L’année 2014 devrait être marquée par un sérieux renouvellement de la haute hiérarchie militaire. Il est probable que le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, quitte son poste avant la date prévue du 10 juillet prochain. Au terme de quatre années passées à ce poste – qui faisaient suite à plus de trois ans comme chef d’état-major particulier à l’Elysée – l’amiral prendrait la direction de l’ODAS, une entreprise parapublique spécialisée dans les contrats avec l’Arabie saoudite. Il y succéderait à l’amiral Oudot de Dainville, ancien chef d’état-major de la marine. L’ODAS est au centre des négociations pour de grands contrats portant notamment sur l’équipement de la marine saoudienne en frégates (Fremm) et sous-marins d’attaque.

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Qui succédera à l’amiral Guillaud ? La décision n’est pas prise – ou en tout cas pas connue. Un nom revient avec insistance, celui du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, comme nous nous en étions fait l’écho en septembre. Il semble bien placé pour devenir le prochain Cema, même si le général Pierre de Villiers, l’actuel major général des armées, reste dans la course. Toutefois, une nomination surprise n’est pas à exclure : elle traduirait la volonté du politique et du ministre de la défense de montrer qu’il est le vrai patron ! D’autres noms sont évoqués, comme celui du général Olivier de Bavinchove.

Autre poste de premier plan, celui de chef d’état-major particulier du président à l’Elysée. Le général Benoit Puga est à son poste jusqu’à la fin du mois d’aout. Sera-t-il prolongé ? C’est possible, car il jouit d’une grande confiance de la part de François Hollande. Il se dit qu’il aimerait succèder au général Jean-Louis Georgelin, à la grande chancellerie de la Légion d’honneur, nommé pour six ans, c’est-àd-ire jusqu’en juin 2016.

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Un homme aspire à succèder à Benoit Puga, le général Didier Castres (sous-chef opérations à l’Ema) qui connait bien l’Elysée pour y avoir été en poste à l’EMP. En fonction de l’équilibre entre les armées, un amiral, parmi les plus hauts gradés de la Marine, pourrait également y prétendre. L’idée, un temps évoquée, de changer le format de ce poste pour le confier à un général trois étoiles (au lieu de cinq actuellement) semble avoir été abandonnée.  Dans l’armée de terre, le chef d’état-major Bertrand Ract Madoux atteindra la limite d’âge cet été. Pour l’heure, il n’y a pas de successeur qui s’impose, même si les postes de grands commandeurs seront en conséquence impactés. D’autant que le Gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier arrive lui aussi en finale… Évidemment, si le général Mercier est nommé Cema, cela ouvrira sa succession à la tête de l’armée de l’air. Cela pourrait être l’occasion d’une petite révolution avec la nomination d’un non-pilote de chasse. Le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, un transporteur, en a, par exemple, toutes les qualités.  Parmi les postes importants confiés à des généraux, celui de directeur de cabinet de la DGSE, en fait numéro 2 du service, pourrait également changer de titulaire. Le poste est actuellement détenu par le général Fréderic Beth.

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Loi de programmation militaire : pour le général Ract-Madoux,  » une érosion budgétaire peut rendre le projet caduque « :
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tout ici: http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/01/22/general-ract-madoux-12621.html

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