réponse. La stratégie officielle est de nier la réalité. Tout va bien, Madame la marquise. D’autres éléments inquiétants entrent en jeu, qui renforcent l’hypothèse d’une explosion : d’abord, la saturation des capacités des forces de l’ordre, incapables de gérer des émeutes de grande ampleur éclatant simultanément dans plusieurs métropoles, est une donnée ”militaire” connue des populations précitées. Ensuite, encore affaiblie par toutes les mesures de Mme Taubira, la réponse punitive policière et judiciaire à la délinquance et aux violences est ridiculement faible ; elle génère un sentiment d’impunité et d’audace destructrice face à un adversaire jugé impuissant, compatissant ; ce qui augmente d’autant l’agressivité.
Troisième élément : le terrorisme. Le pouvoir s’est inquiété de tous les jeunes djihadistes qui partaient sur les fronts étrangers et revenaient, fanatisés, au risque de commettre des attentats. Il est évident que des attentats terroristes vont avoir lieu en France, dont les frontières sont des passoires. Cela dit, au risque de choquer, le terrorisme est un facteur de réveil des autochtones, qui nuit profondément à la cause de ceux qui l’utilisent. Enfin, n’oublions pas la dégradation de la situation économique qui joue le rôle d’accélérateur. La cause fondamentale de cette situation est évidemment l’implacable réalité démographique. Frontières ouvertes depuis 40 ans, différentiel de fécondité et, au total remplacement progressif de population. Ces faits sociaux majeurs sont totalement occultés par les grands experts du politiquement correct (intellectuels, politiciens, etc) qui paradent sur les plateaux télé pour bavarder, rassurer et mentir. L’ ”intégration” n’a pas seulement échoué, elle a été impossible dès le début. On n’intègre que des proches ethno-culturels et encore, en faible nombre. À la place de l’intégration et de l’assimilation (”tous de bons futurs petits Français”), nous avons l’hostilité. Aujourd’hui, il est trop tard pour éviter l’explosion du tonneau de poudre sur lequel nous sommes assis et dont la mèche se consume.
Dans un discours orwellien, l’oligarchie a fait passer l’immigration de peuplement pour une chance là où le bon sens indique une catastrophe. La question est maintenant de savoir comment tout cela va finir. Comme dans toute réalité polémologique, il existe deux hypothèses : la première est l’action–réaction. Il faut être deux pour s’affronter. L’un des camps gagne et l’autre perd. Encore faut-il pour cela que le camp des agressés – qu’on accuse évidemment d’être l’oppresseur, vieille logique fréquente dans l’histoire – ait le courage moral et physique de se défendre et de vaincre. La seconde hypothèse est celle de l’éthologue Konrad Lorenz, la Warmtod, la ”mort tiède”. Le naufrage progressif, sans combattre vraiment. Écartons ce cauchemar.
Comme l’a montré Tacite, que Montherlant a repris, la guerre civile, est haineuse, intense, extrême. Psychologie humaine : la proximité, la cohabitation dans un même espace augmente l’intensité des conflits et les rend impitoyables. Aristote a fait de longues démonstrations, qu’on ne lit pas assez, pour expliquer que toute Cité multiethnique, multiculturelle, hétérogène est vouée à terme à la guerre civile, à l’anarchie et au despotisme pour essayer de recoller les morceaux. L’histoire du Moyen-Orient prouve que le désordre endémique est le lot des sociétés hétérogènes et différentialistes. Le concept d’ethnopluralisme n’est valable qu’à l’échelle de l’humanité, séparée par des frontières, pas à l’intérieur d’une nation, au sens étymologique. Seule peut être stable et créatrice une société ethniquement et culturellement homogène. La langue de bois (ou de coton) rassurante de la classe politico-médiatique, faussement optimiste, voulant conjurer ce qui se profile, comme un médecin qui raconte à un cancéreux qu’il a la grippe, ne pourra absolument rien contre les faits. Pour l’instant, nous avons subi de petits séismes annonciateurs ; nous devons nous préparer au Big One. Chance ou tragédie ? L’histoire est ouverte, elle repose structurellement, comme la vie, sur le conflit ; et nous sommes responsables de notre destin, c’est-à-dire aussi de ceux de nos descendants. Pour Carl Schmitt, l’ennemi n’a jamais tort ni raison, il est vainqueur ou vaincu, point final…...G Faye.
La, c’est des petits blancs lmpt on peut y aller les « interpeller »hein, par contre dans les émeutes ethniques pro-palestine, jamais ils sortent de derrière leur formation, ça s’appelle de la lâcheté: fort avec les faibles et faibles envers les forts..enculés va!
(1) Crises révolutionnaires de 1830 et de 1848, Commune de Paris, crises anticléricales de la Belle Époque, période de l’Occupation, guerre d’Algérie….
(2) Dans le monde arabo-musulman, on entretient une tension polémique permanente avec l’”Occident”, les ”croisés”, par exemple à l’aide des séries télé. L’une d’elle, très populaire en Cisjordanie, diffusée par MBC (Middle East Broadcast Channel) propriété du prince saoudien Walid ibn Tadal, intitulée Bab el-Hara (”La porte voisine”) met en scène les ”résistants” syriens à la présence française entre les deux guerres, présentée comme une monstrueuse oppression. Propagande efficace.
J’AI PAS RAISON?????…..LES événements ce beau week end de juillet 2014 le confirment……. LIVE IN GROSS PARIS ? INFOWARS FRANKISTAN:
Image illustrative en date du 19/07/2014 montrant des flicards (regardez vous dans une glace après police politique syndiquée à ….gauche..) obligés de courber l’échine et baisser la tête!!!!ci-devant leurs futurs maitres, alors les HOMMES! On fait pas le fier à allumer un pauvre automobiliste surpris à 51 km/h dans sa Peugeot payée à crédit, on embarque personne en GAV, on traine pas par les cheveux des petits blancs et des enfants! hein! ha ,je sais, on a des ordres comme entre 40 et 44 hein???
GROSS PARISS BRULE T-IL IN FRANKISTAN ???
Faudra pas oublier les traitres NPA quand arrivera la RECONQUISTA:
Merci amis pro-palestiniens, merci d’avoir une fois de+humilié « les forces du maintien de l’ordre du bordel généralisé » (au fait elles sont où les gendarmettes, les inspecteuses et les commissaires à gros cul là?) juste après que j’ai écrit cet article prémonitoire ce vendredi qui m’avait été inspiré par leur agissement abusif à mon égard pour une broutille qui ne les regardait même pas en fait mais je sais bien que je suis dans leur collimateur à l’instar de mes nombreux amis de la réacosphere, si vous faisiez votre boulot vous membres des institutions qu’on n’ose encore dénommer justice et police et si vous appliquiez vos lois ripoublicaines inapplicables , vous devriez mettre en prison les milliers de personnes qui manifestaient ce 19 juillet puisque c’était interdit, au lieu de ça, vous avez été une fois de plus archi-ridicules (et on n’en a pas finit de diffuser vos faciès de soumis sous vos calots ridicules avec vos lance-balles de tennis encore+ridicules, encore merci aux muzzs qui de par leur émeute de vacances ( ce n’est qu’un début, d’autres suivront, Tsahal n’en est qu’au début, la world-cup est finie et le tour de France ne les intéresse pas) nous permettent à nous ré-informateur de détenir des centaines de photos et de vidéos inédites, on commençait à en avoir marre de montrer toujours celles du ramadan 2005, de Villiers Le Bel, de la grande borne, de Marseillistan, des manifs pro-cpe …etc...Voici des vidéos sélectionnées montrant comment les adorateurs du croissant doigtent les robocops équipés de jouets pour gosses de 8 ans à la place de vraies armes…arff et re arfff (sourcées dans des médias étrangers bien sur) :
Vous avez comparé comment ils s’y prennent par rapport à l’année dernière face à la LMPT?..Ils chargent de temps en temps sur 4 m et repartent en courant 100m en arrière sans pouvoir en embarquer un seul! De+ on en voit qui ont pris mal, ça n’a pas été le cas pourtant en 2013 face aux gentils petits anti-mariage pédés. Bon, si vous voulez en voir+ allez sur http://www.fdesouche.com/488847-manif-pour-la-palestine-videos-des-incidents , et pauvres petits français qui ne commettent aucune exaction, n’espérez rien de ces agents de la securitate , ils continueront à vous humilier, vous racketter (car il faudra les payer ces dégâts) et à vous poursuivre en moto sur la route!
Une dernière pour la route, on va pas bouder notre plaisir avec ces vidéos où on voit les flics prendre une énorme rouste,se faire détruire leur Peugeot et fuir devant les colons:
Et puis beaucoup d’entre eux en ont de+en+marre de servir de bras armé répressif envers leur propre peuple, voici un témoignage exclusif d’un courageux et il y en a!
« Je me permets de vous contacter suite aux différents sujets abordés sur vos blogs. Faisant partie des forces de l’ordre, je ne peux malheureusement pas trop m’épancher publiquement sur vos sites. Chez nous il y a régulièrement des chasses aux sorcières, notamment en ce moment avec le mouvement du Printemps Français, auquel de nombreux collègues adhèrent, ou du moins partagent l’essentiel des idées.
Je vous confirme la plupart des témoignages qui sont mis en exergue sur vos blogs concernant la répression des manifestants, ou simple sympathisants. Avec mon unité nous avons régulièrement participé aux services d’ordre mis en place sur Paris pour les manifestations.
Outre la minimisation systématique du nombre de participants, j’ai assisté à de nombreuses aberrations, la liste serait trop longue à écrire. Mais lors de la semaine précédent la manif du 26 mai, plusieurs fois ils nous a été demandé de « provoquer » les manifestants afin de procéder à leurs interpellations… Première fois en quelques années de CRS que j’entends un tel ordre, inique, sur nos fréquences radio.
Mais le plus inquiétant est la panique totale qui touche nos « chefs », commissaires et autres directeurs, qui sont dépassés et débordés par un mouvement d’une telle ampleur. Les unités spécialisées dans le maintien de l’ordre sont tenues à l’écart des situations chaudes, les unités locales (jeunes et inexpérimentées) sont quant à elles systématiquement utilisées pour « casser » du manifestant.
Une anecdote particulièrement parlante : un soir de semaine [il y a peu], nous avions reçu l’ordre en fin de soirée, d’évacuer des membres du Printemps Français qui manifestaient devant l’Assemblée Nationale. Alors que nous procédions à la dite évacuation de façon calme et pacifique, un très haut gradé fou furieux nous a tancés, estimant que nous étions trop mous, et conciliants avec les « fauteurs de troubles », finalement nous avons été relevés sur la mission par une compagnie d’intervention parisienne qui n’a pas hésité à gazer et tabasser les manifestants dans le métro… pendant que nous étions cantonnés (punis) à garder une rue perpendiculaire à l’assemblée en pleine nuit…
Nous nous posons de nombreuses questions entre nous, la plupart de mes collègues (ce qui m’a d’ailleurs fortement étonné je vous l’accorde) sont conscients que cela ne pourra pas durer bien longtemps, nous serons amenés à faire des choix dans les années, voir les mois à venir. J’ose espérer que nous ferons les bons, j’en suis de plus en plus persuadé.
Enfin merci pour votre blog, dont j’ai partagé depuis l’adresse avec des éléments de confiance de mon unité, en espérant que cela continue à leur ouvrir les yeux ! »
Belle analyse de jeune nation:
Certains policiers ont montré un zèle peu commun lors des répressions menées contre les nationalistes, les révisionnistes ou les militants pro-vie et pro-famille ces derniers mois. D’autres avaient au contraire fait part de leur dégoût d’avoir à obéir à des politiciens corrompus et poussés par des intérêts contraires à ceux de la France et des Français. Depuis plusieurs mois, des syndicalistes, officiers et simples policiers ont fait part de leur sentiment de révolte, de lassitude, d’incompréhension face à un climat de violence jamais atteint en France, des ordres incompréhensibles et une trahison générale du gouvernement et surtout de la justice bananière de Christiane Taubira. Peu soutenus par leur hiérarchie, limités par les principes pervers de la République, les policiers voient leur action contre les innombrables crimes et délits commis par les étrangers être systématiquement sabotée par les juges rouges.
Après le lynchage manqué de deux patrouilles de policiers à Paris lors d’une manifestation interdite infestée de racailles samedi dernier, les faits divers se multiplient mettant en cause des colons afro-maghrébins attaquant des policiers. Dans le quartier occupé Saint-Exupéry à Bron près de Lyon mercredi, des policiers appelés pour un conflit de voisinage ont été violemment attaqués par une trentaine de colons. À l’origine, un homme déjà condamné à trente reprises et censé porter un bracelet électronique a utilisé comme bouclier humain un enfant de 14 mois avant de crier pour mobiliser les racailles de la cité. En quelques minutes, une trentaine de personnes ont encerclé, puis attaqué les policiers. Outre les caillassages, certains ont été jetés au sol et frappés jusqu’à perdre connaissance pour l’un des fonctionnaires. Seules trois racailles ont été arrêtées.
À Roubaix, l’une des villes les plus envahies de France, ce sont deux experts de la police scientifique qui ont été caillassés lundi. Ils intervenaient pour relever des empreintes après des déprédations commises contre une école quand cinq jeunes colons les ont insultés puis attaqués. L’un des assaillants a ensuite entrepris d’effacer les empreintes que les policiers, réfugiés dans leur voiture, étaient parvenus à repérer sur une porte.
À Garges-lès-Gonesse, trois policiers ont été attaqués par une trentaine d’occupants jeudi, lors d’une tentative d’interpellation. Les forces de l’ordre intervenaient pour arrêter le conducteur d’une moto qui leur avait foncé dessus, touchant l’un des agents de plein fouet. Les deux occupants de la moto avaient alors chuté et s’étaient enfuis à pied. Seul le conducteur a pu être arrêté ; c’est alors qu’une trentaine d’individus sont intervenus, certains frappant les policiers pour leur faire relâcher le motard. L’homme, « connu des services de police » devrait être mis en examen pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, rébellion, outrage, conduite sans permis et détention de stupéfiants. Des faits qui devraient lui valoir l’indulgence des juges de Christiane Taubira pour aboutir à une rapide remise en liberté pour cette chance pour la France.
UN FAIT DIVERS AFFLIGEANT, pourquoi ne servent ils pas de leurs armes? parce que s’ils s’en servent ils seront poursuivis et virés de la police alors pourquoi continuer à servir une institution aussi pourrie? Parce que la flicaille n’a plus aucune fierté et affiche ouvertement un comportement de tapette dont profitent bien les futurs maitres du pays: Collègues de la C.R.S.29. Salut à tous et aussi à vous braves gens crédules qui ne croyez que ce que vous voyez ou entendez aux infos. J’étais sur les « Tarterets », hier soir, pris à partie. Pour résumer, les collègues ont contrôlé une camionnette pourrie et ont vu une vingtaine d’e*****és cagoulés (barre de fer, batte de base ball et surtout pavés) fondre sur eux depuis une butte juste au-dessus d’eux.
Les 4 collègues qui étaient en contrôle ont juste eu le temps de se jeter à l’intérieur du véhicule tandis que Régis (le conducteur) prenait un pavé en plein visage. Et là, déferlement de violence, les mecs ont essayé de rentrer à l’intérieur, les collègues qui étaient derrière tenaient les portes pendant que Régis se faisait éclater la tête à bout portant par des pavés
(17 pavés à l’intérieur du véhicule entre 500 g et 1 kilo, du sang partout, radio explosée),
j’ai vu le véhicule : c’est un truc de fou. UN a réussi à rentrer par derrière (en ouvrant la porte par pesée !!! AVEC UN PIED DE BICHE) et a tiré la caisse munition qui, heureusement, était quasiment vide car les potes s’étaient bien équipés. Par chance, Régis n’a pas perdu connaissance, malgré la rafale qu’il a pris et a réussi à desserrer le frein à main pour partir malgré 2 pavés coincés sous les pédales. C’est juste un miracle que Régis soit en vie aujourd’hui (nez fracturé, plancher orbital enfoncé et plaies diverses), parfois on a des réflexes de survie insoupçonnables, car s’il perd connaissance, les mecs rentrent dans le boxer et, là, je pense qu’il y a mort d’un côté ou de l’autre. Les autres potes sont choqués par la violence de l’agression. Ils ont la haine de ne rien avoir pu faire pendant que Régis ramassait mais, malheureusement, ils n’ont pas eu le choix. Nous, on est arrivé quelques minutes après, on a progressé à pied dans la cité mais évidemment plus personne.
Pendant ce temps là, à Grigny, l’autre demie compagnie prenait des fusées de détresse en tir tendu et 1 pavé de 10 kgs lancé du 10ème étage qui sest éclaté à 2 mètres d’eux.
DE MEME SUITE, ENCORE SUR GRIGNY, A LA GRANDE BORNE , UNE PATROUILLE CRS A ETE PRISE A PARTIE PAR UNE DIZAINE D’INDIVIDUS CAGOULES LEUR JETANT DES COCKTAILS MOLOTOV. BILAN : 3 BLESSES DONT UN COLLEGUE AYANT RECU LE COCKTAIL SUR LUI ET AYANT PRIS FEU.
HEUREUSEMENT, NOS TENUES SONT BONNES ; IL S’EN SORT AVEC BRULURES ET COUP DE CHAUD…..MERCI LES MEDIAS DE PARLER DE TOUT CELA A VOS CITOYENS.
Service Technique de Recherches judiciaires et Documentation
Division des Applications Judiciaires
Groupe Administration JUDEX
01, Boulevard Théophile Sueur
93111 ROSNY SOUS BOIS
Français dormez tranquilles, tout est en ordre, continuez à croire les médias et à ne pas soutenir la police contre les voyous qui les agressent, la violence se rapproche de vous peu à peu, Mais ne pleurez pas demain sur votre sort quand elle sera à votre porte et que vous en serez victime. Si vous pensez comme moi, diffusez ce mail, sinon acceptez la situation bien assis sur votre séant mais ne venez pas vous plaindre le jour ou vous serez victime d’une telle violence….
Anciens du contingents ou militaires engagés, lorsque vous observez depuis à peu prés 15 ans avec nostalgie le défilé du 14 juillet, je suppose que comme moi vous êtes désolés de constater la maigreur de l’effectif certes rutilant mais o combien réduit à peau de chagrin. Ils ont beau passer au cirage les pneus des 15 VAB et 20 camions de pompiers, se doigter sur les barbes des sapeurs de la légion, un œil averti ne peut que révéler aux observateurs étranger ce qu’est devenu la réalité de la puissance militaire française: quelques avions , 10 paras qui tombent du ciel, des sections qui n’arrivent même plus à occuper toute la largeur de l’avenue, les écoles militaires mettant en avant des femmes qui ne partiront jamais au combat en OPEX sauf en restant en base arrière. Aucun régiment ne défile au complet, ils envoient au mieux une compagnie, d’ailleurs combien nous reste t il de régiments opérationnels à ce jour? Un vieux sous/off de ma connaissance qui vient de prendre sa retraite me confiait que notre pays est passé en dessous des 100 000 hommes mobilisables immédiatement, j’ai déjà traité du sujet du sabordage de l’armée française dans plein d’autres rubriques, je ne vais pas revenir dessus, pour illustrer cela rien de tel que quelques bonnes vieilles images du temps où l’armée française était encore la 3 ou 4e du monde:
Des défilés du temps du général De Gaulle, celui particulier de 1958:
Le service national est l’un des mythes fondateurs de la République française. Il a d’abord été baptisé « service militaire ». Il remonte à la Révolution française, et est le successeur des milices instituées par Louvois. C’est la loi Jourdan-Delbrel qui l’institue en 1798.Il a connu plusieurs formes depuis la Révolution. Dans sa dernière forme, il est devenu théoriquement « universel et égalitaire ». Le 22 février 1996, le président de la République Jacques Chirac annonce sa décision de professionnaliser les armées et de suspendre ( en réalité supprimer pour des raisons budgétaires et de changement structurel de la population française) le service national.
Quille, médaille de la défense, certificat de bons et loyaux services
En France, la conscription a été, par-delà tous ses défauts, un outil essentiel d’intégration de l’ensemble des populations vivant sur le sol français. Grâce au service militaire et au combat au coude à coude dans les tranchées, des jeunes d’horizons très différents et ne parlant pas la même langue maternelle ont appris à se reconnaître les uns et les autres et à s’estimer.
Le 28 mai 1996, le président de la République française, Jacques Chirac, a annoncé la fin du service militaire obligatoire au détour d’une allocution télévisée. La décision a été spontanément approuvée par les éditorialistes, la classe politique et l’opinion publique.
Les derniers conscrits ont fêté la «quille» en 2002, soit plus de deux siècles après le vote de la loi Jourdan.
Ce faisant, la France s’est alignée sur les démocraties à l’anglo-saxonne (Royaume-Uni, États-Unis, Pays-Bas,…), en se satisfaisant d’une armée de métier et en se réservant de revenir à la conscription en cas de crise grave. Avec un peu de recul, la suppression du service militaire obligatoire apparaît comme la plus importante de toutes celles qui auront été engagées sous la présidence de Jacques Chirac (mise à part la suppression du franc, programmée de longue date par le traité de Maastricht). D’aucuns regrettent qu’elle n’ait pas été remplacée par un service civil obligatoire et universel à un moment où se pose la difficulté d’intégrer à la Nation les jeunes Français issus de l’immigration récente.
Sous l’Ancien Régime, le service militaire est réservé à des professionnels. Néanmoins, à partir de 1688, le roi oblige ses sujets à fournir des milices provinciales pour compléter ses troupes ; les miliciens provinciaux (dont le nom a varié) ont souvent été désignés par tirage au sort.
Carte de réserviste ( on le reste 10 ans après la libération) + manuel.
5 septembre 1798 : au Conseil des Cinq-Cents, le député Jean-Baptiste Jourdan fait voter la loi qui rend le service militaire obligatoire. L’article premier de la loi énonce : « Tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie ». Tous les hommes français doivent effectuer un service militaire de 5 ans de 20 à 25 ans.
En 1813, l’armée napoléonienne est décimée par la retraite de Russie et la conscription touche désormais de jeunes adolescents de moins de vingt ans. On les appelle les Marie-Louise, car le décret est signé par l’impératrice Marie-Louise d’Autriche. Voir ci-dessous le roman « Le conscrit de 1813 » d’Erckmann-Chatrian.
Louis XVIII abolit la loi Jourdan, et donc le service militaire.
10 mars 1818 : le recrutement se fait par engagement et tirage au sort. Le service dure 6 ans. Les appelés tirés au sort ont le droit de se faire remplacer par une personne tierce. Le remplaçant négocie avec l’appelé et sa famille une compensation financière en échange de son engagement.
27 juillet 1872 : le service national est obligatoire et dure 5 ans pour tous les hommes (à l’exclusion des femmes ce qui est normal).
La loi Jourdan, le conseil de révision et le tirage au sort . La loi Jourdan instaure la conscription
En date du 19 fructidor an VI (5 septembre 1798), la loi Jourdan-Debrel porte le nom du général Jourdan (1762-1833) et institue un service militaire obligatoire permanent. En voici quelques extraits:
Article 1 – Tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie. Hors le cas du danger de la patrie, l’armée se forme par enrôlement volontaire et par la voie de la conscription.
Article 2 – Les Français qui, depuis l’âge de dix-huit ans accomplis jusqu’à ce qu’ils aient trente ans révolus, désirent s’enrôler volontairement pour servir dans l’armée de terre, se font inscrire sur un registre particulier tenu à cet effet par les administrations municipales qui dressent procès verbal de cette inscription…
Article 4 – Le Corps législatif fixe, par une loi particulière, le nombre des défenseurs conscrits qui doivent être mis en activité de service.
Article 15 – La conscription militaire comprend tous les Français depuis l’âge de vingt ans accomplis jusqu’à celui de vingt-cinq ans révolus.
Article 17 – Les défenseurs conscrits sont divisés en cinq classes: chaque classe ne comprend que les conscrits d’une même année. La première classe se compose des Français qui, au 1er vendémiaire de chaque année, ont terminé leur vingtième année.
Article 20 – D’après la loi qui fixe le nombre des défenseurs conscrits qui doivent être mis en activité de service, les moins âgés dans chaque classe sont toujours les premiers appelés pour rejoindre leurs drapeaux.
Article 24 – II sera formé dans les administrations municipales de commune et de canton, des tableaux sur lesquels seront inscrits tous les Français de leur arrondissement qui sont compris dans la conscription militaire- Ces tableaux seront faits séparément, classe par classe; ils indiqueront les nom, prénom, l’an, le mois, le jour de naissance, la taille, la profession et la commune de domicile des Conscrits.
Article 51 – Les demandes de dispense pour cause d’infirmité ou d’incapacité à servir, seront faites et jugées dans les formes qui seront établies par une loi particulière; mais ceux qui les formeront, devront toujours être compris dans les tableaux de la conscription militaire.
Article 53 – Les conscrits appelés par la loi qui ne se seront pas rendus dans les délais prescrits, seront privés de l’exercice de leurs droits de citoyen; ils seront en outre poursuivis et punis comme déserteurs…
Un décret impérial crée le conseil de révision et le tirage au sort.
En date du 8 nivôse an XIII (29 décembre 1804), un décret impérial de Napoléon 1er met en place le conseil de révision et le tirage au sort. En voici quelques extraits:
Article 10 – Un maire ou un adjoint par commune, un officier de recrutement, l’officier de gendarmerie, un officier de santé ou docteur nommé par le préfet pour chaque arrondissement et pris hors de l’arrondissement, seront tenus d’assister à l’examen des conscrits…
Article 11 – (Le conscrit) sera présenté à une toise à deux montants, dont la traverse sera fixée à 1 mètre 544 millimètres… si le conscrit n’atteint pas la traverse, on inscrira vis-à-vis de son nom, dans la colonne des observations, ces mots: Incapable, à cause de sa taille, de soutenir les fatigues de la guerre. Si le conscrit a plus de 1 mètre 544 millimètres, il sera inscrit comme: Bon par la taille.
Article 21- Le sous-préfet procédera ensuite à la désignation, de la manière suivante: on mettra dans une urne autant de bulletins portant chacun un numéro différent qu’il y aura de conscrits devant concourir à la désignation; chacun d’eux sera appelé pour tirer un billet. En cas d’absence du conscrit appelé, le billet sera tiré par le maire de la Commune…
Article 22 – Le numéro que chaque conscrit aura obtenu sera inscrit à côté de son nom; on inscrira en même temps ses prénoms, ceux de ses père et mère, son domicile, sa taille et les grands traits de son signalement…
Article 23 – Dès que l’ordre général des numéros aura été arrêté, le sous-préfet proclamera ceux qui doivent faire partie de l’armée active; ce seront ceux qui auront obtenu les premiers numéros. Il proclamera ensuite le nom de ceux qui doivent faire partie de la réserve, et enfin le nom de ceux qui doivent rester au dépôt…
Le tirage au sort :
Établie en 1798, la Conscription fut tempérée par l’institution du tirage au sort (loi du 29 décembre 1804). N’effectuaient leur service militaire que 30 à 35% des conscrits célibataires ou veufs sans enfant, chaque canton ne devant fournir qu’un certain quota d’hommes. Si sur 100 conscrits d’un canton, 35 devaient être appelés, le Conseil de révision se voyait obligé de « monter » jusqu’au numéro 70 voire 80 pour trouver le contingent exigé, compte tenu du nombre des dispensés, soutiens de famille, ajournés ou réformés. Certains Conseils de récupération ne retinrent que 25% des ajournés et réformés. Par contre, les levées anticipées et l’augmentation des contingents à partir de 1808 suscitèrent beaucoup de mécontentement. L’exemption, ou réforme, se basait sur des critères physiques. La taille d’abord : il fallait mesurer plus de 1,54 mètre pour être pris. Suivaient les difformités des membres, fréquentes à cette époque, et encore la faiblesse de constitution et les problèmes de vue, les signes de déficience mentale. L’index droit coupé exemptait le conscrit du service car il était inapte au tir, ce qui incitait à des mutilations volontaires. S’ajoutait l’état de la denture qui devait permettre de déchirer les étuis de papier contenant la poudre à fusil, dosée au coup par coup. La loi Jourdan exemptait les hommes mariés ou veufs avec enfants. Des lois, particulièrement celle de 1872, contribueront à élargir les motifs de dispense aux familles déjà marquées par les prélèvements militaires ainsi qu’à certaines professions notables, particulièrement les enseignants et les ecclésiastiques. Des sursis d’incorporation pouvaient être accordés aux conscrits en raison des travaux saisonniers. Pourtant, tous les conscrits qui avaient tiré un « mauvais numéro » ne partaient pas ; la loi de fructidor an VII (août 1799) leur permit de se faire remplacer, possibilité renouvelable en cas de levées successives.
Cette image démontre que des appelés s’ils signaient un VSL (6mois de+) pouvaient partir en OPEX (souvent sous casque bleu de l’ONU), c’était le cas pour le Liban dans les années 80 et l’ex Yougoslavie dans les années 90. Nous bénéficiâmes alors alors d’une solde avoisinant les 1200 F.
-21/03/1905 : sous le gouvernement de Maurice Rouvier, loi imposant le service personnel, égal et obligatoire, préparée par le général André, ministre de la guerre. Sa durée est fixée à deux ans. Introduction de la notion de sursis.
1913 : le service est porté de deux à trois ans.
1939 : il est ramené à deux ans.
10/1946 : la conscription est rétablie sans débat avec un service d’un an.
1950 : durée du Service ramenée à 18 mois.
21/12/1963 : la durée du service est ramenée à 16 mois, par décret. Introduction de la notion d’objection de conscience dans une loi. Apparition des scientifiques du contingents.
09/07/1965 : loi Messmer: le service n’est plus « militaire », mais « national ». Il englobe désormais un « service de défense », et deux formes civiles, l’aide technique et la coopération. Les conseils de révision sont remplacés par les centres de sélection et les fameux « trois jours ».
09/07/1970 : loi sur le service National, ramenant sa durée à un an. Les sursis sont supprimés, dans une tentative de rétablir une égalité déjà mise en doute. L’appel se fait entre 18 et 21 ans.
10/06/1971 : loi Debré portant Code du Service National : quatre formes sont distinguées, le service militaire, le service de défense, l’aide technique et la coopération (les 2 dernières durent 16 mois). Suite à la protestation des milieux étudiants, les sursis sont peu à peu rétablis.
08/1976 : signature du premier protocole entre le ministère de la défense et celui des Anciens Combattants: désormais, les appelés du contingent vont être utilisés à d’autres tâches que les tâches militaires, par le biais de procédures qui n’ont aucune existence légale.
08/07/1983 : le service national dans la gendarmerie reçoit sa forme définitive. Le statut d’objecteur de conscience est clairement défini, il n’est désormais plus qu’une variante clairement codifiée du service national. Les reports initiaux automatiques jusqu’à 22 ans sont créés.
07/08/1985 : création d’un service civil dans la police.
04/01/1992 : loi Joxe : la durée du service militaire passe à dix mois, celui du service des objecteurs à 20 mois. Le service civil remplace le service de défense. Premiers protocoles ville.
22/02/1996 : Jacques Chirac, chef de l’État, annonce « sa décision » de professionnaliser les armées. Il laisse sous-entendre que la seule solution est de supprimer définitivement la conscription obligatoire, et qu’elle devra être remplacée par un volontariat. Il lance toutefois un « grand débat national ». Son premier ministre Alain Juppé et son ministre de la Défense Charles Millon sont en charge du dossier.
23/05/1996 : la mission d’information de l’Assemblée nationale rend son rapport d’information, « la France et son service », dit « rapport Séguin ». Ce rapport consacre près de 40 pages (sur 170) à souligner les carences de la démarche du gouvernement, ainsi que l’absence de vrai débat sur le Service National, et l’absence de réelle consultation du parlement. En outre il formule «les réserves les plus formelles tant sur la durée que sur les modalités de la période de transition de six années»…
28/05/1996 : fin du « grand débat ». Le chef de l’État annonce la teneur de la réforme du Service National. D’ores et déjà, on sait que les jeunes nés avant 1979 continueront d’effectuer un service « ancienne formule », dont la « durée sera progressivement réduite ». Ils sont victimes d’une « disparité de destin et d’obligation », mais « les besoins de la défense nous l’imposent ».
06/1996 : la loi de programmation militaire (96-589) est déposée aux assemblées. Elle est adoptée, après déclaration d’urgence, le 20 juin, et publiée au journal officiel le 2 juillet.
Elle fixe la durée de la transition entre armée de conscription et armée professionnelle à 6 ans, ainsi que le budget alloué à cette transition. On ne sait pas encore quelle sera la nouvelle forme du service national.
16/11/1996 : un premier projet de loi portant réforme au service national, notamment en instituant le rendez-vous citoyen d’une semaine et suspendant la conscription est déposé aux assemblées par Charles Millon. Le projet sera discuté dans les mois qui viennent.
21/04/1997 : Jacques Chirac annonce la dissolution de l’Assemblée Nationale.
02/06/1997 : Lionel Jospin (PS) est nommé Premier ministre. Le 4, Alain Richard prend en charge la défense.
22/09/1997 : à l’Assemblée nationale, discussion et adoption en première lecture, après déclaration d’urgence, d’un nouveau projet de loi portant réforme du Service National, le projet Millon ayant été abandonné.
21/10/1997 : Adoption de la loi portant réforme du SN, par le parlement.
28/10/1997 : Promulgation de la loi par le chef de l’État.
29/10/1997 : Le Conseil Constitutionnel, chargé de se prononcer sur le respect de la constitution, enregistre la saisine de 62 sénateurs. Trop tard. La saisine doit avoir lieu avant la promulgation pour que le conseil puisse se prononcer…
08/11/1997 : Parution de la loi 97-1019 portant réforme du Service National au Journal Officiel. Cette loi instaure:
Suspension de la conscription, pour tous les jeunes nés après 1979 : elle est remplacée par la JAPD, Journée d’Appel de Préparation à la Défense . Création d’un «réservoir de sursitaires» : les jeunes nés avant 1979 continuent d’effectuer 10 mois, jusqu’au 1er janvier 2003. Ceux qui arrivent à repousser leur incorporation au-delà de cette date sont libérés de leurs obligations militaires. Création du report L5 Bis A, dit report CDI, pour titulaire d’un contrat de travail. Tout titulaire de CDI peut obtenir un report de deux ans, renouvelable. Allongement des reports pour études, qui peuvent désormais mener jusqu’à 26 ans au lieu de 24. Légalisation de certains «protocoles» : désormais, les formes civiles qui permettaient à certains d’échapper à la caserne sont officialisées. Alors même que le seul et unique but de la transition est de permettre à l’armée de se réformer…
Il n’est pas prévu que la durée soit progressivement réduite, contrairement à ce qui avait été annoncé par le Président.
12/1999 : comme prévu, la révolte commence. Les appelés traînent les pieds. Les insoumissions augmentent, mais elles sont maquillées par des exemptions « P3 » : problèmes psychologiques, et des congés maladie (PATC). Des pétitions circulent sur Internet, recueillant des dizaines de milliers de signatures.
29/03/2000 : le collectif « SansNous » est créé. Fédérant les derniers sursitaires, il se fixe comme objectif de faire anticiper la fin du Service National et de faire cesser les poursuites judiciaires qui pourraient être engagés contre les déserteurs et insoumis.
21/06/2000 : en réaction aux actions des derniers sursitaires, le Ministre de la Défense annonce devant l’Assemblée Nationale que les titulaires de CDI seront désormais exemptés de fait.
06/11/2000 : le ministre de la Défense, M. Alain Richard, a annoncé des mesures de valorisation pour les derniers appelés au Service National : la libération anticipée au bout de 8 mois de service pour les appelés trouvant un CDI pendant cette période et une prime de 4.000F pour ceux qui iront au bout des 10 mois.
27/06/2001 : le conseil des Ministres lance un décret mettant fin à la conscription, anticipant la fin de la période de transition de quasiment une année. Les appelés militaires déjà sous les drapeaux sont tous libérés au 30 novembre 2001, chaque contingent effectuant un mois de service en moins que le contingent précédent. Les derniers objecteurs de conscience sont libérés en juillet 2002.
Dien Bien Phu, c’est d’abord des hommes. Dans tous les sens du mot. Et disant cela, je pense particulièrement à ceux qui, alors que tout était manifestement perdu, se portèrent volontaires pour sauter dans l’enfer effectuant, du même coup et pour nombre d’entre eux, leur premier saut…Comment oublier le sacrifice des paras d’Eliane II, ce méplat surnommé par les bérets verts de la Légion « Les Champs-Elysées » en raison de la « bousculade » dans cette zone ? C’est là que, le 4 avril 1954, les Viets seront balayés, laissant 1 200 morts sur le terrain.
Comment ne pas penser aux légionnaires du 2e BEP qui montaient au combat en chantant sous la mitraille : « Nous sommes les hommes des troupes d’assaut, soldats de la vieille Légion » ? Comment ne pas penser aux paras sud-vietnamiens du 5e Bawouan qui chantaient, eux, La Marseillaise ( pas encore ravalée, par un ministre ex-indépendantiste guyanais, au rang de chansonnette de karaoké…).
Il faut relire Erwan Bergot qui fut de ces p’tits gars de Dien Bien Phu : « Dans les boyaux de l’antenne chirurgicale, les blessés s’entassent, supportent les pires conditions matérielles et morales, parmi la boue, les rats, les mouches, les asticots et cette odeur de mort qui leur colle à la peau. Alors, à peine guéris, parfois à peine pansés, les paras s’enfuient, ils retournent au combat : Crever pour crever, autant crever avec les copains. Les borgnes, les manchots, les unijambistes, repassent la rivière, ils se réinstallent dans les trous, ils approvisionnent les armes, garnissent les chargeurs, servent les mortiers. »
Ils sont là : 3 600, fantassins, paras, légionnaires, de toutes origines. Face à 36 000 Viets. Sur Eliane I, 80 bérets rouges aux ordres du lieutenant Pétion. Sur Eliane II, deux compagnies du 1er Bataillon de paras coloniaux. Parachutés la nuit précédente. A Eliane I, il n’y aura pas un seul survivant. Pas un seul.
Comment ne pas penser aux aumôniers ; le père Trinquaud (13e DBLE), le père Guidon (présent au PC Isabelle), le pasteur Tissot, les pères Heinrich et Chevalier (1er BEP), le père Sthilé, le père Jeandel (16e BPC), le père Jego (1) ?
A Dien Bien Phu, les soldats du monde libre étaient français, vietnamiens, laotiens, nord-africains, africains. Les derniers ont sauté dans la nuit du 5 au 6 mai. La veille de l’assaut final.
Dans la nuit du 6 au 7 mai, Eliane II tombe. On entend encore : « Adieu, adieu, adieu ! » C’est Bréchignac et les survivants du 2/1 RCP, Botella et les survivants du 5e BPVN, Guiraud et les survivants des BEP.
Adieu ? Ce n’est qu’un au revoir, mes frères…
(1) Rapatrié à Marseille, il célébrera une messe à Notre-Dame de la Garde en terminant ainsi son sermon : « Et au nom de Dieu, vive la Coloniale ! »
La nouvelle armée pro française avec ses opex en Afrique ou en Afghanistan, quelques centaines, au mieux mille ou deux mille hommes expédiés avec une logistique insuffisante dans des conditions pas souvent faciles en raison de la dégradation générale de l’armée et avec du matériel pas vraiment au top et un effectif de+en+minable , a vraiment du mérite, c’est sur mais ces soldats ont signé et perçoivent des rémunérations assez intéressantes ce qui fait que les volontaires ne manquent jamais….. Cette nouvelle armée pro oublie que depuis 1997 , nous les anciens du contingent accomplissions pour une solde minable le même travail pour lequel nous n’étions pas volontaires en Algérie. Avant la suppression du SN, étaient utilisés les volontaires service long (VSL) qui signaient pour des contrats de 6 mois supplémentaires, ainsi durant la guerre du Liban dans les années 80, ils nous était proposé si nous acceptions un VSL de 6 mois de partir à Beyrouth sous casque bleu pour un peu plus de 1000 francs/mois (4 mois sur place en général) …… Je voudrai dans cette rubrique rendre hommage aux appelés morts en Algérie, vous avez peut être encore sur votre buffet la photo d’un oncle, d’un grand frère tombé dans les djebels. Ci-apres un extrait d’un article du figaro, faux merdia de droite à la solde du « système »!
Pendant longtemps, les jeunes soldats partis de l’autre côté de la Méditerranée durant leur service militaire ont préféré oublier ou se taire. Mais, à l’occasion du cinquantième anniversaire des accords d’Évian, des voix commencent à se faire entendre.
Ce fut la dernière guerre des Français. L’Indochine n’avait concerné que les militaires de profession. Combats lointains, à tort vite oubliés. La guerre d’Algérie a mobilisé plus de 1,5 million de jeunes appelés et, à ce titre, elle a profondément marqué toutes les familles françaises. Pas une qui ne compte un parent envoyé en Algérie. Le 19 mars 1962, le jour du cessez-le-feu fixé par les accords d’Évian, ils étaient encore 400.000 sur le terrain. Pour certains, le service militaire avait duré dix-huit, voire trente mois. Quelques-uns ne sont jamais revenus: 15.583 sont morts au combat et 7917 ont été victimes d’accidents divers, notamment de la route. Mais, au-delà des pertes, ce fut un véritable traumatisme pour toute une génération. Certains sont restés profondément marqués dans leur chair par le conflit. Plusieurs dizaines de milliers reçoivent encore aujourd’hui une pension d’invalidité. Mais ce sont les âmes qui ont été le plus atteintes. Pour ceux qui ont eu 18 ans dans les années 1954-1961, le passage de la vie d’adolescent à la vie d’adulte fut terrible. Combien de vies brisées, de rêves déçus? Aussi, pendant longtemps, ces jeunes appelés ont préféré oublier. Ils se sont tus, croyant protéger leur famille. C’est ce que Florence Dosse, dans un beau livre, a appelé le «vécu congelé» (1). Depuis quelques années, le souvenir se réveille et, à l’occasion du cinquantenaire des accords d’Évian, des voix commencent à se faire entendre (2). De multiples publications évoquent le destin de ces jeunes appelés qui ont basculé du jour au lendemain, après la quiétude métropolitaine, dans la brutalité d’un pays méditerranéen dont la beauté cachait une violence sourde. Peut-être faudra-t-il encore de nombreuses années pour que les cicatrices se referment définitivement.
Tout avait commencé dans la nuit du 1er novembre 1954, la fameuse «Toussaint rouge», à peine dix ans après la Libération de la France. Une trentaine d’attentats menés sur tout le territoire algérien tuent huit personnes, dont certains appelés. Le père d’un soldat de première classe stationnant à Batna dans les Aurès recevra peu après la lettre suivante: «On ne se console pas de la perte d’un grand fils mais que le fait que celui-ci soit tombé à son poste de combat sans souffrance soit au moins pour vous un adoucissement. En m’inclinant devant votre douleur et celle de tous les vôtres, je vous renouvelle, Monsieur, nos condoléances émues.» Dans les mois et les années qui vont venir, des milliers de lettres semblables seront envoyées. Le 20 août 1955, dans le Constantinois, plus de 70 civils européens sont massacrés au couteau et à la hache. Le gouvernement SOCIALISTEd’Edgar Faure décide de rappeler en Algérie les soldats du contingent «disponibles». La France va petit à petit s’enfoncer dans une guerre qui ne dit pas son nom. Au fil des mois, les attentats se multiplient et, après le drame de Palestro où 19 soldats du contingent sont tués dans une embuscade, la question algérienne se transforme en drame national.
Des corps de soldats français éventrés
En toute hâte, les appelés venant de toute la France sont convoyés vers la gare Saint-Charles à Marseille, ultime escale européenne avant Oran ou Alger. La traversée de la Méditerranée a semblé, pour certains, ressembler à une grande colonie de vacances en croisière, tandis que, pour d’autres, le parcours a été très éprouvant, coincés à fond de cale. Pendant les vingt heures de voyage, l’autorité militaire fait circuler les photos de corps de soldats français éventrés, remplis de sable, des femmes et des enfants mutilés par le FLN. Les plus avisés savent qu’une guerre sale n’est jamais à sens unique. Les autres sont épouvantés. Le débarquement en Algérie n’est pas de nature à les rassurer. Le premier choc est thermique et esthétique. La chaleur du soleil et la beauté d’Alger la Blanche éblouissent les yeux, mais beaucoup d’appelés témoignent de leur surprise à propos des profondes injustices sur place et de l’attitude parfois méprisante de certains «pieds-noirs». André Maurel, rappelé dans la Marine au sein de la demi-brigade de fusiliers marins, se souvient de cet été 1956, alors qu’il patrouillait dans Alger. Un grand policier pied-noir s’approcha de lui: «Et vous voulez qu’on laisse tout ça à ces “crouilles”?» Quelques instants après, le même policier insulte et frappe sous ses yeux un vieil Arabe sans défense. Le jeune marin résume alors le sentiment de beaucoup d’appelés: «Nous, les Français de métropole, nous étions gênés et malheureux d’avoir été témoins de cet excès d’injustice.» Nombre d’appelés se disent que la rébellion a quelques racines bien anciennes qui tiennent aux erreurs et aux aveuglements de certains intérêts en place. Tous les Français d’Algérie ne sont évidemment pas à placer dans le même sac.
«La guerre de ringards»
Mais les soldats ne sont pas là pour faire de la politique. Très vite, ils sont affectés sur tout le territoire algérien. Pour les pistonnés, c’est le travail administratif à l’état-major, la planque ou, comme dit l’un d’eux, «la guerre de ringards». Elle peut se faire aussi sur le terrain, à travers les sections administratives spécialisées (SAS) que la France a créées pour associer l’armée à des missions d’encadrement administratif et humanitaire des populations locales. Les quinze mois passés dans le cadre d’opérations de «pacification» se limitent pour certains à rester sur un piton, avec pour seule distraction le cinéma militaire une fois par mois. Mais, dans d’autres cas, ce sont les opérations de maintien de l’ordre, les embuscades, les trahisons, la nuit dans les djebels un fusil-mitrailleur PM MAT 49 à la main, ou bien les quadrillages de quartiers, les visites domiciliaires, etc. Les appelés sont parfois confrontés à de grandes horreurs. Le FLN tue non seulement des Européens et des harkis (les musulmans engagés avec les Français), mais aussi des Algériens modérés. Ainsi, le 28 mai 1957, l’Armée française découvre 300 villageois exterminés au couteau à Melouza. La tuerie aurait été ordonnée par un ancien agent nazi, devenu colonel de l’armée du FLN, puis ministre bien après l’indépendance. Seule faute des habitants de ce village: être partisans du modéré Messali Hadj. Mais le plus traumatisant pour les appelés, c’est lorsque, au cours d’une patrouille, ils trouvent, comme le réalisateur Jean-Claude Carrière, leurs camarades atrocement mutilés, «leurs corps (…) coupés en morceaux, à la hache». Certains jeunes basculent alors dans la haine aveugle du «bicot»………. ICI COMMENCE DONC LE DÉGUEULIS CONFORMISTE MERDIATIQUE (que j’ai rayé mais ça n’empêche pas de le lire, mon public comprendra, connaissant la tonalité patriotique du blog) DESTINE à CONFORTER LE FRANÇAIS DE BASE DANS SON ETHNO-MASOCHISME:
La hiérarchie militaire en rajoute parfois: il faut «casser du fellagha», se montrer impitoyable.Et, alors, surgit l’indicible. La torture. Elle est d’abord le fait de militaires ou de policiers locaux qui commencent à pratiquer la «question» dans certains centres, comme la savonnerie Thiar à Blida.
Les dénégations des supérieurs
Petit à petit, la pratique se banalise. Les appelés ont participé à ces horreurs dénoncées, dès 1955, par des intellectuels de tous bords, parmi lesquels François Mauriac, qui s’exprimera d’abord dans L’Express, puis dans Le Figaro. Selon Claude Juin (3), témoin de certains faits, les plus niais étaient manipulés, comme ce jeune paysan du Loiret qui s’exclamait, en plaçant la «gégène»: «Ils ne sentent rien. Ils sont comme mes vaches, quand je leur tape dessus, elles n’ont pas mal.» Si d’autres prendront un plaisir plus pervers, la plupart resteront profondément traumatisés par ce qu’ils ont vu. Puis par les dénégations de leurs supérieurs prétendant que ceux qui dénoncent la torture ne cherchent qu’à «abaisser la France», comme l’écrit ce lieutenant-colonel à Beuve-Méry. Cet esprit fort ajoute que «la France défend ici la conception occidentale de la liberté humaine». Heureusement, certaines autorités ne se résignent pas, comme le chef de la Sûreté nationale, qui proteste dès le 13 décembre 1955: «Je ne puis supporter de voir comparer des soldats français aux sinistres SS.» Mais le gouvernement de la République laisse faire (4). L’arrivée du général de Gaulle au pouvoir limitera ces excès, mais les sévices ou irrégularités graves ne cesseront pas pour autant. Et les attentats de l’OAS viendront faire d’autres victimes parmi les appelés. Reste à éclaircir le cas des irradiés dans le Sahara par les essais nucléaires. Le contraste entre ceux qui vivront ces terribles événements et ceux qui continueront à mener la vie tranquille de la métropole, les boîtes de nuit, le rock et le twist, Johnny Hallyday et Les Quatre Cents Coupsde Truffaut, ne fera qu’accentuer le désarroi de nombreux soldats. «À la loterie des générations, on n’a pas gagné le gros lot», résume Gilles Perrault, appelé en 1956. La génération suivante n’aura pas connu la guerre et elle fera Mai 68. Et les autres, ensuite, oublieront…
Bon, vous l’aurez compris , cet article qui débutait bien est extrait du figaro……Les merdias torche-cul n’arrivent plus à être objectif au delà de 10 lignes , ensuite leur rédac’chef ou eux mêmes s’auto censurent et faut qu’ils en rajoutent dans la pro-lobotomie, pour ça que j’ai rayé volontairement à partir de l’endroit où « ça barre en couille » sur la torture et gnagnagni gnagnagna…
Pour compenser , je vous retranscris le récit d’un ancien appelé fier d’y avoir accompli sa mission et témoin d’actes héroïques (et pas obligé de torturer) accomplis par cette armée du peuple français:
Septembre 1960 début du service militaire (60/2A:deuxième classe). Janvier 1961 les E.O.R. à Cherchell. Sous-Lieutenant, je suis affecté au 57 RI en petite Kabylie,d’abord chef de Harka à Iffouralène puis chef de poste à Madkoura avec comme adjoint le Sergent Michel Salin… Nous n’oublions pas ce temps de notre jeunesse passé sous les drapeaux! 50ème anniversaire du cessez-le-feu du 19 mars 1962: nous devons ‘faire mémoire’………….
Anciens d’AFN: quelle reconnaissance?
Durant la guerre d’Algérie, nous avons beaucoup crapahuté, beaucoup marché (presque des sportifs !), participé à des ‘opérations’, risqué notre vie! Nous avons été témoins d’actes de courage, voire héroïques, pour sauver un camarde, des actes de ‘bravoure’ accomplis dans l’anonymat, actes restés sans récompense, sans reconnaissance officielle…
Les soldats tués ont reçu la croix de la Valeur Militaire à titre posthume; ils ont été ‘discrètement’ remis à la famille : pas de grande cérémonie !
Les soldats blessés ont été bien soignés : ils ont reçu la ‘Croix de la Valeur Militaire’.
Suite à de sérieux ‘accrochages’, d’autres ont également reçu la Croix de la V. M.
Après le service militaire : vie familiale, vie professionnelle. Nous n’avons guère parlé du vécu en Algérie, nous avons ‘refoulé’ nos douloureux souvenirs ! Pendant des années nous étions des ‘oubliés’ ou presque !
* * *
Aucun de ces valeureux soldats – crapahuteur mais pas sportif de haut-niveau – n’est monté sur un podium pour recevoir une médaille. Il est vrai que nous étions des ‘appelés’ et non des militaires de carrière. Pourtant c’est avec ‘sérieux’ que nous avons assumé notre mission.
Aucun de ces valeureux soldats n’a été reçu à l’Élysée.
Anciens de la guerre d’Algérie, certains (hommes de troupe, sous-officiers) reçoivent la Médaille Militaire, d’autres (officiers) reçoivent la Légion d’honneur. Notre génération (septuagénaire ou octogénaire) est touchée par de nombreux décès : les récipiendaires potentiels vont se faire rares !
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Nous étions en Algérie ‘pour le maintien de l’ordre’ ! Bien plus tard, on a reconnu que c’était la « Guerre d’Algérie » : 30 000 morts, 300 000 blessés ou malades, esprits troublés à jamais, des centaines de disparus !
En 2012 (loi du 9 décembre),le 19 mars est reconnu ‘journée nationale du souvenir et du recueillement des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et Maroc’.
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Des ‘appelés’ ont eu de lourdes responsabilités: combien de Sergents ont été chef de Section, chef de Poste, etc… et terminé leur Service Militaire sans ‘merci’!
Sous-lieutenant en AFN, chef de Harka puis chef de Poste, je n’ai eu, Dieu merci,ni blessé ni tué. L’important, c’est la vie !‘Nous étions des ‘appelés, responsables de la vie de jeunes comme nous, des éducateurs, des bâtisseurs, des soignants, des confidents devant la détresse de nos frères d’armes, les harkis’. (Paul TEIL, ancien de Cherchell)…
Capitaine de Réserve, me proposera-t-on la Légion d’honneur ? (Je ne me fais pas d’illusion, mais on peut rêver !). Si oui, je l’accepterai en hommage à tous ces soldats morts en Algérie, à tous ces ‘appelés’ qui ont donné une partie de leur jeunesse au service de la Patrie… Oui, je l’accepterai pour défendre l’honneur de tous ces valeureux et courageux soldats… Je l’accepterai pour rendre hommage aux harkis, à mes compagnons d’arme en Algérie.
Le 14 juillet 2013, Pierre GEORGES reçoit la Médaille Militaire.