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La Guerre d’indochine: Dien-Bien-Phu

18 avril 2013

Je ne pouvais dans ce blog omettre de vous parler de cette guerre tragique, survenue dès la fin de 2de guerre mondiale, cette guerre qui reste taboue (un seul vrai film objectif y a été consacré: la 317e section de P Schoendorfer) a duré de 1946 jusqu’à 1954 , de nombreux soldats y périrent héroïquement, au début de nombreux ex-combattant de la Wermacht s’engagèrent dans la légion étrangère constituant quasiment les 2/3 des effectifs, de nombreux combattants  français issus de la résistance ou autres qui n’avaient aucune perspective après 1945 aussi, cette guerre se termina par la victoire des communistes du Vietmin malgré l’aide américaine en matériel qu’ils nous avaient apportée , nous ne pouvions comme les USA qui prirent le relais par la suite et y connurent leur 1ere défaite et pour les mêmes raisons ( le bordel estudiantin hippie anti guerre manipulé par le KGB ) remporter une victoire pourtant possible sur le plan militaire, comme  Mao l’avait écrit dans son petit livre rouge , il est impossible de remporter une guerre sans l’appui des populations que ce soit en l’occurrence les locaux indochinois comme la population française de l’après guerre avec un PCF puissant et qui donnait même des directives au prolétariat français des usines d’armement pour saboter le matériel! D’ailleurs la plupart des combattants revenus en métropole furent accueillis par une populace conditionnée et hostile, ainsi va notre malheureux pays depuis que la république a effacé la patrie …………

Le camp de Diên Biên Phu (2)

Dien-Bien-Phu à l’image de l’incurie de notre état major de 1940….rebelote….. à croire qu’il a été décidé en haut lieu de perdre cette guerre que jusqu’alors nos légionnaires et paras essentiellement menaient parfaitement, les américains qui nous soutenaient en finançant 80% du cout envisageaient même de balancer 1 bombe atomique pour en finir car avec la guerre interne qu’ils menaient au sein même de leur territoire intérieur ( Mac Carthy), Roger Holleindre raconte qu’il a vu le président Pinay en revenir radieux parlant de l’avenir de la France au Vietnam …..Il faut envisager qu’il a été décidé d’organiser cette bataille afin que le Vietmin gagne , mettre des milliers de nos meilleurs régiments dans une cuvette entourée de collines d’où l’armée de Giap a pu bombarder nos positions sous un marmitage infernal équivalent à celui que nos poilus de Verdun eurent à subir  n’est pas une erreur stratégique, c’est impossible d’être aussi con, cela a été voulu par l’oligarchie soviétoide parlementaire de la 4e république! Tout le monde en France a oublié combien nombreux étaient les français (dont mes parents) qui pleuraient devant leur radio au moment de l’annonce de la chute de Dien-Bien-Phu, répétition 14 ans après seulement de la débacle de 1940……..

La bataille de Diên Biên Phu (5)

Les vidéos qui suivent content assez remarquablement cette épopée, faites bien attention (vidéo 3) lorsqu’il est raconté comment des traitres communistes français (pléonasme) qui sont du côté de l’ennemi s’adressent  par haut parleurs aux troupes française et notamment aux troupes issues de l’outre-mer en les poussant à rejoindre leur rang (pour d’ailleurs finalement les exécuter aussitôt) . Le traitre Boudarel , un salopard communiste français au coté des Viets a torturé d’autres français dans les mini-goulags indochinois  et le pire c’est qu’il a été intégré à l’université française à son retour , sachez que moins de 30% des prisonniers survécurent!…….Je salue au passage mes camarades des régiments d’infanterie qui se sont portés volontaires et ont sauté au dernier moment dans la cuvette (leur 1er et dernier saut…..).

LA BATAILLE DE DIÊN BIÊN PHU

Le 7 mai en 1954, c’était la chute du camp retranché de Diên Biên Phu. Ni capitulation…. Ni reddition ! Et pour ces milliers de vaincus commence une lente descente aux enfers, l’apprentissage du désespoir. Mais ce qu’ils ne savent pas, parce que personne ne leur a jamais dit, c’est que la liberté était en marche et venait à leur rencontre. Car si la presse du monde entier annonce, en première page le 8 mai 1954, la défaite française et la perte irrémédiable de l’Indochine, les tribus montagnardes, elles, se soulèvent. Par milliers, les maquisards se mettent en route et libèrent des villes abandonnées précédemment par les Français et occupées par les troupes de Giap. Dien Bien Phu appartient au Viet Minh, mais tout l’arrière pays leur échappe ! Jamais les volontaires méos n’ont été aussi nombreux et enthousiastes dans la jungle, les vallées et les forêts du Nord Tonkin et du Nord Laos…alors que semble triompher l’ordre rouge. Ly Séo Nung et ses partisans ont repris Lao Kay à la frontière de Chine, ainsi que Laï Chau, et ses guerriers vêtus de noirs sont arrivés en vue d’Eliane 2, le 8 mai.

La bataille de Diên Biên Phu (17)

                                              Larguage du 5e BPVN le 22 novembre 1953

 

Ce même jour, le colonel Godard commandant la colonne Crèvecœur a reçu l’ordre de faire demi-tour pour rentrer au Laos alors qu’il ne restait plus que 50 kms pour aboutir à Dien Bien Phu. Il aurait rencontré les maquisards de « Malo » et « Servan », venus de la plaine des Jarres, plus de 2.000 méos autour de leur roi Touby Liphong, allié de la France dès l’invasion japonaise. Après des semaines de marches harassantes dans la jungle, des escalades de pitons calcaires, le franchissement d’innombrables rivières et vallées, ils sont sans doute partis trop tard. Mais qu’auraient-ils pu faire face aux 60.000 bo-doïs du Viet Minh ?

 

Et la France a délibérément ignoré le sort qui attendait les dizaines de milliers de montagnards qui attestaient les armes à la main dans les hautes vallées d’Indochine, leur refus d’être livrés, pieds et poings liés, aux Tonkinois, ces étrangers qu’ils avaient toujours combattus. Honte à Mendès France !

Vers la captivité d'où peu reviendront

                                 La chute de Diên Biên Phu et la captivité d’où peu reviendront

 

Et jamais cette question n’a été posée aux Vietnamiens « A Dien Bien Phu, vous avez capturé 11.721 soldats de l’Union française, valides ou blessés. Après les accords de Genève, vous nous en avez rendus 3.290. Ils en manquent 7.801. Que sont-ils devenus ? »

J’ai eu la chance de pouvoir parcourir, l’automne dernier, le nord du Tonkin sur plus de 3.000 km. Ce circuit en boucle, de Hanoi à Haiphong, en passant par Mai Chau, Son La, Dien Bien Phu, Cha Pa, Bao Ha , Yen Binh, Bac Quang, Quan Ba, Yen Minh, Coc Pan, Cao Bang, Dong Khe, Na Cham, Dong Dang, On, Bac Ninh, et Ha Long m’a permis de visualiser le cadre décrit dans les multiples ouvrages concernant la guerre d’Indochine (de 1945 à 1954).Ce périple « sur les traces de la Légion Etrangère » était aussi l’accomplissement d’une promesse faite à deux anciens képis blancs -à des périodes différentes- si d’aventure j’allais au Viet Nam, je rechercherais les lieux historiques et j’irais aussi me recueillir, en mémoire du sacrifice des dizaines de milliers de soldats tombés pour la défense du drapeau français et des valeurs qui s’y rattachent (courage, fidélité, patrie, famille, honneur, abnégation ou ténacité).

Captif de Diên Biên Phu (3)

                                                                        Captif de Diên Biên Phu

 

A Dien Bien Phu se trouvent d’immenses monuments érigés à la gloire de l’Armée de Libération du Vietminh, commandée par le génial et illustre général GIAP au service de l’Oncle HO ; monuments qui écrasent les visiteurs étrangers par la hauteur de leur suffisance. Pour ma part j’ai ignoré la propagande marxiste (nous étions selon mon guide, mon épouse et moi, les seuls touristes étrangers à ne pas vouloir visiter le champ de batailles, le musée et le mausolée) et je me suis rendu au monument de l’armée française. Ce petit obélisque se situe dans le quartier Thanh Truong, près de la reconstruction du tunnel De Castries. Très rares sont les visiteurs qui se recueillent là, dans ce carré chargé de symboles, de sang et de sacrifices, d’explosions et d’exploits, de victoires et d’humiliations. Ce monument a été érigé grâce à l’obstination de Rolf RODEL, sous-officier de la Légion et ancien combattant du Front de l’Est. En effet selon certaines sources, la Légion Etrangère avait enrôlé 35.000 soldats allemands issus des camps de prisonniers, au lendemain de l’armistice, dont plusieurs dizaines de sous-officiers et certains officiers, très compétents et efficaces, pour un engagement de 5 ans. Partout ailleurs au Tonkin, à Lao Kay ou à Lay Chau, à Ha Giang ou à Dong Van, à Meo Vac ou à Bao Lac, à Cao Bang ou à Dong Khe, à That Khe, à Lang Son, Dong Trieu ou Haiphong, RIEN ! ! ! Vae Victis …Mais, « la gloire est le soleil des morts », R.I.P.

Les paras, avant le grand plongeon

 

Au Tonkin, en novembre 2012, plus aucune trace d’un siècle de présence française. TOUT a été effacé, martelé, éradiqué. Subsistent encore les passerelles volantes au-dessus des rivières, des poteaux en béton portant les câbles électriques, quelques rares maisons coloniales et le chemin de fer qui n’a subi aucune amélioration ni modernisation ces 60 dernières années…

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8 commentaires
  1. cassandre permalink

    J’ai vécu un petit épisode concernant cette guerre, ce fait pas ne fut pas connu car aucune publicité n’en a été faite et les témoins les plus jeunes ont aujourd’hui près de 70 ans. Cela s’est passé sur le Pasteur (transporteur de troupes) et cela montre comment se comportaient les communistes français. j’aimerai que cela soit connu.

  2. cassandre permalink

    J’ai connu Roger Holeindre a qui j’ai donné des photos du Pasteur et qui m’a remercié de me souvenir de ce que j’avais vu lors d’une arrivée du Pasteur à Marseille. Il était là ce jour là.

  3. raconte nous si tu me fais un bon récit je le publierai dans 1 rubrique consacrée

  4. Hi. I read a number of your different posts and wished to understand in case you can be inquisitive about replacing blogroll hyperlinks?

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  6. BLANDIN permalink

    sur les 11 721 prisonniers de la bataille de DIEN-BIEN-PHU ,8431 prisonniers sont morts de mauvais traitement

  7. BLANDIN permalink

    ils périrent de paludisme,de leishmaniose,de spirochétose,de dysentrie,de famine et de misère psysiologique,les camps étaient d’infectes cloaques infestés de mouches ,de moustiques,d’amibes de sangsues

  8. aujourd’hui le parti communiste devrait en avoir honte de se présenter a la présidence et de juger les autres,

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