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FAILLITE, L’ARMEE DE TERRE REDUITE A l’EFFECTIF d’UNE DIVISION:15 000 HOMMES!

21 mars 2013

                                                    Armée amputée, France déclassée !

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Publiée le 26/03/2013 dans la rubrique : Le coin des chroniques.
L’affaire est paradoxale. Au moment où il vante les performances de l’armée française au Mali, et ailleurs, le gouvernement s’apprête à démanteler ladite armée ou à en réduire considérablement le potentiel. Ce que la France réalise aujourd’hui au Sahel, il y a peu de chances qu’elle puisse encore le faire dans cinq ans. Elle n’en aura plus les moyens.
Du moins si François Hollande ne revient pas sur les coupes qui se préparent dans le budget militaire, et qui devaient être présentées, mardi 26 mars, en conseil de défense à l’Elysée. Elles sont plus que déraisonnables. Elles entérinent le déclassement militaire du pays.
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La France en faillite , nous y sommes et le peuple commence à descendre dans la rue à partir d’un mouvement « apolitique » qui se transforme peu à peu aux cris de « Hollande démission! »

M. Hollande est arrivé au pouvoir en demandant la rédaction d’un nouveau Livre blanc sur la défense. Le président entend actualiser la carte des besoins stratégiques de la France. Le document sera bientôt prêt. Il devrait servir de base à la prochaine loi de programmation budgétaire militaire, qui couvre la période 2014-2019. On peut comprendre que l’armée participe à la cure d’austérité imposée à l’Etat pour ramener le déficit budgétaire sous la barre des 3 % du produit intérieur brut (PIB). Encore que les militaires aient déjà subi un régime impitoyable – et abusif – du temps du président Nicolas Sarkozy. Mais, cette fois, la logique financière l’emporte sur toute autre considération : appliquées telles quelles, les propositions de coupes qui sont sur la table reviendraient à amputer terriblement l’outil militaire.

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 Après l’effondrement économique prochain, le retour au franc sera inéluctable!
Deux hypothèses sont soumises au président : l’une est inacceptable, l’autre à peine moins. Dans un cas comme dans l’autre, toutes les armes sont touchées. Le budget de la défense passe en dessous du seuil de 1,3 % du PIB – très en deçà des 2 % demandés par l’OTAN pour maintenir les capacités de l’Alliance. Le nombre d’hélicoptères, de Rafales, de blindés diminue considérablement, les effectifs aussi, les grands programmes d’armement du futur sont réduits à la portion congrue. En un mot, la France changerait de rang.
Au moment où la Grande-Bretagne choisit, hélas, le même chemin, la France renoncerait à appartenir au club des puissances militaires qui comptent encore et placerait de facto sa sécurité sous le parapluie américain. C’est absurde stratégiquement : les menaces ne diminuent pas, les États-Unis  se retirent d’Europe, seule région à désarmer quand toutes les autres – Russie, Brésil, Chine – accroissent leur effort de défense.
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C’est une bêtise économique et sociale, tant seraient touchés l’emploi ou le savoir-faire technologique. C’est injuste politiquement : plus qu’aucun autre secteur de l’État, l’armée a su se réformer pour devenir l’un des services publics les plus efficaces. A bien des égards, elle est même un modèle de formation professionnelle et d’intégration.
Il y a une solution. Renoncer à de pareilles coupes et obtenir ceci au sein de l’Union européenne : Londres et Paris assurant l’essentiel de la défense de l’Europe, leurs dépenses militaires devraient être largement défalquées dans le décompte des fameux 3 % de déficit budgétaire. Ce serait de bonne guerre, si l’on peut dire. Mais il faudra que l’état se résolve à supprimer des privilèges d’un autre temps qui perdurent: Dégraisser voire démanteler l’éducnaze ce mammouth inefficace  , arrêter de surpayer les fonctionnaires d’outremer et de l’étranger, se séparer de ces  territoires, réduire le train de vie de l’état et les privilèges des inutiles députés, former une seule entité pour gérer les collectivités territoriales qui se chevauchent, libéraliser totalement l’emploi et supprimer le système onéreux des emplois assistés inutiles à 90%, réduire d’au moins 75% les charges sur les PME, arréter le racket des automobilistes et s’attaquer aux vrai délinquants en les emprisonnant et pour ce faire construire pour au moins 500 000 places de prisons afin de pouvoir appliquer les peines fermes, stopper l’immigration qui coute des milliards et ne rapporte rien et relancer en même temps une politique de la famille, engager des pourparlers avec les pays d’origine afin de renvoyer les immigrés clandestins et établir une politique de retour au pays des immigrés qui se sentent mal en France et dont l’accroissement fait qu’ils seront bientôt majoritaires afin d’établir une république islamique ……….liste non exhaustive !
Le Monde

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Note de VJC : Sous les batailles de chiffonniers autour des chiffres des futurs budgets de la défense, se cache une réalité : en cas de guerre sérieuse, l’armée de terre n’aura bientôt plus que l’équivalent d’une seule division à aligner ! Soit 15.000 hommes. Eh oui… on en est là.Ce chiffre de 15.000 a été explicitement présenté par le général Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre, au cours des travaux de la commission du Livre blanc : il est une conséquence directe de l’application du scénario Y – défendu par le ministère de la défense, contre les coupes encore plus sévères voulues par Bercy.

Belle analyse vidéo venue de Moscou  (Radio Londres des années 2000)

Ces restrictions n’empêchent pas ceci:

Achat de drones aux Etats-Unis : la facture s’envole pour la France

Le Pentagone a notifié jeudi une possible vente à la France de 16 Reaper MQ-9, fabriqués par General Atomics Aeronautical Systems, au Congrès, qui doit donner son feu vert à l’opération. Une vente estimée à 1,14 milliard d’euros. Bien loin des estimations du ministère de la Défense français, qui évaluait cette opération à 670 millions d’euros, achat et développements ultérieurs compris. Ce n’est pas 12 drones MALE Reaper pour un montant de 670 millions d’euros que la France veut acheter aux Etats-Unis, comme l’avait récemment expliqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, mais finalement 16 Reaper MQ-9 et 8 stations sol mobile pour une enveloppe de 1,5 milliard de dollars (1,14 milliard d’euros), un prix qui intègre les coûts d’entraînement et de logistique. Bien loin donc des estimations du ministère de la Défense français, qui subit une cure d’austérité même si le budget de la défense est maintenu à 31,4 milliards d’euros. Dans les 670 millions, le coût de la francisation des drones MALE américains était compris. C’est le Pentagone, ou plus exactement la Defense Security Cooperation Agency (DSCA), l’agence dédiée aux ventes d’armes à l’international, qui a vendu la mèche. La DSCA a effet notifié jeudi au Congrès une possible vente à la France de 16 Reaper MQ-9, fabriqués par General Atomics Aeronautical Systems. Ce type d’opération doit recevoir l’aval du Congrès avant de pouvoir être réalisée. Selon le ministère de la Défense français, la France n’envisage pas d’acquérir plus de 12 drones de surveillance. « Il s’agit d’un processus administratif américain pur et simple, assure-t-on au cabinet du ministre. Le Pentagone fait une demande maximale pour ne pas devoir y revenir ». Elle ne change rien au nombre de drones envisagé ni à l’enveloppe prévue, insiste-t-on.

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Le Pentagone favorable à cette vente

 

Selon la DSCA, très favorable à cette vente, »la France est l’un des pays politiques et économiques majeurs en Europe et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ». Elle est également « un allié des États-Unis dans la poursuite de la paix et de la stabilité »dans le monde. En conséquence, la DSCA considère que cette vente de 16 drones Reaper « est essentielle à l’intérêt national américain d’aider la France à développer et maintenir une solide capacité d’autodéfense. Cette vente potentielle améliorera les capacités ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance) de l’armée française » dans le cadre des opérations nationales, de l’OTAN, des Nations unies (ONU) et dans d’autres opérations au sein d’une coalition ». Cettte vente augmentera « énormément l’interopérabilité » entre les armées américaine et française ainsi que les forces de maintien de la paix.

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La France considérée comme un bon élève

 

La DSCA a expliqué que la France demandait cette capacité opérationnelle pour renforcer la défense de ses troupes déployées, la sécurité régionale et améliorer l’interopérabilité avec les États-Unis. Selon la DSCA, cette vente augmentera « la capacité de la France à faire face à des menaces actuelles et futures ». La France, « qui a déjà piloté à distance ce type d’appareil, n’aura aucune difficulté à maîtriser cette capacité supplémentaire », estime la DSCA. Enfin, cette dernière estime que cette vente ne changera pas l’équilibre militaire dans la région. « Il n’y aura aucun impact défavorable sur la sécurité de la défense américaine », assure-t-elle au Congrès. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé le 11 juin dernier son intention d’acheter douze drones d’observation Reaper aux Etats-Unis. Il avait précisé lors d’un déjeuner de presse que, dans un premier temps, il voulait acquérir deux Reaper ainsi qu’une station sol fabriqués par General Atomics, pour parer aux besoins urgents des forces armées françaises au Mali et dans la région du Sahel. « Il y a une nécessité opérationnelle immédiate », avait-il précisé. La France a également besoin de dix autres drones Reaper qui puissent opérer dans l’espace aérien français et européen, ce qui suppose que leurs moyens de transmission soient adaptés par des industriels européens. Là aussi, le Congrès devra donner son accord pour que la France ait accès aux « codes sources », codes informatiques de ce matériel militaire soumis à de strictes règles d’exportation, afin de le modifier. Le Pentagone est favorable et « si on s’y prend dans le bon sens, ça devrait se débloquer »‘, avait alors estimé Jean-Yves Le Drian. On l’a senti moins optimiste sur cette deuxième phase. « J’espère que cela ira », a-t-il avoué. A défaut d’accord du Congrès, la France pourrait se tourner vers un drone israélien, a cependant ajouté le ministre. Le coût total de l’acquisition de ces 12 drones MALE (pour moyenne altitude, longue endurance, soit 24 heures de vol), soit le prix d’achat et le coût de leur « francisation », est évalué par les services du ministère à 670 millions d’euros. Elle doit être inscrite dans la loi de programmation militaire pour la période 2014-2019 qui sera présentée au parlement à l’automne.

Un drone Air Force MQ-9 Reaper. Copyright Reuters

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4 commentaires
  1. jean-luc cochegrue permalink

    Le parapluie Americain……?,Alors que ce sont ses meme americains qui affaiblissent l’europe par leur politique monetaire et imperialiste !,nous choicissons bien mal nos amis,De Gaulle ne parlait-il pas d’une europe de l’atlantique a l’oural ?
    L’idee europeenne c’est perdue en route!,livrons nous les mains deja liees,encore plus simple !

  2. This article is an appealing wealth of informative data that is interesting and well-written. I commend your hard work on this and thank you for this information. You’ve got what it takes to get attention.

  3. great job, thanks

  4. Anonyme permalink

    Quand on voit le délabrement annoncé de l’armée française réduite à 2 divisions et la nomination parallèlement de 6 généraux de divisions en décembre 2014 et 4 généraux de brigade ???Armée mexicaine!

commentaires totalement libres , défoulez vous!